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Sujet Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?

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Sujet de la discussion Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?
On va finir par regretter Chirac... Vous verrez... :pleure:
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Jules > Concrétement, aucun candidat n'a de programme…Les 100 propositions de Royal, on sait que c'est de la pire , pardon pure démagogie…

Donc, Bayrou n'est pas pire ni mieux. Personnellement, il m'est plus sympathique. Et je t'accorde que c'est navrant de voter pour un candidat parce qu'il est “sympathique"… :|

http://itunes.apple.com/fr/artist/s.t./id48463807 + http://nicolasreau.bandcamp.com/

6022

Citation : il est “sympathique"



Il a l'air sympathique. Il veut se faire passer pour sympathique... Les guignols l'aident bien finalement...
Tu le connais personnellement pour affirmer qu'il est sympathique ?
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Citation : Attila, c'était une private joke sur un ex-AFien,

Merci !

C'est vrai qu'il n'a pas vraiment de programme. C'est gênant.
Par contre s'il est élu, il créera un parti de soutien au gouvernement (style UMP) et il en trouvera des député à gauche à droite qui veulent garder leur place...
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C'est marrant parce que je crois qu'aucun des quatre candidats ne sont vraiment sympathiques. Bayrou a une réputation d'égocentrique hautain. Sarko, égocentrique narcissique. Sego d'egocentrique autoritaire. Le Pen d'egocentrique maladif.
Le seul vrai sympa était Chirac, en fait. On voit bien bien que sympathie et bon président ne vont pas de pair.
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Je trouve que ca se bouge un peu autour de Bayrou...Autant au debut de son ascencion fulgurante les journalistes ont été absents voire naïvement enthousiastes , autant aujourd'hui des voix s'elevent dans la presse pour denoncer la demagogie et les manipulations qui sont à la base de ses "fausses bonnes idées".

Je me souviens d'ailleurs avoir eu ici une longue discussion avec quelques uns au sujet de la manière dont on pouvait aborder le problême de la dette.
Après de longues heures d'âpres et formidables discussions , on avait plus ou moins conclu que la definition de la dette etait opaque , qu'elle n'etait ni fondamentalement mauvaise , ni bonne , difficilement quantifiable , que c'etait avant tout un moyen de manipuler les masses , comme l'insecurité en 2002.

En plus vouloir accusé l'Etat-providence de cette dette , c'est un mensonge honteux que la droite francaise n'hesite pourtant pas à porter comme etendard , même pour des sarko qui y ont allegrement participés!

Bref esperons que la presse va enfin prendre la mesure du problême que represente bayrou et s'interesser au fond des ses "idées" qui peuvent sembler seduisantes sur le papier ,mais qui sont de pernicieuses chimères

Citation : Pour information, l’endettement public net s’élève en France à 43% du PIB (2006, chiffres OCDE). Le même ratio est aux Etats-Unis de 43,7%. Comme quoi, ça ne sert pas vraiment de ne pas avoir un état-providence auquel «le Gaulois s'agrippe […] comme un bambin aux jupes de sa mère». C’est du Ted Stanger dans le texte ! Les chiffres correspondant sont de 41.7% pour la Grande Bretagne et 51,3% pour la zone euro. Par ailleurs, comme le rappelait l’économiste Xavier Timbaud, opposé au grand penseur Stanger dans l’émission «arrêt sur images», l’endettement public de l’Ethiopie est très faible…








Citation : Dette de la France: la fausse bonne idée de Bayrou

Ce blog est paradoxal. Comment parler des programmes économiques des candidats? Laissant à d'autres la délicate tâche du chiffrage des programmes, nous sommes chargés du déchiffrage. Mais de quoi parler ? Des promesses du candidat de l'UMP ? Le temps d'écrire un post pour commenter une proposition, cette proposition peut avoir déjà été remplacée par une proposition complémentaire, voire contradictoire. Difficile. Quant à Bayrou, qui affirme (selon Libé d'aujourd'hui): «On peut compter sur mes promesses parce que, contrairement à mes concurrents, je n'en ferai pas. J'ai mieux : une vision, un projet.» Il précise : «Un contrat de loyauté et de confiance avec un homme compte autant qu'un bouquin rempli par des énarques avec 23 propositions par chapitres.» Evidemment, pas facile de déchiffrer un «contrat de loyauté et de confiance». Nous en sommes donc réduits à analyser quelques éléments donnés ici ou là.

