Vive la viande!
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Javier Guante Hermoso
Huitouuuu!
Viens par iciiiiiii!
Petitpetitpetit!
Anonyme
Moi c'est un tic que j'ai depuis que quand j'étais tout gamin, je trouve ça super bon
Jackbrelle
Avec un petit beurre maitre d'hotel-maison ( ail, estragon, persil, échalote )
Sinon ma viande préférée, c'est le faisan sauvage faisandé. Plus trouvable en commerce vu les ( soi-disant ) risque patinanère...
Pour faire ça bien: un faisan complet et mort avec ses plumes et tout. On lui fait gober 2-3 verre de cognac, armagnac voir calva ( ça assainit le tube digestif déjà pas très microbien au départ vu ce que mange monsieur ), le laisser dehors par des T° entre 5 et 10 maxi ou ailleurs aéré une bonne semaine ( y en a qui l'attache pour éviter les fourmi-chat-rats... Le plumer vider reste l'opération pas simple mais faisable ( ne jamais ébouillanter monsieur, ça lui enlève du fumet!)
Avec une sauce cognac, grand-veneur, ou autre : miam! C'est fondant, pas TROP fort, fondant, sauvage... Si on a sous la main quelques morilles séchées...
Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
[ Dernière édition du message le 14/11/2011 à 20:22:35 ]
Pere Founasse
Provocateur d'extrême droite
wildchild666
Sinon, hier, c'était un poulet fermier au thym et au teriyaki. Peau caramélisée, sauce extra, viande tendre et ferme. Un régal, vraiment.
PS : Oui, la volaille c'est aussi de la viande.
- Vous êtes contre tout ce qui a été fait depuis la dernière guerre...
- Vous vous trompez de date. Je suis contre tout ce qui a été fait depuis Adam
Javier Guante Hermoso
j-master
c'est fourbe, je viens de constater que j'avais encore pris 1 kg
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus
Anonyme
Conneries on resto.
J'ai une vingtaine d'années et damnée, et je viens enfin, après d'âpres et intenses préparatifs, de lever une jolie, jolie nénette qui me fait cligner la paupière depuis quelque temps déjà. L'affaire semble prometteuse. J'invite la demoiselle au resto.
Moi, j'aime bien bouffer, bon, sans plus, c'est-à-dire que j'ai encore des choses à découvrir. Je ne sais pas encore que je suis à cinq minutes d'un moment de solitude terrible pour un mâle en plein appel de phares...
Je consulte la carte, mouais, bof, ah si tiens : steak tartare. Tartare ? Je pense à la sauce tartare de la fondue bourguignonne, je lape un coup de pinard dans mon verre, tartare, tartare, barbare, ça, ça va me plaire. J'imagine 800 kilos de barbaque amoureusement disposée dans mon assiette, avec de la frite, de la salade, du jus, de la patate, du riz, tout ce qu'y faut, quoi.
Un steak tartare, garçon! J'en ai jamais bouffé mais je suis un homme, je pète le feu, j'ai une adorable poupée qui me fait de l'œil à ma table, le soleil brilloie, je sens que je vais aimer. En attendant, il me faut continuer à charmer la petite en face de moi, tain, c'est pas le moment de flancher.
Le garçon amène la bouffetance. Mademoiselle a pris une sage entrecôte de veau avec un peu de salade verte, et ah, tiens, voici venir mon steack tart... hein ? merde, le type vient de m'amener un tas de chair rose et tremblotante, toute crue dans mon assiette. Je bronche pas. Tempête sous le crâne mais impassible au dehors. Je me pose des milliards de questions, une seule fait surface et se mue en certitude absolue : y a pas à chier, ce n'est que le début du show, le cuistot doit sûrement venir me faire cuire le machin à table, y a tout un rituel, un brasier, des danseuses nues, je revois la scène du Grand Restaurant où le cuisto vient faire son théâtre devant Louis de Funès, bref le grand pestacle, spa possib autrement... j'attends. Tartare, tartare, barbare, pour sûr que je vais y en mettre plein la vue, à Bébé Rose.
Hein ? Non, non, ma belle, vas-y, mange ton entrecôte elle va refroidir, moi j'attends.
J'attends.
J'attends.
Putain de cuistot, bordel, y vient pas ?
Non y vient pas.
Juste le garçon qui se pointe dix minutes après : vous n'aimez pas, Monsieur ?
- Gné ? Comment ça j'aime pas, mais si j'aime le steack tartare, j'attends juste qu'on vienne me le faire cuire, merci...
J'vais vous dire : le facepalm n'existait pas encore, mais là, sans me vanter, je pense qu'à ce moment précis, il y a eu dans la tête du gars les prémisses de ce qui, des années plus tard, allait devenir le facepalm.
- Monsieur, le tartare c'est cru...
Gulp!
Alors là, mes amis, il faut bien prendre conscience qu'en une fraction de minute:
1. je viens de prendre une honte, mais une honte, devant Câlinette!
2. je crève la dalle, mine de rien j'ai bouffé que du pinard depuis qu'on s'a assis, la Jolie et moi
3. je suis horrifié par le fait qu'il va me falloir bouffer ce tas de viande crue. C'est strictement inimpossible. Surtout que le mec me signale obligeamment qu'on va en prime y casser un n'oeuf cru dessus.
4. la timide demoiselle, qui de son côté a fini son entrecôte/salade, est sur le point de passer en mode je m'emmerde-j'attends
5. il me faut absolument trouver une échappatoire et me relever de ça, là, maintenant, tout de suite
Je ne sais plus, des années après, comment ça s'est fini.
Je crois bien que je suis allé penaudement ramener l'assiette de barbaque, et que j'ai pris une entrecôte normale. Je crois même que j'ai tenu à payer le tartare délaissé par mes soins, par grandeur d'âme.
Je n'ai plus jamais rebouffé de tartare de ma vie.
Moralité: quand on tente une expérience culinaire pour la première fois, éviter de le faire en public. Votre amour-propre vous en sera reconnaissant.
[ Dernière édition du message le 16/11/2011 à 12:22:48 ]
Javier Guante Hermoso
Anonyme
mais le traumatisme est encore trop grand pour que je m'y refrotte...
Jofree
C'est con, tu viens de passer à côté d'un des meilleurs délices de viandard que je connaisse!
+1. Enfin parmi tous les autres...
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