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Rationnel / irrationnel, frontières de l'inconnu

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Sujet de la discussion Rationnel / irrationnel, frontières de l'inconnu
Citation de Jackbrelle :
Aucune question technique dans cette discussion : Qu'est-ce qui différencie le rationnel de l'irrationnel? Je rappelle qu'on se demandait s'il était bien rationnel de préjuger des choses hypothétiquement non-encore découvertes (préjuger dans un sens comme dans l'autre donc).
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Tu m'as l'air à crans, cyar, aujourd'hui.
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J'ai personnellement du mal à transposer ce qui s'est supposément fait à l'époque, avec ce qui se fait aujourd'hui. Je reste bien sûr persuadé qu'on mange trop de viandes, mais c'est surtout rapporté à une existence le cul bien au chaud, qui ne manque rien.
On en parlait hier entre collègues, au sujet du stress. La plupart du temps, le stress du quotidien n'a pas de fondement réel, ça ne tient pas la route. On ne va pas mourir (tout de suite), on ne va pas subir de famine, on ne va même pas avoir mal, si jamais le document x47Z22 n'est pas correctement réalisé dans les temps. Et pourtant, on se met la pression, on se reçoit de la pression, on en transmet... c'est bien dérisoire, en finale.

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

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C'est clair que ce n'est clairement pas transposable. C'est pas non plus juste une question de régime alimentaire mais également de mode de vie avec des trucs qu'on ne trouverait absolument pas acceptable tel que l'infanticide (l'auteur en touche quelques mots la-dessus d'ailleurs) pour preserver la cohesion du groupe.
73
Citation :
Tu m'as l'air à crans, cyar, aujourd'hui.

Non, si tu dis ça pour la remarque dans le thread des films, c'était juste pour faire remarquer que la balise spoiler est plutôt bien pour pas gacher le plaisir des autres au cas ou on voudrait regarder le film;)

Citation :
au sujet du stress. La plupart du temps, le stress du quotidien n'a pas de fondement réel, ça ne tient pas la route

Pas vraiment d'accord car en fait, ce qui stresse l'homme moderne n'a rien à voir avec ce qui stressait homo sapiens.
En fait, ce qui nous stresse, c'est la complexité des situations et l'abondance de stimuli.
Il y a 100 ans, les conditions de vie étaient austères mais les gens avaient des vies moins complexes et dans des conditions de vie normales (pas de pauvreté), ils étaient plus heureux car leurs vies étaient plus simples.
C'est ma conclusion et celui de mon arrière grand mère, qui est né à la fin du 19eme siècle et qui a connu tous les progrès modernes.

 

 

74
Et l'absence de gratification personnelle. C'est très différent de trimer comme un malade pour un truc qui te reviendra directement de trimer comme un malade au bénéfice d'un autre qui te laissera quelques miettes en échange.
75
Citation :
Pas vraiment d'accord car en fait, ce qui stresse l'homme moderne n'a rien à voir avec ce qui stressait homo sapiens.
En fait, ce qui nous stresse, c'est la complexité des situations et l'abondance de stimuli.

Ce n'est pas ce que j'ai appris (j'ai pas envie d'être péremptoire) : on serait plus dans la distorsion entre un réflexe reptilien disproportionné et une situation prise avec trop peu de recul.
Exemple à la con : je passe devant le bureau de mon chef, ce matin, il regarde son écran, je lui dit "bonjour", il ne me répond pas.
La première réaction qu'aura un employé de bureau moyen, c'est du stress. "merde, il m'en veut ? J'ai fait un truc qui va pas ?..." (etc.)
C'est la première réaction, et elle est négative, parce que pilotée par le cerveau reptilien.

Bref, c'est ce qu'on m'a appris.

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

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+1
Je crois que ça rejoint ce que tu dis, mais, pour moi, ce qui me gonfle le plus dans mon taf, c'est surtout l'absence de résultat concret, visible de mon travail. Je crois que c'est quelque chose dont se plaignent beaucoup de gens faisant des métiers administratifs, informatiques, etc.
Un métier terre à terre permet d'apprécier dans l'instant le fruit du travail fourni. Mais je n'en fait pas une généralité, c'est mon ressenti à moi.

Citation :
Ce n'est pas ce que j'ai appris (j'ai pas envie d'être péremptoire)

Ce que j'expose à propos du stress généré par le trop plein de stimuli et la complexification de notre environnement, je suis assez d'accord, mais c'est surtout le résultat d'études récentes de psycho-sociologie.

 

 

[ Dernière édition du message le 03/08/2016 à 11:14:37 ]

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Citation de Mort :
Et l'absence de gratification personnelle. C'est très différent de trimer comme un malade pour un truc qui te reviendra directement de trimer comme un malade au bénéfice d'un autre qui te laissera quelques miettes en échange.


+1, il parait que les professions les plus stressantes sont celles qui ont un rapport risque / gratification le plus défavorable.

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

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Moi ce que j'en disais, c'était surtout pour glisser que j'étais encore plus sexy qu'avant...icon_mrgreen.gif

 

Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.

 

 

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Citation de cyar :
+1
Je crois que ça rejoint ce que tu dis, mais, pour moi, ce qui me gonfle le plus dans mon taf, c'est surtout l'absence de résultat concret, visible de mon travail. Je crois que c'est quelque chose dont se plaignent beaucoup de gens faisant des métiers administratifs, informatiques, etc.
Un métier terre à terre permet d'apprécier dans l'instant le fruit du travail fourni. Mais je n'en fait pas une généralité, c'est mon ressenti à moi.


mais carrément. Le "bullshit job", c'est la mort.
Bon, copain, quand est ce qu'on monte un vrai truc ? :-D

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

80
Citation :
Bon, copain, quand est ce qu'on monte un vrai truc ?


Je te l'ai déjà proposé! ;)
Par contre, on est un peu loin, là...

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