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Sujet Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?

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Sujet de la discussion Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?
Cété un moule à cake?

je croyais que ct le moule à tarte

(invitez des gens pour vous refaire niveau ustensiles cuisine)

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Tarte = cake en anglais :rame:
tu me niques mes calembours :fache:
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Il mange pas que des frites matthieu :|

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Je voulais faire une blague avec moule frite, mais j'ai pas encore le level :rascalpoacademy:
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PAr rapport à ce qui a été dit sur l'emergence d'une classe moyenne en Chine.
C'est vrai et c'est bien gentil, mais un pays aussi peuplé aura toujours (oui, enfin, on se comprend) une ,forte population rurale (et urbaine également) qui galere et qui acceptera des conditions de travail similaires à celles en vigueur actuellement.
Je ne suis pas persuadé que la conscience sociale et les encadrements sécuritaires (salaire minimum, nombre d'heures limité) qui vont avec soient en évolution.
De plus, les chinois savent sans doute que si ils voient leur côté "usine du monde à main d'oeuvre bon marché" réduit, nombre de pays en dév seront prêts à se substituer à leur place.


Pour ce qui est de la politique française, je crois inévitable que tôt ou tard notre pays tende vers une direction largement plus libérale pour se rapprocher des modeles soit-disant miraculeux(sement pourris) dannois, anglais, irlandais et cie.

Perso, je pense qu'on sera obligé d'y passer pour ne pas se voir engloutir petit à petit. Sauf que ça me fait chier.

Je considere comme completement con et intellectuellement insupportable le fait de vouloir rendre les individus utiles.
Je crois que le monde entier, poussé par le systeme économique actuel, se dirige lentement vers une nouvelle forme de fascisme.
On nous présente comme solution miracle pour assurer la pérénité de notre train de vie la nécéssité de changer les regles du jeu dans nos pays afin de mieux répondre aux pays, qui eux ne s'embarrassent pas de nombreuses regles.
On va rendre les embauches et licenciements plus aisés, abolir les temps minimum de travail, on va forcer les chômeurs à accepter telle ou telle offre, diminuer les aides pour pousser au cul etc etc...

Bien évidemment, on va présenter ça comme étant un vrai moyen de valoriser le travail et de récompenser ceux qui se bougent vraiment.
On va dire que c'est comme ça que la solidarité marche vraiment, chacun y mettant du sien pour créer un état fort, pouvant assumer une politique sociale.

Les Etats se chient dessus dans l'idée qu'ils pourraient voir leur importance
partir en fumée, et voir le train de vie de la population s'éffondrer, du coup ils ne trouvent rien de mieux que de dire un "marche ou creve" global, générateur de croissance, permettant de financer le social etc, sauf que le social est un des facteurs annihilés pour entrer dans cette phase de "marche ou creve"/"soit utile ou demerde-toi".

Les Etats fonctionnent comme des mégas entreprises, gérant leur main d'oeuvre
et leur marché. Forcément tout est nivelé par le bas, c'est la concurrence, on verra qui se fait bouffer. De toute maniere, toutes les populations morflent ou vont morfler.

Quand à ceux qui croient réellement que ceux qui ne veulent pas tel ou tel emploi alors qu'ils sont au chômage sont de branleurs, qu'il y a bcp trop d'assistés alors que eux en chient au travail (Clair que ça fait mal de s'en prendre plein le fion sans s'en rendre compte), qu'ils sont victimes des impôts alors que "eux", sont au contraire méritants etc etc...
Bref, ceux-là, allez crever tous ensemble, voilà les vrais parasites pour moi. Toute cette frange de la population soit qui tient les rênes et qui de toute façon ne sera jamais (?) inquietée, soit qui n'est qu'une bande de ramasse merde sans égo ni aspiration, toujours prête à baisser son froc avec plaisir pour se faire mettre.
Fight-club style: "vous êtes la merde de ce monde, prête à servir à tout."
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Mais ça reste peu argumenté.

Considérer comme de la merde ceux qui payent c'est cracher dans la soupe. Considérer qu'un chômeur n'a pas à travailler c'est nier l'idée de solidarité, et donc celle même du principe d'allocation chômage.

ça n'a rien a voir avec l'idée d'un état fort. Je ne suis pas spécialement de droite mais bossant et vivant parfois dans un milieu de droite, je comprend ce genre de revendication, qui sont, déolé messieur la main droite sur le coeur, pas moins légitime que celle de vouloir donner un toit à ceux qui n'en n'ont pas. C'est dans la culture occidentale de vouloir gommer les inégalité au même titre que la culture de l'effort.
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Putain carotte j'aurais jamais dit ça mais je suis completement d'accord :aime: :aime: :aime: :aime: :aime: :aime: :aime: :aime:

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Ouf... :fou:
J'ai cru un instant que ce thread roulait toujours.... :oo: