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Bingo, point macho !

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Sujet de la discussion Bingo, point macho !
Allez, on ne s'en rend pas forcément compte, mais même ceux qui ne se disent ou ne se croient pas sexistes ont des réflexes et des modes de pensée sexistes.

Histoire de rigoler un peu, je vous propose de les répertorier.
(comme d'hab, je ne donne pas les noms, le but n'étant pas de viser les personnes)

Un premier exemple :
Citation :
image.php
celle là d'image m'agace assez bien aussi

Quand on lui demande pourquoi
Citation :
misogynie à part... quand je regarde ces jeunes gens j'entends les dialogues:
-"docteur spok j'ai un problème au scrabble avec l'écriture de l'équation des intégrales quantiques tridimensionnelles et leur espace temps, j'ai un déphasage interneutronique et mots compte triple!"
-t'as vu quand je bouge le truc là ça bouge le truc làbas!!!"

ou encore, t'as déjà vu beaucoup de sondiers qui laissaient bidouiller leur console pendant un mix?


Evidemment, il ne lui vient pas à l'esprit que l'ingé son ou productrice puisse être la nana et que le mec soit un opérateur son / assistant. Ou encore un stagiaire qu'on a laissé se mettre à la console, mais à qui la nana montre que baisser un peu les aigus sur les overhead, tu vois, ça rentre mieux dans le mix. :-D

[ Dernière édition du message le 09/12/2013 à 11:43:16 ]

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Dites, ça vous scierez les os du cul de faire un sujet "bingo, point raciste" et de laisser celui là tranquille ?

Ou de le renommer "bingo, point discrimination systémique".

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

http://soundcloud.com/djardin

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[ Dernière édition du message le 01/08/2019 à 11:46:10 ]

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Citation de Infierno :
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[ Dernière édition du message le 01/08/2019 à 11:57:50 ]

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Hors sujet :
du coup, désolé pour la poursuite du HS

Juste une considération d'AFien potentiellement victime de vrai racisme en tant qu' "arabe du Pub"

J'ai un nom exotique, rive sud de mare nostrum.
Pas forcément la gueule qui va avec.

Du coup, je n'ai presque jamais été victime de racisme.
Mais les fois où ça m'est arrivé, je peux vous dire que c'est d'une violence tout bonnement incroyable.

Parce que ce que l'on voit dans le regard de l'autre, c'est sa propre disparition en tant que sujet.
Ça a l'air pompeux, mais on voit le mépris qui surgit d'un coup, agressif ou pire indifférent.Et ce n'est pas lié à une parole, une situation. On est dans la categorisation ontologique pour parler savant, ou categorisation zoologique en fait.;)

En plus de l'aspect institutionnel rappelé par Duch et CB, le vrai racisme porte en lui un mépris et un sentiment de supériorité, avec un arbitraire tel, qu'il échappe ensuite à toute argumentation, tout acte.

Dans le regard d'un flic, d'une petite ado ou d'un confrère journaliste, ce que j'ai vu, en une fraction de seconde se dérouler en entendant mon prénom, c'est que je devenais quelque chose d'inférieur, d'invisible, qui me sortait d'une interaction normale.

Et là, je ne suis pas dans la parano. J'ai tellement été peu victime de racisme que ces quelques cas m'ont vraiment frappé.
Comme m'a frappé à quel point c'est déstabilisant, étonnamment violent, de se sentir rabaissé, de facto, sans possibilité de rééquilibrer cette asymétrie.

J'imagine le cuir qu'il faut se constituer, quand on porte des origines extra-européennes sur sa tronche !

Dans le fameux racisme anti-blanc, il n'y a en rien, ce sentiment de supériorité réelle.
De l'hostilité, de la haine, du ressentiment, de la stupidité, voire si on veut parler finement, un ersatz de supériorité communautariste lié à la contre-culture badass de cité (on sait se battre nous, on n'est pas des fragiles ).

Mais en tant que binational, maghrebo-armoricain, pas beur pour le coup puisque né là-bas, ce que je vois des Molenbeek-cities, c'est des gars dans une putain de souffrance identitaire :8O:

Et il n'est évidemment pas anodin de voir comme ils se conforment aux standards de beauté européens : cheveux défrisés, sacralisation de la peau claire. Combien de fois ai-je entendu, lors d'une naissance, "il est beau, il est clair" ou ce mec "il est canon , il a les yeux verts " ..

Et je pourrais raconter des tonnes de discussions avec des copains d'enfance, des gens d'ici, etc...maghrébins.
Combien de fois, est apparu ce qu'il faut bien appeler un complexe d'infériorité, terrible à entendre. Et quand j'essayais de
contre-argumenter, on me répondait "mais toi, ta mère est française, c'est pas pareil"

Bref, le "racisme anti-Blanc" est pour moi, un contre-sens total.
Je comprends qu'on puisse avoir une impression de cet ordre, mais on est très loin de ce qui constitue le racisme : l'infériorité raciale qu'on attribue spontanément à son interlocuteur.
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Djardin: y'a un bingo point racho
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Citation de Infierno :
Citation :
Tu n'as jamais eu une mère qui débarque chez toi (chambre d'étudiant, ou premier appart' avec ta copine), et qui, en vociférant gentiment ou pas, attrappe le contenu de la corbeille à linge en disant que décidément si tu as grandi tu n'es encore qu'un gamin pas capable de gérer les tâches du quotidien?


Non.

Citation :
Et CA, c'est macho???


Le raconter si ça t'es arrivé, non.

Afficher ça publiquement sur un camion et contribuer à propager même involontairement l'idée que c'est le comportement / la place normale et attendue de la mère de famille, oui.

Vous faites des efforts démesurés pour ne surtout pas faire la distinction et comprendre.


Ah, on va enfin pouvoir revenir sur le machisme!

Pas d'effort démesuré de ma part, ce n'est pas du tout mon combat, crois-moi, j'ai d'autres chats à fouetter. Je suis toutefois surpris que tu sembles faire une fixette sur cette camionnette dans laquelle tu vois un souhait (que tu présupposes) de réduire une mère de famille au rôle de Mère Denis, seule capable de mettre de l'ordre dans une maison.

En quoi ce rôle aurait-il quelque chose de méprisable, et de réducteur? Evidement que des femmes sont aussi directrices du marketing, chercheuses, ou que sais-je encore, mais ta vision de la chose semble dire que la pub sur le fourgon là, c'est un déclassement de la femme; pire, un cantonnement à son rôle de maman! Maman, ce serait donc la loose, voire la honte... En l'occurrence, je trouve cette analyse ultra violente.