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Sujet Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?

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Sujet de la discussion Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?
Un article interessant sur le bilan de sarkozy et le traitement médiatique de l'insécurité dans la campagne électorale:

Citation : Les violences antipolice, nouveau tabou

Le contraste est saisissant. En septembre et en octobre 2006, une série de violences commises contre des policiers aux Tarterêts, à Corbeil-Essonnes (Essonne), aux Mureaux (Yvelines) et à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) avaient provoqué des réactions syndicales outragées et un débat politique agité, relayés par les médias.


Depuis, ces agressions n'ont guère diminué. Selon l'indicateur national des violences urbaines (INVU), près de 1 400 atteintes collectives à des services de sécurité, de secours et de santé ont été enregistrées au cours du premier trimestre 2007, soit autant que l'an passé à la même période. Ces dernières semaines ont notamment été marquées par des agressions spectaculaires, parfois préméditées, contre les policiers. Pourtant, elles ont fait l'objet d'un traitement bien plus mesuré qu'à l'automne 2006.

Le 20 mars, des policiers sont tombés dans un piège dans une cité d'Etampes (Essonne). Pour se venger d'une interpellation mouvementée deux jours plus tôt, un groupe de jeunes gens a tendu un guet-apens en organisant un rodéo automobile avec un véhicule volé, avant d'y mettre le feu pour attirer pompiers et policiers. Pendant leur intervention, les forces de l'ordre ont été visées par 20 à 30 tirs, déclenchés avec une carabine 22 long rifle équipée d'une lunette de visée.

"Par chance, la lunette était mal réglée et il n'y a eu qu'un fonctionnaire blessé à la jambe", note le procureur de la République d'Evry, Jean-François Pascal. Grâce notamment à trois témoignages sous X..., cinq personnes ont été déférées devant un juge, vendredi 6 avril, pour "tentative d'homicide volontaire en bande organisée" et "embuscade". Un homme, majeur, a dit être l'auteur des coups de feu.

A Cergy (Val-d'Oise), dimanche 1er avril, des policiers ont été pris à partie par un groupe de 30 à 50 jeunes qui les ont aspergés avec des extincteurs et leur ont jeté des pierres. Pour disperser leurs agresseurs, deux policiers ont fait usage de leur arme de service, à deux reprises, en visant "au-dessus des têtes des assaillants", selon une source judiciaire. Un jeune homme qui se trouvait dans un parc voisin a été blessé : une source judiciaire émet l'hypothèse qu'il ait pu être touché par le ricochet d'une balle. Les policiers n'étaient pas équipés de flash-balls, ces armes à létalité réduite qui leur servent à se dégager de ce genre de situation.

Des violences graves se sont également produites, mercredi 4 avril, dans une cité de Bassens (Gironde), près de Bordeaux. A la suite d'un contrôle d'identité, neuf policiers ont été blessés, dont un grièvement, par des pierres et des bouteilles jetées par une quinzaine de jeunes gens. Une soixantaine de policiers ont été mobilisés pour permettre un retour au calme. Mis en cause pour "violences volontaires avec armes commises en réunion", six hommes d'une vingtaine d'années ont été mis en examen, vendredi 6 avril. Des incidents, moins sérieux, ont aussi été signalés à Noisy-le-Sec et Sevran (Seine-Saint-Denis), mercredi 4 avril.

Ces événements ne sont pas exceptionnels. Ils confirment une tendance lourde, constatée sous la gauche comme sous la droite. Selon l'Observatoire national de la délinquance, les violences envers les personnes dépositaires de l'autorité (gendarmes, policiers, pompiers, personnels de santé ou professeurs) ont plus que doublé depuis 1996. La progression du nombre d'actes de ce type doit être rapprochée de la montée des atteintes aux personnes (+ 80 % durant cette même période).

Depuis trois ans, la hausse annuelle des violences envers les personnes dépositaires de l'autorité s'est stabilisée entre 6 % et 8 %. En 2006, 24 851 faits ont été enregistrés, soit 6,3 % de plus qu'en 2005. Le premier semestre de 2006 a été particulièrement difficile, en raison des débordements constatés en marge des manifestations contre le contrat première embauche (CPE).

Selon l'indicateur national des violences urbaines (INVU), 5 660 violences collectives contre des services de sécurité, de secours et de santé ont été comptabilisées en 2006, ainsi que près de 8 500 jets de projectiles. La Seine-Saint-Denis, les Yvelines, le Nord et les Bouches-du-Rhône sont les départements les plus touchés.

C'est la gravité des agressions qui est sans précédent, à en croire les policiers. Engins incendiaires, plaques d'égout, barres de fer, parpaings, boules de pétanque : tout est recyclable pour viser les fonctionnaires. Une interpellation ou un contrôle d'identité qui tourne mal peut servir de prétexte, comme l'ont montré les émeutes de la gare du Nord, à Paris, survenues le 27 mars.

Celles-ci ont provoqué une irruption momentanée du thème de l'insécurité dans la campagne électorale. Cependant, les autres violences contre les forces de l'ordre, qui surviennent presque au quotidien dans les cités sensibles, ne retiennent plus l'attention. Comment expliquer ce retournement ? Par la prudence des syndicats, qui sont l'une des sources privilégiées des journalistes ? Par le souci des médias de ne pas mettre ce thème en exergue à l'approche du premier tour de l'élection présidentielle ?

"Il y a une lassitude générale, y compris chez les policiers. On s'habitue à tout, et notamment à la violence quand elle devient quotidienne, explique Dominique Achispon, secrétaire général du Syndicat national des officiers de police (SNOP). Mais attention : un jour, si le vase déborde, les collègues exprimeront leur ras-le-bol dans la rue."

Jean-Claude Delage, secrétaire général du syndicat Alliance, dénonce, lui, la "banalisation des violences contre les policiers" provoquée par la politisation soudaine de la sécurité ces derniers mois. "Les fonctionnaires sont considérés comme les agents de la méthode Sarkozy, qui consiste à occuper le terrain dans tous les quartiers. Donc, d'une certaine façon, ils mériteraient ce qui leur arrive."

D'autres syndicalistes mettent en cause les médias et leur humeur changeante. "Aujourd'hui, il est à la mode d'être anti-poulet, estime Bruno Beschizza, secrétaire général de Synergie-officiers. Les débats après les émeutes de la gare du Nord ont été, de ce point de vue, caricaturaux. En plus, il y a, dans les rédactions, un phénomène de retenue : ne parlons pas trop du thème sécuritaire, sinon, on sera encore accusés de faire le jeu de l'extrême droite."

Mais le traumatisme du 21 avril 2002, où Jean-Marie Le Pen a devancé Lionel Jospin au premier tour de l'élection présidentielle, n'occupe pas que les esprits des journalistes. "Nous sommes embêtés pour communiquer sur ces incidents. En tant que syndicat indépendant, nous réagissons régulièrement lorsque des fonctionnaires sont agressés. Mais nous avons aussi le souvenir de la campagne de 2002, qui avait glissé sur le thème de l'insécurité : nous ne voudrions pas en faire trop", reconnaît Yves Louis, secrétaire régional d'Alliance en Ile-de-France. Les policiers craignent les réactions d'une partie des jeunes gens des cités en cas de victoire de Nicolas Sarkozy. "Ça va péter s'il gagne. Tous ceux qui voudraient se faire Sarkozy et qui ne peuvent évidemment pas vont s'en prendre à ses flics", prévient-il.

Le sociologue Sebastian Roché a remarqué une certaine retenue des syndicats, au moment de dénoncer ces violences contre les policiers. "Leur problème, explique-t-il, c'est que cela reviendrait à critiquer la politique de sécurité, et donc Sarkozy." Le chercheur regrette le manque de documentation et d'études sur la dégradation des rapports entre la police et la population. "Nous sommes dans un domaine sous-développé, ce qui empêche de poser les bonnes questions. D'autant plus que certaines études sont placées sous embargo."

M. Roché fait notamment référence à une étude réalisée par l'Institut national des hautes études de la sécurité (Inhes), à la demande du préfet de la Seine-Saint-Denis, sur les rapports entre les policiers et les habitants (Le Monde du 5 avril).

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9311
La vache il y a des trucs de fous....
en meme temps jaimerai savoir combien de gens plus ou moins innocents se tapes des controles musclés pour rien..combien subbissent des violences policieres..mais la il y aura jamais de statistiques officielles....

facon depuis octobre 61 la police peut presque tout se permettre alors....quand on voit les images de l arrestation des etudiant la ( il y a pas longtemps) je comprend ces jeunes qui "chassent "du flic..je serait dans ces endroit la et si j 'etait plus jeunes je pense que malheuresement jen ferai parti...
c est triste mais c est comme ca;.
Thx 1138 consomme et soit heureux!!!!!!!!!!!!!!!!! http://www.myspace.com/karchergrafik http://www.myspace.com/legoulagdubonheur
9312
Ne pas confondre interpellations dans le cadre d'émeutes et contrôles d'identité..
Trop trop bon!
9313
Les émeutes suivants fréquemment les contrôles ces derniers temps :noidea: !Trop musclés les contrôles :?!: ?

9314
Salut, pour en revenir d'une certaine façon vers ce topic et de la sorte vous informer aussi de quelques personnalités soutenant les candidats à l'élection présidentielle, voici un petit résumé:

C’est la première fois qu’une présidentielle suscite tant de réactions et de soutiens parmi les artistes, intellectuels et people. Il n’est plus tabou de déclarer ses intentions de vote, ce serait même tendance. Une liste des "qui-vote-quoi"

Jamel affiche son soutien à Ségo (capture d’écran LCI)
C’est peut-être le souvenir du 21 avril 2002 ou la pipolisation de la politique qui poussent les artistes, sportifs ou intellos à s’engager ouvertement voire vertement pour leur candidat-e. Ils sont en effet de plus en plus nombreux à battre la campagne en défendant leurs choix sur les plateaux télé de Ruquier, Denisot ou Fogiel ; mais on les retrouve aussi assis aux premiers rangs ou à la tribune dans les meetings où ils font figure de véritables guest stars.
Hier encore, Bernard Tapie annonçait son ralliement à Nicolas Sarkozy et Yannick Noah à Ségolène Royal. Voici une liste longue mais non-exhaustive :

Les pro-Sarko
Côté cinoche, plusieurs bobines célèbres et masculines accordent leurs soutiens au candidat de l’UMP. Tout d’abord le trio des films de Francis Weber : Christian Clavier, Jean Reno et Gérard Depardieu. Et comme autre monstre sacré du grand écran, on retrouve Alain Delon ou Roger Hanin. Enfin, pour les comiques, Daniel Prévost, l’animateur Arthur, l’ex-lofteur Steevie et Pierre Palmade.
Outre les amis de la première heure comme Didier Barbelivien, Johnny et Doc Gyneco, d’autres chanteurs se sont ralliés : Faudel, Hallyday (le fils, aussi), Cathy et David Guetta, Enrico Macias et Michel Sardou.
Mais Sarko remporte un franc succès dans les vestiaires et gradins car les sportifs sont nombreux à le soutenir comme David Douillet, Richard Virenque, Philippe Candeloro, les tennismen Fabrice Santoro et Henri Leconte, les entraîneurs de foot avec Paul Le Guen, de rugby avec Bernard Laporte.
Parmi les plumes et intellos, on a les sans surprises comme Alain Minc, ou Philippe Tesson, les nouveaux arrivés avec André Glucksmann et Pascal Sevran ; enfin les reconnus de l’académie française avec Jean d’Ormesson, Maurice Druon ou nobélisé avec Elie Wiesel.

