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Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?

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Sujet de la discussion Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?
Gabou> je crois pas qu'il parlait de marxisme mais des sociodémocrates, non ?
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9376
Il me semble bien que lorsque Ferdinand parle de l'ineluctabilite en economie et en politique en general, il fait reference a un modele non capitalistique. Et la pensee marxiste etait enore dans les annees 80 de loin la plus forte et le plus structuree des pensees anti capitalistes.
9377
Oki Gab' :clin:
A part le collectivisme il y a quel model anticapitaliste ?
9378
Oui tu as raison Gabou , la chute du mur a donné mis un sacré coup de pied au cul des pensées anticapitalistes...

Cependant , en 83 , la chute du mur n'est qu'un rêve au mieux. Il faut attendre gorbatchev pour voir un debut de desserement de la pensée marxiste.

Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.

9379

Citation : Bien sûr. On avait tous nationalisé avant, il a fait machine arriere. Lutter contre l'inflation et compagnie.

Mais il a bien fait. Ca sert à quoi de sortir de l'argent public pour qu'il soit dépensé chez nos voisins. Faut être réalistes quand même.




Ca sert qu'une entreprise nationnalisé peux tout a fait être rentable si bien gérée et de là faire rentrer des thunes dans les caisses de l'état.

Si on avait pas privatisé Renault, mais y avait quand même appliqué les mêmes méthodes de gestions fin 80 début 90, y'a un paquet de caisses (retraites, sécu, ... ) qui auraient pas commencé a creuser leur tombe :!:

Je trouve cette vision de l'entreprise publique forcément déficitaire totalement abracadabrante, parce que c'est publique ça doit être géré n'importe comment, non.

Le cas Airbus est particulièrement causant sur la chose, tant que l'état avait son mot a dire, pleine croissance et réinvestissement, dés que Rbus a été pérenne est a ateint sa vitesse de croisière on s'est dépéché de refourguer les commandes a Lagardère, desfois que ça fasse rentrer de l'argent dans les caisses de l'état, oula non, il pourrait s'enrichir plutôt que de redistribuer (ce qui est son rôle mine de rien).

Better to be hated for who you are, than loved for who you are not

9380

Citation : Je trouve cette vision de l'entreprise publique forcément déficitaire totalement abracadabrante, parce que c'est publique ça doit être géré n'importe comment, non.

Tu noteras que je n'ai jamais dis ça...
9381

Citation : > Mitterand a fait une politique tres tres à gauche au début. Mais quand ca se plante...

Il l'a fait pour pouvoir dire : vous voyez , ca marche pas et de ressortir le fameux couplet des liberaux , bien connu aujourd'hui mais revolutionnaire à l'epoque : on a pas le choix , il faut s'adapter , la politique est incapable , la fin des ideologies etc...


Des fois ferdinand tu racontes vraiment n'importe quoi. D'une part c'est grave d'être aussi injuste ; d'autre part ça montre que tu peux te tromper du tout au tout parce-que tu privilégies vraiment trop le dénigrement et le sensationnel.

Mitterrand a fait passer beaucoup de mesures au début parce-qu'il craignait de mourir de son cancer. Au passage il a probablement fait pas mal de conneries, d'une part parce-qu'il détestait complètement l'économie (et devait donc commettre des bévues aisément évitables), d'autre part parce-qu'il détestait Rocard et prenait le contre-pied de ses propositions. Par exemple quand Rocard disait que nationaliser à 51% suffisait, Mitterrand défendait 100%, ce qui évidemment coûtait très cher.

Ces histoires de complot, c'est vraiment des fantasmes du niveau de X-files / 24 heures. La réalité est très rarement comme ça. Je vous invite fortement à lire :

- Verbatim : compte-rendu écrit au quotidien par Attali sur l'exercice du pouvoir. Je crois qu'il n'existe aucun livre qui donne une idée plus réaliste de en quoi consistent les journées des hommes politiques, ce qu'ils savent, ce qu'ils ne savent pas... La réalité est terriblement "humaine", "ordinaire" par rapport à ces délires.

- "C'était François Mitterrand" (Attali aussi) : qui le complète en racontant le cancer et d'autres trucs importants (négociations internationales, chute de l'URSS...)

Citation : Ce qui est sur, c'est que le mouvement engage par Mitterand a partir de 83-84 a ete la plus grande liberalisation de l'economie de ces 20 dernieres annees en France. C'est a ce moment qu'il y a eu les plus grandes reformes economiques faites dans le pays.


Tu penses à quoi concrètement ?

Citation : Je trouve cette vision de l'entreprise publique forcément déficitaire totalement abracadabrante, parce que c'est publique ça doit être géré n'importe comment, non.

Le cas Airbus est particulièrement causant sur la chose, tant que l'état avait son mot a dire, pleine croissance et réinvestissement, dés que Rbus a été pérenne est a ateint sa vitesse de croisière on s'est dépéché de refourguer les commandes a Lagardère, des fois que ça fasse rentrer de l'argent dans les caisses de l'état, oula non, il pourrait s'enrichir plutôt que de redistribuer (ce qui est son rôle mine de rien).


En plus, la plupart des entreprises nationalisées étaient en mauvaise posture. Donc d'une part elles ne valaient pas grand chose et étaient faciles à nationaliser, d'autre part elles se sont portées beaucoup mieux après.

Si on fait l'hypothèse de "grandes entreprises publiques", au niveau européen (voire OMC ?) il y a un problème : un EDF public ne peut pas répondre à un appel d'offre polonais face à des entreprises privées car on considère que la concurrence est faussée, ce qui peut se défendre. Conserver ces entreprises publiques présente donc un problème. Néanmoins, il n'est pas sûr que la meilleure solution soit quand même la privatisation. Le fait d'avoir un fournisseur unique et privé (donc sans concurrence et sans contrôle) peut avoir des conséquences pires que de ne pas pouvoir se développer en Europe.

Et dans certains cas comme les autoroutes, avoir converti le capital (qui commençait à rapporter nettement) en trésorerie, est probablement une très mauvais choix.

Enfin, pour des cas comme Airbus, Ariane ou toutes sortes de projets colossaux, il est clair que si l'impulsion n'était pas venue de l'Etat (ou n'avait pas été portée par l'Etat), ils n'auraient pas vus le jour. De toute façon, au niveau d'une grosse entreprise, la frontière entre privé et public est souvent assez mince (Armée française seul client du Rafale, SNCF gros client de Alstom, EDF gros client d'Areva, Airbus subventionné...)
9382
9383
+1 avec le Doc : Faut pas voir le mal partout... et Mitterand fait partie des deux trois français de gauche a avoir agit au 20 e siecle (Jaures, Blumm, Mimi...)
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Citation : Devant les caméras, Ségolène Royal s'est opposée «farouchement» à toute tentation de privatisation de la Sécurité sociale, signe précurseur d'une «médecine à plusieurs vitesses».

A ses yeux, les quatre franchises médicales envisagées par Nicolas Sarkozy (sur les examens biologiques, les médicaments, les visites médicales et l'hospitalisation) feront «basculer des millions de Français vers une précarité médicale».

«La Sécurité sociale est un des acquis du modèle social français, elle fait partie de notre pacte républicain et donc elle doit être préservée (...) Les Français doivent avoir la garantie de l'égalité d'accès aux soins», a-t-elle insisté, évoquant notamment les personnes âgées.

«Je serai la présidente de la République qui garantira ce modèle social, ce modèle républicain, qui sauvera la Sécurité sociale et qui même la consolidera en prenant en charge au niveau de la Sécurité sociale les questions du vieillissement et du handicap», a-t-elle poursuivi.




et béh...spa trop tôt! :8O:
un peu plu et on aurait pu croire qu'elle était de droite... :mdr:

Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.

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Citation : En plus, la plupart des entreprises nationalisées étaient en mauvaise posture. Donc d'une part elles ne valaient pas grand chose et étaient faciles à nationaliser, d'autre part elles se sont portées beaucoup mieux après.




Et quand on veux tuer le chien on l'accuse de la rage.

Ces boite elle valaient l'argent public (le capital humain, financier et foncier), les investissements lourds qui y ont été fait etc...

Télécom (orange maintenant) fait plus de bénefs que quand elle était nationalisée, c'est pas parce que la gestion est meilleure, c'est que d'une part la plupart des très gros investissements ont été fait avant, et de l'autre c'est que l'interet public, ça passe après, puisque ca coute plus que ce que cela rapporte.
9386
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Le pire c'est quand y a des grosses infrastructures payées avec le pognon du contribuables qui finissent entre les mains de privés qui en profitent. Typiquement free qui profite des infrastructures france telecom et les autoroutes bradées par la droite...
9388

Citation : Nicolas Sarkozy, en échange du soutien de Jacques Chirac à sa candidature, se serait engagé en cas de victoire à la présidentielle à "éviter au président sortant tout retour de flamme judiciaire", affirme le "Canard Enchaîné" paraissant mercredi.

"Le vote d'une amnistie spécifique aux affaires financières, jugé politiquement trop risqué, a été écarté. En revanche, la discussion d'un projet de loi destiné à renforcer la lutte contre la délinquance devrait fournir l'occasion attendue", écrit l'hebdomadaire satirique.

Selon le "Canard", "l'équipe de Sarko se montre très discrète sur cette promesse. Mais certains de ses conseillers confirment que le projet a été bien étudié". "Du côté de l'Elysée, on se montre plus bavard. Un familier du chef de l'Etat" a même donné "au 'Canard' les détails de la mise en oeuvre du plan envisagé", poursuit le journal.

D'après un "chiraquien pur sucre", cité par le "Canard", "un article de la loi imposera aux juges de clore leurs dossiers dans des délais très stricts. Pas plus d'une dizaine d'années après les faits incriminés pour les simples délits. Les dossiers trop anciens, encore à l'instruction, seront purement et simplement annulés".

Un "proche de Chirac" cité par ailleurs avertit que "les promesses peuvent être oubliées, mais nous avons pris des garanties". "C'est du rapport de forces, du donnant-donnant. On a des dossiers sous le coude", a-t-il affirmé au Canard.

Interrogée sur les informations de l'hebdomadaire, la présidence de la République a déclaré ne faire aucun commentaire.

Dans un entretien le 29 mars à "L'Express", Nicolas Sarkozy a souligné que "la justice doit passer pour tout le monde et ne s'acharner sur personne". Un ancien président de la République "doit être traité avec respect et dignité", ajoutait le candidat UMP à la présidentielle.

M. Chirac pourra être entendu par les juges après la fin de son mandat le 16 mai prochain dans plusieurs affaires judiciaires datant de l'époque où il était maire de Paris et président du RPR. L'affaire la plus dangereuse reste celle du financement occulte du RPR, dans laquelle Alain Juppé a été condamné, mais le cas de Jacques Chirac a été disjoint.

Nicolas Sarkozy avait assuré le 12 mars qu'il ne se "mêlerait pas" de ces dossiers s'il était élu à l'Elysée. "Ce n'est pas le rôle du président de la République. Il y a une justice, elle est indépendante. Surtout je ne m'en mêlerai pas. C'est ce qu'on demande d'un président de la République, qu'il ne se mêle pas des affaires de justice", avait-il dit à l'époque.


:8O:

Il est beau le candidat de la tolérance zéro...
9389

Citation :
Tu penses à quoi concrètement ?



Je ne retrouve plus la liste des lois et decisions votees, mais en gros, c'est a partir de 83-84 que les societes cotees en bourse au Cac 40 ont recu enormement de capitaux au travers des marches financiers. En fait, c'etait une surprise pour moi aussi (faut dire que j'etais pas bien vieux a cette epoque :) ). Je veux absolument retrouver l'article de toute facon, si je le retrouve, je le mettrai la.