Parmi les mesures fortes avancées par Bayrou, tout de même, une idée intéressante: celle de lutter contre l'augmentation de la dette. Ceci, en effet, serait en forte rupture avec la politique menée ces cinq dernières années. Mais la manière dont cette lutte peut prendre forme repose sur une absurdité: Bayrou propose d'inscrire dans la constitution l'interdiction de présenter un budget de l'Etat en déficit de fonctionnement. L'idée croule sous un apparent bon sens : le déficit peut financer des investissements, car ces investissements (rentables, forcément rentables) porteront des fruits qui rembourseront l'emprunt; mais pas du fonctionnement, car cela revient peu ou prou à manger son blé en herbe. Passons rapidement sur la distinction, fort délicate en pratique, entre «fonctionnement» et «investissement». Pour ne prendre qu'un exemple tiré des règles de la comptabilité publique appliquée à la gestion d'un laboratoire public de recherche, est qualifiée de «fonctionnement» toute dépense inférieure à un certain montant, disons 800 euros pour fixer les idées. On voit alors des labos acheter des ordinateurs en kit de manière à ce que chaque pièce détachée coûte moins que 800 euros, et que l'ordinateur puisse ainsi être payé sur le budget de fonctionnement... Inversement, le regroupement de certaines dépenses peut faire apparaître à la rubrique «investissement» des frais de fonctionnement... Si de telles manipulations sont possibles à l'échelle d'un laboratoire, comment penser qu'un ministre du Budget résistera à la tentation de le faire à plus grande échelle pour respecter cette exigence constitutionnelle?

Mais à supposer même qu'une telle distinction puisse se traduire par une contrainte réelle, celle-ci serait-elle justifiée? Cela reviendrait ni plus ni moins à priver le gouvernement d'un des outils de politique économique, à savoir la politique budgétaire. Comme la politique monétaire a déjà été transférée à une Banque Centrale indépendante du pouvoir politique, se priver d'un outil de pilotage macroéonomique est-il pertinent? L'ajustement du budget à la conjoncture économique peut pourtant contribuer à stabiliser l'activité: à condition que des excédents en période de fort dynamisme permettent de procéder au remboursement de la dette, un budget en déficit durant des périodes de faible croissance peut permettre d'amortir certains effets délétères du cycle économique. Que l'on mette en débat la coordination des politiques budgétaires, au niveau européen, que l'on évoque le chantier capital de la coordination des politiques fiscales, voilà qui serait pertinent. Mais imposer à un gouvernement de se lier ainsi les mains repose sur une fausse vision de la vertu et de la prudence gestionnaires : ce n'est pas parce qu'une règle peut se justifier au niveau d'un ménage qu'il convient de la mettre en œuvre au niveau macroéconomique d'un pays...

Rédigé le 09/03/2007 à 19:18 dans Pierre-Yves Geoffard | Lien permane

Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.

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Citation : Les 100 propositions de Royal, on sait que c'est de la pire , pardon pure démagogie…


Je ne vois pas en quoi c'est de la pure démagogie.
6027

Citation : personne ne veut bosser avec lui


Ca me fait un peu peur, mais on verra s'il est élu, quelques retournements de vestes lâches mais bienvenus pourraient apparaître.

Citation : Et puis, c'est pas un programme, ça, réduire la dette, c'est pas comme ça que l'on va sortir les gens de la merde, non?


C'est pas cet argument qui me séduit le plus.

Son truc des 2 premiers emplois qui sur 3 ans n'auront que 10% de côtisations sociales (retraites), ça peut aider les PME je pense (je suis pas expert, mais je connais des cas où certains seraient bien contents), sa promesse d'encourager les mutuelles et les coopératives (qu'il considère comme un antidote à la finaciarisation de la société, c'est déjà bien d'en parler, de cette financiarisation), la fiscalité carbone ("pollueur-payeur", c'est quand même pas depuis hier qu'il parle d'écologie, malgré son côté pro-nucléaire, c'est le seul que j'ai entendu parler de biomasse par exemple, mais peut-être me trompé-je), revalorisation du "minimum vieillesse" et des petites retraites, allocs chômages en échange de quelques missions d'intérêt public (notamment dans le social), retraite minimale à 90% du SMIC, ouvrir 20 000 logements "ultra-sociaux) pour SDF par an, implanter des pôles d'excellence et revaloriser l'enseignement dans les milieux en difficulté, revalorisation générale de la recherche et passage à 5% du PIB, sécurisé et rendre transparent la recherche sur les OGM, renoncer au pillage des cerveaux du Tiers-Monde via l'immigration choisie ou autre et développer à la place des partenariats, décentralisation, le CSA élu par le Parlement (et plus par les présidents des assemblées et le PR), défense du logiciel libre et réévaluation de la loi DAVDSI (il a voté contre à l'époque), voilà quoi.

Je pense que ces idées doivent être les mêmes chez d'autres candidats, que ça reste des promesses électorales, mais moi ça me plaît.
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Sarkozy est un candidat exceptionnel ce qui fera de lui un président totalement nul

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Ce qui ne m'empêche pas d'être dubitatif par rapport à cette prohibition d'un budget déficitaire.
6030
Ouf... :fou:
J'ai cru un instant que ce thread roulait toujours.... :oo: