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Le topic des rebelles de la société

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Sujet de la discussion Le topic des rebelles de la société

Voilà, le titre fait pas sérieux mais c'est voulu.

Environnement, travail, santé, droit, commerce, économie, ...

Le but de ce topic, vous défouler, parler des choses qui vous indignent dans ce système qui est le notre mais aussi des solutions, des alternatives, des espoirs comme désespoir en somme. Donc pas de rebellitude d'adolescent boutonneux, essayons plutôt de pointer des problèmes, des incohérences et surtout des solutions...

Gardons l'humour, et respectons ce qui dont les avis divergent, le but c'est de concentrer plus que de débattre.

Pour commencer je souhaite recommander le visionnage de 2 films très en rapport avec l'actualité :

1- Solution Globale pour désorde locale

Découvrez le vrai visage de l'agriculture et les alternatives. Très intéressant, très vrai, à voir vraiment parce que personne ne se rend compte de l'étendue du problème.

2- Gas Land

Sur l'exploitation du gaz de schiste au USA et ses conséquences, les réactions des responsables sont proprement incroyables.

 

 

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

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En même temps, il faut être dépourvu d'odorat ou de papilles gustatives pour bouffer les ignobles plats de merde qu'ils nous concoctent dans ces supermarchés glaciaux.

Provocateur d'extrême droite 

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pourquoi c'est pas bien Facebook?

Cette fois, je crois que nous sommes complètement ça y est c'est foutu...

113
https://en.wikipedia.org/wiki/Criticism_of_Facebook (je te laisse lire, par contre on va essayer d'éviter de relancer ce débat)
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Surtout qu'ici c'est pas un topic à débat. bave

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

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c'est marrant je pensais que ça pouvait aussi aider les rebelles de la société.....

Cette fois, je crois que nous sommes complètement ça y est c'est foutu...

116

T'as une idée toi ?

Provocateur d'extrême droite 

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Facebook ? Ben ouais, enfin je crois.

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

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Citation de père founasse :

T'as une idée toi ?

oui merci beaucoup mrgreen

Cette fois, je crois que nous sommes complètement ça y est c'est foutu...

119

Triste icon_neutral.gif ...

[ Dernière édition du message le 17/03/2011 à 17:03:08 ]

120
Citation de http://www.marianne2.fr :
Lefebvre passe sous la table

Après l'appel de Marianne « pour la transparence de la carte » des restaurants, Frédéric Lefebvre, le secrétaire d'État concerné est resté bien réservé.

Autrefois porte-parole compulsif de l’UMP, Frédéric Lefebvre s’est mué en ministre laborieux. Alors que les clients désertent les restaurants traditionnels, refusant de se ruiner pour des assiettes prêtes à servir plus ou moins bien décongelées, Marianne a proposé au secrétaire d’Etat en charge du commerce et de la consommation une action simple et concrète : les restaurateurs qui servent des plats qui ne sont pas cuisinés sur place à base de produits bruts et frais devront le signaler sur leur carte. Qui oserait se dresser contre une démarche visant à plus de transparence ? Au nom de quelle conception de la restauration faut-il laisser les consommateurs dans l’ignorance de ce qu’ils mangent ?

Depuis la publication de cet appel, un débat particulièrement vif s’est engagé dans la profession. Certains aubergistes hurlent, d'autres applaudissent. Hélas, subitement discret, Frédéric Lefebvre se dérobe. Ni oui, ni non, bien au contraire ! Faisant répondre par son cabinet, le ministre livre un monument de langue de bois : « Frédéric Lefebvre, secrétaire d'État en charge du commerce et de la consommation a fait de la qualité alimentaire une priorité. Il a notamment engagé des négociations avec l’ensemble des acteurs du contrat d’avenir de la restauration pour développer le label maitre restaurateur. Frédéric Lefebvre juge l’objectif fixé à 3000 labels décernés sur le territoire, insuffisant et souhaite avoir une démarche proactive avec les organisations professionnelles au travers du contrat d’avenir afin que ce label qui repose sur des critères liés à l’utilisation de produits frais, du terroir, non transformés devienne la référence qualité pour les consommateurs. »

En clair, aux clients inquiets sur l’origine et la composition de leur plat du jour, le gouvernement sert une « démarche proactive » au parfum d’impuissance. Du reste, le prédécesseur de Frédéric Lefebvre, Hervé Novelli, avait déjà opposé à la sénatrice Patricia Schillinger une réponse tout aussi insipide.

Logique : les gouvernants, de gauche comme de droite, ont toujours considéré qu’il valait mieux céder aux caprices des aubergistes — et les grands groupes de restauration qui les manipulent— que protéger les consommateurs…

MARIANNE S'ENGAGE POUR LA TRANSPARENCE À LA CARTE

Depuis 1998, la loi réserve l'enseigne "boulangerie" aux professionnels qui assurent eux-mêmes, à partir de matières premières choisies, le pétrissage de la pâte, sa fermentation et sa mise en forme ainsi que la cuisson du pain sur le lieu de vente au consommateur. Or, cette transparence, qui a permis de pérenniser une activité économique menacée par la grande distribution et les fournils industriels, est refusée aux clients des restaurants.

On sait ce qu'est un vrai boulanger, on ne sait toujours pas ce qu'est un vrai restaurateur. Inutile de chercher ailleurs la cause de la désaffection d'une clientèle qui se méfie des auberges, des brasseries et des petits restos.

La baisse de la TVA sur la restauration, qui ne pouvait diminuer les additions que de quelques centimes, a logiquement profité aux empires de la restauration qui gloutonnent les meilleurs emplacements pour y servir des saumons à l'oseille décongelés et des crèmes brûlées au kilo. Les Français n'ont plus besoin de voyager pour avaler de la bouffe à touristes : discrètement livrée par les grossistes, elle est servie partout, à Paris comme dans les villages les plus sympathiques de notre pays.

Une mesure de bon sens permettrait pourtant d'insuffler dans la restauration l'ingrédient qui lui fait défaut, à savoir la confiance. Il ne s'agit pas d'un énième label de qualité. Mais d'une règle de salubrité publique : tout restaurateur a l'obligation, sous peine d'amende, d'indiquer sur sa carte les plats qui ne sont pas cuisinés sur place à base d'ingrédients bruts et frais. Produits surgelés et assiettes toutes prêtes fabriquées en usine seraient dès lors explicitement signalés, laissant au client la liberté de continuer à les consommer, s'il y trouve son compte, mais en parfaite connaissance de cause.

On devine l'argument qui sera opposé par les mauvais professionnels à une telle mesure : le pauvre client, assimilant aliment industriel et produit toxique, fera la grève des restaurants, provoquant faillite et misère. Effectivement, la mesure radicale que réclame Marianne incitera les Français à refuser de banquer pour du bas de gamme. En retour, néanmoins, toute une filière fébrile retrouverait la santé : des agriculteurs mieux rémunérés pour des produits plus sains, des plats de saison, donc plus abordables, des gourmets heureux et des restaurateurs bénéficiaires. Pour une fois, imitons l'Italie, où l'obligation de signaler les produits surgelés n'a pas ruiné le commerce !

La restauration française est aujourd'hui le dernier secteur de l'alimentation où la tromperie sur la marchandise est tolérée. Le contenu des assiettes est-il à ce point inavouable que les lobbys professionnels - et les ministres qui cèdent à leurs pressions - refusent d'en livrer la composition à leurs chers clients ?

Vendredi 11 Mars 2011 - Daniel Bernard - Source : http://www.marianne2.fr