Citation :

Télécom (orange maintenant) fait plus de bénefs que quand elle était nationalisée, c'est pas parce que la gestion est meilleure, c'est que d'une part la plupart des très gros investissements ont été fait avant, et de l'autre c'est que l'interet public, ça passe après, puisque ca coute plus que ce que cela rapporte.



Pour Telecom, je crois que la vraie difference, ca a ete de passer d'un monopole a une situation de concurence. Quand tout ce que tu as a faire, c'est recolter les frais d'abonnement de millions de foyers, ca motive pas beaucoup a ameliorer les choses. Ca me parait bien plus important que la nationalisation ou la privatisation.
9390
Inquiétants les liens sur Sarko :??: , même si je ne suis pas plus étonné que ça...

9391
Pendant ce temps-là , les chefs d'entreprises...


Citation : Un chèque de 8,4 millions d'euros. Voilà la somme avec laquelle Noël Forgeard, le coprésident d'EADS, a finalement accepté de prendre la porte l'an dernier. C'est l'une des grandes joies de la préparation des assemblées générales d'actionnaires du printemps : les petits arrangements de salaires, stock-options et autre bonus réservés aux patrons finissent par sortir à la lumière du jour.
Bonus. «En vertu de son contrat, Noël Forgeard a eu droit à six mois de préavis, représentant une somme de 1 22 3 317 euros (salaire brut et bonus), et des indemnités de départ de 4 893 268 euros, soit deux ans de salaire brut annuel» , écrit EADS, maison mère d'Airbus, dans ce document publié avant son assemblée générale du 4 mai. Soit un premier package de 6 millions d'euros.
Mais l'addition ne s'arrête pas là. Car, en sus, Forgeard bénéficie, à partir de 2007, «d'une indemnité de non-concurrence de deux ans, qui représente un montant brut mensuel de 101 917 euros», soit 2,44 millions sur vingt-quatre mois.
A priori, tout cela était prévu dans le contrat de travail initial de monsieur Forgeard. En revanche, et c'est là que l'affaire prend une tournure plus choquante, rien n'était écrit à l'avance sur le montant des stock-options. Or, selon un porte-parole du groupe, l'ex-dirigeant d'EADS devrait pouvoir exercer , selon les performances du groupe, un maximum de 297 000 stock-options entre 2005 et 2008. Une information révélée par l'hebdomadaire Marianne dans son édition de samedi.
Plus-value. Voilà qui la fiche mal car l'ancien patron d'Airbus (de 1998 à 2005) fait l'objet (ainsi que de nombreux cadres du groupe) d'une enquête de l'Autorité des marchés financiers, tandis que le parquet de Paris a ouvert une instruction le 20 novembre contre X, pour «délit d'initié, diffusion de fausses informations et recel sur le titre de la société». En cause : les conditions d'exercice de ses stock-options en mars 2006. A l'époque, Forgeard avait retiré une plus-value de 2,5 millions d'euros, très peu de temps avant l'annonce de nouveaux retards de l'A 380 qui provoqua un effondrement du cours de l'action. Jusqu'à présent, Forgeard a toujours clamé sa bonne foi.


:fache: :fache: :fache:

Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.

9392

Citation : Pour Telecom, je crois que la vraie difference, ca a ete de passer d'un monopole a une situation de concurence. Quand tout ce que tu as a faire, c'est recolter les frais d'abonnement de millions de foyers, ca motive pas beaucoup a ameliorer les choses. Ca me parait bien plus important que la nationalisation ou la privatisation.


Bah Gabou, le monopole et le service public vont de paires, tout comme les privatisations et la mise en concurence. La qeustion c'est quand les autoroutes sont construites avec l'argent public, est ce biennormal de les vendres pour une bouchée de pain et ensuite qu'une entreprise privée en tire les bénéf' ? Pareil pour free et les infrastructures france telecom. Et apres les liberaux disent : voyez ca marche mieux le privé, la concurence tout ça.
SI on veut comparer comparons nos chemins de fer national et ceux des British (qu'on se marre)


Citation : tolerance zero

: pour la petite delinquance et represssions zero pour la délinquance en col blanc. SOnt forts quand même.
9393

Citation : Introduction

1. 1981 : tournant politique car première alternance.
2. Performance de F. Mitterrand : double septennat complet (14 ans).
3. Problématique : Il est évident que la gauche arrive au pouvoir pour deux motifs : l'usure de la droite et la gravité des problèmes économiques et sociaux. Est-ce que ces problèmes ont été résolus au cours de ce double septennat ? La double cohabitation n'exprime t-elle pas le désarroi des français ?

I. Le premier septennat (1981-1988)

A/ François Mitterrand : l'homme

1. Origines

* Né à Jarnac dans le département de la Charente.
* Il est issu d'une petite bourgeoisie provinciale.
* Famille très catholique et de droite.

2. Formation

* Dans l'enseignement privé puis études littéraires.
* Études supérieures à Paris (Sorbonne).
* Double formation littéraire et juridique qui le prépare à une carrière d'avocat.
* Leader étudiant de droite.
* Prisonnier pendant la guerre, F. Mitterrand apprend ce qu'est la gauche. Il s'évade aussi trois fois.

3. Carrière

* Décoré par Pétain sous le gouvernement de Vichy.
* Résistant à partir à partir de 1943.
* 11 fois ministres sous la IVème République de 1946 à 1958.
* Opposition franche à De Gaulle et à la Vème République.
* En 1971, il prend la direction du parti socialiste (premier secrétaire du parti socialiste).
* En 1972, il établit le programme commun de la gauche.
* 1974 : défaite face à Valéry Giscard d'Estaing.
* 1981 : élu président de la République.

4. Personnalité

* Qualités : vaste intelligence, culture très étendue au niveau littéraire et juridique (mais des manques au niveau de l'économie), fin psychologue, redoutable manipulateur.
* Défauts : ambiguïté certaine, duplicité.

B/ Les élections de 1981

1. L'élection présidentielle

* Au premier tour, Mitterrand n'arrive qu'au deuxième rang derrière Valéry Giscard d'Estaing.
* Au second tour, il l'emporte avec 52% des voix.
* Ce résultat s'explique par la division de la droite, la montée du chômage et le dernier débat télévisé entre les deux tours.

2. Les élections législatives

* Dissolution par Mitterrand.
* Triomphe de la gauche avec une majorité absolue détenue par le parti socialiste et les radicaux de gauche.
* Le coup de force de Mitterrand c'est d'avoir battu la droite et d'avoir minoré le parti communiste dont il veut plus ou moins l'écrasement.

C/ Le gouvernement de Pierre Mauroy (1981-1984)

1. L'homme

* Député, maire de Lille, qui représente le socialisme traditionnel du type Front Populaire.

2. La composition du gouvernement

* Ce gouvernement est notamment composé de quatre ministres communistes.
* Ministère composite qui doit donner des gages à l'électorat communiste.

3. Les mesures

* Application partielle des "110 propositions".
* Réformes politiques :
- Abolition de la peine de mort et du délit d'homosexualité.
- Libéralisation presque complète du paysage audiovisuel français.
* Réformes administratives :
- Loi Defferre : décentralisation (les élus sont plus importants que les hauts fonctionnaires).
- Statut de la Corse (petite autonomie).
* Réformes sociales :
- Impôt sur les grandes fortunes.
- Diminution du temps de travail (39 heures et cinquième semaine de congés payés).
- Retraite à 60 ans (avant, 65 ans).
* Réformes économiques :
- Troisième vague de nationalisations qui touche le crédit, la sidérurgie et 16 groupes industriels.

4. Les traductions

* Augmentation des impôts, hausse des prélèvements obligatoires, diminution du budget.
* Dévaluation du Franc dès 1981.

5. Les années 1983 et 1984

* Retour à la rigueur.
* Entre 1983 et 1984, mesures de frein contre l'inflation.
* Hausse du chômage (supérieur à deux millions).