Les pro-Ségo
La candidate socialiste semble marquer plus de points dans le monde du septième art et attire davantage de glamour dans son sillage avec Emmanuelle Béart, Carole Bouquet, Jeanne Moreau, Elsa Zylberstein, Sylvie Testud, Juliette Binoche, et Catherine Breillat. Les acteurs sont séduits aussi comme André Dussolier, Jamel Debbouze, Michel Piccoli, Pierre Arditi et Kad Merad. Certains sont présents dans les meetings : Charles Berling et surtout Philippe Torreton qui s’est lancé dans l’épreuve du discours de soutien devant une salle de militants.
Toujours parmi les comédiens, côté théâtre, les ralliements se sont multipliés avec Patrice Chéreau, Lambert Wilson, Philippe Caubère, Guy Bedos, Ariane Mnouchkine ou Samuel Benchetrit.
A part Yannick Noah les chanteurs restent discrets, mais les chanteuses rejoignent davantage Ségolène comme Diam’s, Carla Bruni, Arielle Dombasle, Marianne James et Juliette Gréco.
Côté plumes et intellos, la liste comporte les noms de Jacques Audiard, Philippe Sollers, Erik Orsenna, Jean-Michel Ribbes, Nicolas Rey, BHL, Elisabeth Roudinesco et Mazarine Pingeot, qui est plus qu’un soutien littéraire pour la candidate socialiste. Enfin de nouvelles recrues ont opté pour le camp des socialistes : Geneviève de Fontenay, lassée d’Arlette et Gérard Miller.

Les uns et les autres
Pour les pro-Bayrou, la liste est plutôt masculine et médiatique avec des noms connus de la presse : Alain Duhamel, Philippe Meyer (Radio France) et Jean-François Kahn (Marianne).
Les animateurs du petit écran Patrick Sébastien (France 2) et Laurent Fontaine (TF1) en pincent également pour le candidat centriste.
Trois acteurs le soutiennent aussi : François Berléand, Vincent Lindon et Richard Bohringer.
Si Dominique Voynet réunit autour d’elle Yann Arthus Bertrand, Allain Bougrain-Dubourg, José Bové reçoit les soutiens de Robert Guédiguian et Jean-Pierre Daroussin, Michel Onfray, Jo Le Guen, Thierry Henry, Jean Ferrat, Princesse Erika et Anémone. Plus inattendu : Dieudonné.
Véronique BARDAY. (www.lepetitjournal.com ) 16 avril 2007
9315

Citation : Ne pas confondre interpellations dans le cadre d'émeutes et contrôles d'identité..




Les manifs ça rentre dans le cadre des émeutes?

Parce que ça se gène pas, j'ai souvenir d'une manif sans histoires, ou après avoir étaient canalisés sur un place, ils nous ont gentiment balancer les lacrymos (sympa pour les vieux et les mamans en poussettes), pour après nous disperser manu militari.
9316
Thierry henry soutien José Bové... :roll: tout comme Dieudonné et Pricesse Erika. :?!:

Bové : "Black Powa" :mrg:
9317
Django, t'as oublié onfray c'est quand même une référence et lui il est athé!!!!
9318
Je le connais pas, alors je preferais ne pas le citer. :oops:
9319

Citation : l’animateur Arthur, l’ex-lofteur Steevie et Pierre Palmade.
Outre les amis de la première heure comme Didier Barbelivien, Johnny et Doc Gyneco, d’autres chanteurs se sont ralliés : Faudel, Hallyday (le fils, aussi), Cathy et David Guetta, Enrico Macias et Michel Sardou.


Citation : Emmanuelle Béart, Carole Bouquet, Jeanne Moreau, Elsa Zylberstein, Sylvie Testud, Juliette Binoche, et Catherine Breillat. Les acteurs sont séduits aussi comme André Dussolier, Jamel Debbouze, Michel Piccoli, Pierre Arditi et Kad Merad. Certains sont présents dans les meetings : Charles Berling et surtout Philippe Torreton qui s’est lancé dans l’épreuve du discours de soutien devant une salle de militants.


:8O:

Putain yapaphoto ! :ptdr:
9320
Ouf... :fou:
J'ai cru un instant que ce thread roulait toujours.... :oo: