[SONDAGE] Bureau de vote fanzine (2012)
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- 1 Jean-Luc Mélenchon (40 - 30%)
- 2 Je ne voterais pas (23 - 17%)
- 3 François Hollande (19 - 14%)
- 4 Marine Le Pen (11 - 8%)
- 5 Nicolas Sarkozy (9 - 7%)
- 6 Eva Joly (9 - 7%)
- 7 François Bayrou (7 - 5%)
- 8 Je voterais blanc (6 - 5%)
- 9 Jacques Cheminade (5 - 4%)
- 10 Philippe Poutou (3 - 2%)
- 11 Nathalie Arthaud (1 - 1%)
Captain Niglo
Avant j'étais prétentieux, maintenant je suis parfait.
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gromeul
Sarkosky plus sérieux pour réduire la dette alors qu'il l'a creusée depuis qu'il est président, et avec une grosse pelle hein, pas à la petite cuillère...
gromeul
Citation de : gromeul
Sarkosky plus sérieux pour réduire la dette alors qu'il l'a creusée depuis qu'il est président, et avec une grosse pelle hein, pas à la petite cuillère...
Ah non, mais y'a eu la crise, suis-je bête aussi ...
KoalaMan
Si on ne prévoit pas une crise gigantesque comme celle que l'on nous vend, à quoi d'autre de terrible faut-il s'attendre ? Et quel niveau d'incompétence cela dévoile-t'il chez le gouvernant ?
On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.
Pere Founasse
Le modèle scandinave résiste plutôt bien aussi, hein. Y'a pas que la France, l'Espagne et l'Allemagne en Europe...
45% d'impôts, à la source, hauts salaires, économies grâce à la technologie, centralisation numérique/décentralisation physique, gros effort sur l'éducation et le social, bonne intégration des immigrés.
Par contre, faut pas espérer devenir riche à la Bettencourt, tout le monde a entre 2.000 et 5.000€ mensuels, sauf peut-être 1% de la population.
Ca serait cool aussi de parler des autres caractéristiques des pays scandinaves ( qui feraient bondir de peur un socialiste, à savoir :
- privatisation des services publics assez massive
- réduction drastique du nombre des fonctionnaires ( - 45 % en suède par exemple )
- déréglementation des marchés publics
- privatisation partielle du régime des retraites ( une partie des cotisations est investie sur les marchés boursiers )
- système de santé pas tip top
- fonction publique qui se calque sur le privé avec : salaires au mérite, entretiens d'évaluation, formation continue renforcée, évaluation de la qualité des services, contrats temporaires, licenciement en cas de mauvais résultat.
En gros, tu nous fais croire qu'il s'agit d'un paradis socialiste en taisant pas mal de données ( laissant sous entendre que la solution pour le mieux vivre est forcément de gauche ) alors qu'en fait il s'agit plus d'un pays où le capitalisme ( ou son esprit ) a pénétré en profondeur dans les rouages du pays ( bien plus qu'en France par exemple ).
La grande force des pays scandinaves c'est qu'ils ne sont pas mis des oeillères, n'ont pas fait d'idéologie et ont optimisé leur pays afin d'obtenir le meilleur qu'il pouvait obtenir pour leur concitoyen dans un monde qu'ils savent en concurrence.
Le problème d'une grande partie de la gauche c'est qu'elle veut faire du social ( oui, c'est génial ) tout en oubliant que pour financer cela il faut de l'argent et que pour avoir cet argent il n'y a pas 36 000 solutions ...
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/le-nouveau-modele-scandinave_488159.html
Provocateur d'extrême droite
[ Dernière édition du message le 04/05/2012 à 10:44:51 ]
_d j a n g o
Citation :
Le problème d'une grande partie de la gauche c'est qu'elle veut faire du social ( oui, c'est génial ) tout en oubliant que pour financer cela il faut de l'argent et que pour avoir cet argent il n'y a pas 36 000 solutions ...
Genre se financer via notre banque central ? Récupérer nos 1000 milliards ?
Résultats du questionnaire écolo :
KoalaMan
- privatisation des services publics assez massive
Euh, oui, les pharmacies sont ouvertes à la concurrence depuis quelques années, ainsi que les écoles (il peut donc y avoir des écoles privées, mais gratuites pour les enfants).
La police, les hôpitaux, l'armée, le "pôle emploi", les agents du Trésor etc sont toujours nationalisés.
- réduction drastique du nombre des fonctionnaires ( - 45 % en suède par exemple )
Oui, mais qui passent dans le public avec les mêmes avantages/inconvénients, la norme est toujours le CDI ici.
- déréglementation des marchés publics
Exemples ?
- privatisation partielle du régime des retraites ( une partie des cotisations est investie sur les marchés boursiers )
Dans mon cas, 5% de mon capital retraite est placé en bourse, sur des actions à long terme.
- système de santé pas tip top
Là, c'est une blague !! Soins dentaires gratuits pour les enfants jusque 18 ans, 18 mois de congés parentaux (à partager entre le père et la mère), hôpitaux qui marchent bien, urgences propres et "agréables". J'ai eu le malheur de pouvoir expérimenter les hôpitaux suédois, et ils sont laaaargement mieux qu'en France.
- fonction publique qui se calque sur le privé avec : salaires au mérite, entretiens d'évaluation, formation continue renforcée, évaluation de la qualité des services, contrats temporaires, licenciement en cas de mauvais résultat.
Oui, et ? Les syndicats sont assez forts pour pouvoir défendre un salarié mal traité (et il faut déjà y aller pour se faire licencier), les offres de formation au cours de la vie existent et sont adaptées.
On peut parler de modèle socio-libéral, où le pognon est moins important que l'humain.
Des gens qui sont heureux, qui n'ont pas de problèmes de survie, bossent mieux et sont plus rentables pour une entreprise ou un État (moins de jours de maladie, plus de productivité et de créativité, moins de suicides au travail etc).
On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.
-Liam-
Citation :
La grande force des pays scandinaves c'est qu'ils ne sont pas mis des oeillères, n'ont pas fait d'idéologie et ont optimisé leur pays afin d'obtenir le meilleur qu'il pouvait obtenir pour leur concitoyen dans un monde qu'ils savent en concurrence.
C'est aussi, je pense, que les gens sont plus cadrés et disciplinés (un peu comme en Allemagne), avec les bons et les mauvauis côtés: rigoureux OK, respect des règles OK, mais gros moutons de panurge aussi, et parfois moins ouverts du coup.
M'enfin je suis jamais allé en Scandinavie donc j'arrête là mes commentaires.
Un verre à moitié vide est aussi à moitié plein. Un type à moitié intelligent est généralement complètement con
https://soundcloud.com/newcarradio
Pere Founasse
Sarkosky plus sérieux pour réduire la dette eek alors qu'il l'a creusée depuis qu'il est président, et avec une grosse pelle hein, pas à la petite cuillère...
Ah non, mais y'a eu la crise, suis-je bête aussi redface2 ...
C'est exacte. Il y a eu la crise. Je ne comprends pas du tout pourquoi les gens de gauche ne veulent pas accepter que cette crise a pu endetter le pays de manière conséquente ( de 38% selon la cour des comptes ).
Sarkozy a augmenté l'endettement du pays de 2008 à 2009, puis a stabilisé le déficit en 2010 et pour finir à fait baisser le déficit structurel de l'ordre de 0,5 point de PIB.
Mes données viennent de la cour des comptes.
L'autre contradiction de la chose est que les gens de gauche ce sont énormément plaint du fait que le gouvernement ne donnait pas assez d'argent pour les écoles, les hôpitaux, etc. J'entendais beaucoup de " Sarkozy privatiste la fonction publique ", " Sarkozy tue nos écoles", etc.
Or, le fait de donner plus d'argent, surtout si d'un autre côté, l'on n'essaye pas de faire des économies ailleurs, va plus ou moins creuser cette dette ... Donc, il faut savoir ce que l'on veut ...
Provocateur d'extrême droite
[ Dernière édition du message le 04/05/2012 à 11:02:13 ]
greg lefonctionnaire
- fonction publique qui se calque sur le privé avec : salaires au mérite, entretiens d'évaluation, formation continue renforcée, évaluation de la qualité des services, contrats temporaires, licenciement en cas de mauvais résultat.
-Salaire au mérite, on a ça, avec des primes au mérite, et c'est pas nouveau, certe dans des proportions p'tet moindre.
-Entretien d'évaluation, pareil j'ai toujours connu ça.
-Formation continue, c'est obligatoire aussi chez nous.
-qualité, on est comme dans le privé parfois, ISO ch'ais pu quoi chez nous...
-Licenciement, c'est aujourd'hui aussi possible, l'emploi à vie, n'éxiste plus dans l'administration, grace à Sarko.
J'ajoute que dans mon domaine, on a perdu beaucoup de missions, parties au privé.
Malheureusement, pour ces missions, le privé, soit ne sait pas faire, en tous cas, n'a pas de personnel compétent pour les effectuer. Du coup, le gouvernement a permis aux fonctionnaires, sous certaines conditions, particulièrement avantageuses, de cumuler les emplois, et on retrouve ces fonctionnaires, "louer" leurs services au privé et effectuer les missions perdues en gros.
Y'a pas assez de chomeurs encore...
Je suis Charlie
Will Zégal
Je pense que beaucoup de journalistes sont à gauche. Aucune idée de la proportion.
80 % selon une étude qu'avait commandé Marianne.
Je veux bien la source. Parce que la dernière fois que j'ai cherché, j'ai rien trouvé.
Ou plutôt si : tout ce que j'ai trouvé était que ça relevait probablement de la légende urbaine.
Après, c'est pas impossible. Mais la question, c'est quels journalistes.
La question, si on part de ce principe, c'est de savoir pourquoi ils se situeraient plutôt à gauche qu'à droite, alors que leurs revenus et leur niveau social les conduirait plutôt à choisir la droite.
C'est là qu'il y a une énorme confusion. L'écrasante majorité des journalistes sont bien plus proches par le revenu et la position sociale de l'employé de bureau (services) que de la profession libérale ou encore plus de la star télévisuelle.
De plus, ils sont de plus en plus précaires. La proportion de pigistes (statut totalement précaire) a augmenté énormément par rapport aux salariés en CDI.
De fait, l'écrasante majorité des journalistes sont des précaires, mal payés, soumis à une pression économique qui ne leur donne ni le temps ni les moyens de faire un vrai travail journalistique et qui doivent la plupart du temps se contenter de pisser de la copie en suivant les exigeances de leur rédac chef.
Il sont probablement de gauche, mais ne risquent pas de le faire transparaître dans leurs écrits. Ce ne sont quasiment que des exécutants.
Et puis il y a une poignée d'éditorialistes, rédacs chefs et patrons de presse et présentateurs télé qui gagnent très bien leur vie et peuvent faire passer leur opinion, mais elle n'est certainement pas de gauche.
Ce sont des grands bourgeois, proches des pouvoirs (notamment économiques). Ils défendent leur classe et leurs amis.
Enfin, n'oublions pas qu'en France, la presse qui n'appartient pas à l'état appartient à des grosses entreprises ou des grands patrons (Bouygues, Lagardère, rothschild, etc). Enfin, avec le poids énorme (largement majoritaire) de la publicité dans le revenu de la presse, elle ne risque pas non plus de déranger les grosses boîtes. Voir par exemple la masse de pub pour Areva dans les journaux généralistes alors qu'Areva n'a pas d'intérêt à priori à cibler monsieur tout le monde à qui elle n'a rien à vendre. Mais ça permet de tenir les journaux parce que se faire enlever le budget d'Areva parce qu'on en a dit du mal, ça peut couler un journal.
Idem pour EDF qui faisaient énormément de pub bien avant que le marché ne soit ouvert. Il suffit de se demander quel intérêt un détendeur de monopole a à faire de la pub pour comprendre les mécanismes.
Bref, il est possible, voire probable que la majorité des journalistes soient de gauche. Mais que la presse soit de gauche, ça risque pas.
Essentiellement parceque les écoles de journalistes sont à gauche.
Tu voudrais pas argumenter un peu ce que tu avances ?
A lire :
- les nouveaux chiens de garde (Serge Halimi)
- les petits soldats du journalisme (François Ruffin)
N'oublions pas que le problème de la dette est largement dû au baby boom, cela va durer 15-20 ans et ensuite les comptes s'équilibreront (grâce à l'immigration).
Comprendre la dette publique (pour les nuls)
[ Dernière édition du message le 04/05/2012 à 11:01:01 ]
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