6. La fin du gouvernement sur des questions de querelle scolaire (1983-1984)

* Projet Savary de nationalisation de l'enseignement privé.
* Printemps 1984 : manifestations contre ce projet.

D/ Le gouvernement de Laurent Fabius (1984-1986)

1. L'homme

* Issu d'une grande bourgeoisie.
* Très brillant sur le plan intellectuel.
* Socialiste par choix : socialisme pragmatique, réaliste.
* Il représente la nouvelle gauche socialiste réaliste.

2. Le gouvernement

* Gouvernement socialiste et de "deuxième gauche", sans le parti communiste.

3. La politique

* Politique de rigueur et d'aide aux entreprises.

4. Les résultats

* Hausse de la valeur du franc, réduction du déficit budgétaire, inflation moins importante.
* Mais chômage (2,5 millions en 1985).

5. La fin du gouvernement

* Scandale du "sang contaminé". Parmi les principaux "accusés" : Laurent Fabius, Edmond Hervé.
* Scandale du "Rainbow-Warrior".
* Aux élections législatives de 1986, victoire de la droite et recul important de la gauche socialiste.
* La hausse du chômage est la principale raison de cet échec.

E/ Le gouvernement de Jacques Chirac (1986-1988)

1. La première cohabitation

* Jacques Chirac est à Matignon (premier ministre), F. Mitterrand à l'Élysée (président de la République).
* Cohabitation assez dure, mais avec un compromis : Jacques Chirac est à la politique intérieure, François Mitterrand à la politique extérieure.

2. Les "succès" politiques

* Succès économique par le biais des premières privatisations : banques, grands groupes industriels, médias (Édouard Balladur).
* Succès sur le plan de la sécurité, le groupe terroriste "Action directe" est décimé.
* Diminution de l'endettement de l'État.
* Sur le plan social, diminution du chômage (2,2 millions en 1988-1989).

3. Les "échecs"

* Réforme universitaire (fin 1986).
* Réforme de la SNCF : grèves "monstres" en 1986.



83/84 marque la fin de l'experience de gauche , la fin du modèle keynesien et par consequent l'adoption des politiques d'austerité des liberaux , aides aux entreprises , reduction de l'etat etc...

Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.

9394
:zzz:
Bon on vote en 2007 pas en 1981, là. Il y a juste un danger majeur pour notre pays, alors les circonvolutions de danseuses des abstentionnistes et pseudos troskystes, c'est bien gentil, mais ça ne fait pas avancer le schmilblick.
9395



C'est vrai qu'ils peuvent avoir de bonnes idées les trotskystes, mais qu'est -ce qu'ils sont chiants à lire !!!
9396
De tout façon, Même Laguiller s'est droitisée, je l'ai vu dans la campagne officielle, elle dit qu'elle n'abolira pas la propriété individuelle. Un mythe s'effondre.
9397
Forcément, avec des discours aussi chiant on finit par se lasser. Au moins à droite les choses sont plus simples, c'est la loi du plus fort qui prime, un point c'est tout.

On pourrait peut-être l'envoyer en remise à niveau chez Ferdinand.
9398

Citation : SI on veut comparer comparons nos chemins de fer national et ceux des British (qu'on se marre)



Wep, des lignes en état mais zéro train chez nous et des lignes hors d'age avec des trains qui circules chez eux. :volatil:

Ils ont d'ailleur renationnalisé une bonne partie des infrastructures me semble.

Better to be hated for who you are, than loved for who you are not

9399
Vu les nombre d'accident qu'ils ont eu à une époque ils ont bien été obligé, les aiguilleurs se plantaient régulierement.

Il faut savoir que les chemins de fer français sont réputés être les meilleurs. Je suis plutôt d'accord, j'ai pris le train en Angleterre, en Espagne, au Portugal, et bien il n'y a pas photo...
9400
Ouf... :fou:
J'ai cru un instant que ce thread roulait toujours.... :oo: