Réflexions autour du phénomène ovnis et problèmes connexes.
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oryjen
Je n'ai lu pratiquement que ça pendant 3 ans. Un peu chaque jour. C'est dire que j'ai pu garder le "nez dans l'affaire", et réfléchir.
Je commencerai demain matin une sorte de synthèse de ce que j'ai pu apprendre, et pour finir (à moins que je n'en mette partout comme d'hab ) je tâcherai de donner mon sentiment.
Pas question de "conclusions", je n'en sais pas assez.
Vous êtes courtoisement invités à venir discuter le bout de gras, poser questions et réflexions, à condition que le sujet vous intéresse évidemment.
Si on peut éviter le sarcasme gratuit (et mal informé) à base de petits hommes verts, c'est mieux.
D'emblée, je peux dire que déjà peu favorable à cette version bé-bête au départ, cette lecture au long cours n'a fait que m'en éloigner encore davantage...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Traumax
Honnêtement, y'a trois raisons pour moi :
1- j'ai pas le temps de lire tes pavés
2- j'ai pas d'intérêt suffisant pour le sujet
3- je vois bien le travail que tu as fourni et que le sujet te tiens à coeur, et je respecte ça.
Pour le reste, amuse toi bien
oryjen
Merci. Il y a une part de profit pour moi effectivement dans ce "travail": Avoir à raconter m'oblige à poser la réflexion d'une manière construite. Le genre de truc que j'ai beaucoup de mal à faire moi-même sans sollicitation externe.
Bon à part ça, le respect du travail c'est un truc de vieux réac' chteu signale...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 29/09/2018 à 18:54:39 ]
Traumax
Tiens par exemple: Planet opère une flotte de 200 small sats pour faire de l'imagerie
https://www.planet.com/company/approach/
Citation :le respect du travail c'est un truc de vieux réac'
Ca fait longtemps que je ne suis plus jeune
[ Dernière édition du message le 29/09/2018 à 19:03:50 ]
Dr Pouet
> 3- je vois bien le travail que tu as fourni et que le sujet te tient à coeur, et je respecte ça.
Pareil. Et puis de la même manière qu’il n’est ni sympathique ni utile d’aller perturber des sujets de discussion sur des styles de musique qu’on n’apprécie pas du tout, je considère qu’on peut laisser discuter entre eux de gens sur des sujets comme celui-là.
En plus c’est aussi le genre de discussion que j’ai avec Founasse (faut que je l’appelle, ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu) ; et le but n’est pas de se disputer pour faire « gagner » son point de vue.
[ Dernière édition du message le 29/09/2018 à 19:54:13 ]
Anonyme
suite au départ d'anatone et au retour de cloudbreak, j'ai décidé d'ajouter un miracle en m'excusant d'avoir modestement pourri ce fil qui ne m'intéresse par ailleurs pas du tout.
oryjen
Excuses acceptées de très bon coeur!
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Buzzless
La suite !
Drôle, pertinent, ou informatif qu'y disaient ... Et sans fautes !
oryjen
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
oryjen
Je continue, comme annoncé et comme convenu, à ne me faire ici que l’écho d’informations trouvées dans la revue. Tout ce qui, à ce stade du « récit », peut paraître interprétation de ma part, n’est qu’effort de synthèse.
Bien sûr, on ne puise la possibilité de synthétiser que dans ce qu’on est.
Cette synthèse-là porte ma trace, et peut-être ici ou là annonce déjà d’une manière prématurée un genre de conclusion.
C’est dit.
Dans l’attitude des autorités face au phénomène, on distingue 3 périodes, 3 sortes de positionnement assez distinctes :
-Jusqu’en 1918, en remontant le temps, nous avons des journaux, puis des chroniques.
Ces textes publiés se font assez largement l’écho de phénomènes aériens extrêmement bizarres pour que nous comprenions deux choses : premièrement le phénomène, y compris dans certaines de ses formes, n’est nullement attaché à l’époque moderne ; deuxièmement, personne n’a empêché la publication des récits qui en furent faits, y compris sous l’ancien régime, période au cours de laquelle la « liberté d’expression » ou la « liberté d’informer » n’étaient pourtant même pas un rêve.
Or, au cours de cette période, nonobstant les soi-disant radicaux changements sociétaux occasionnés par la révolution de 1789, l’église est étroitement intriquée au pouvoir politique.
La position de l’église face à ces évènements est claire, ferme et constante : Malgré le sentiment exprimé par certains témoins, ou certaines mouches du coche, l’église dénie absolument la possibilité que ces manifestations puissent être d’origine divine. Pas plus qu’elle ne se risque à y dénoncer l’œuvre du Malin…
Officiellement, il ne peut s’agir là de phénomènes religieux.
Pour autant, on n’en interdit pas la publication. Les cieux sont quelquefois le théâtre d’évènements mystérieux que la science des hommes et celle des prélats échoue à expliquer.
-En 1918, fin de la première guerre mondiale. On ne peut plus attribuer la paternité du phénomène, comme ce fut le cas en Europe durant la guerre, à d’éventuelles manigances ourdies outre-Rhin… De toute manière, les récits américains et néo-zélandais relatifs aux apparitions de l’Airship de 1897 (dont je vous ai parlé au précédent chapitre) et autres phénomènes, infirment ces soupçons.
Un peu avant 1930 c’est le début de la vague d’observations en Scandinavie d’avions et de fusées fantômes.
Une immense partie de la planète vient de disparaître aux yeux du monde.
Les Etats-Majors tournent à l’Est leurs regards inquiets… Que se passe-t-il derrière le Rideau de Fer ?
Dès lors, on soupçonne de plus en plus les Russes d’être à l’origine, par le biais d’inventions technologiques exotiques, des observations rapportées.
Durant cette période, et jusqu’en 1947, les autorités jouent franc jeu sur la question avec l’opinion publique : On ouvre des enquêtes officielles, le sujet est largement traité dans les journaux, d’une manière franche et ouverte qui contraste étrangement avec la raillerie et le déni systématique avec lesquels les média d’aujourd’hui parlent du phénomène.
A partir de 1939, comme il se doit on soupçonne plutôt les Allemands, tandis que les Allemands, on l'apprendra plus tard, soupçonnent les Alliés.
Jusque deux ans après la guerre, les soupçons perdurent : Ont-ils été totalement vaincus ?
Le monde reste traumatisé par l’avancée technologique des dernières « Wunderwaffen » imaginées par les Nazis : Outre la découverte stupéfiante de l’avion-fusée stratosphérique DFS 228/346 dont un prototype a déjà été testé en vol plusieurs fois, et dont la version 346 entièrement métallique sera mise au point et utilisée avec succès dès 1947 en URSS, et du projet d’avion orbital intercontinental « Silbervogel », à quelques détails près, il y a déjà tout ce qu’il faut dans les dernières versions de la fusée V2 pour en faire un véhicule spatial.
Son inventeur, Werner Von Braun, exfiltré en grand secret aux USA dès les derniers combats dans le cadre de l’Opération Paperclip (https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Paperclip), ne fera que peaufiner sa fusée pour en faire le premier lanceur à quitter l’atmosphère terrestre. Fort de cette extraordinaire percée, il deviendra le premier directeur de la NASA.
« En grand secret », car dès l’avant-fin de la guerre, la possession de la technologie allemande se dessine comme un enjeu stratégique majeur pour les toutes premières années d’après-guerre.
La fuite des cerveaux allemands vers l’Amérique a pour pendant exact la fuite d’autres cerveaux allemands vers l’URSS. On en oublie évidemment de se poser des questions sur la moralité dont cette matière grise a pu être le siège durant les années de nazisme… Ces gens, en acceptant de travailler ici ou là, et de livrer des documents techniques, ont acheté le voile pudique qui couvrira leur participation, voire leur adhésion, à l’immonde projet des nazis.
Bref, très peu de temps après les USA, l’URSS dispose elle aussi d’un lanceur spatial.
- En 1947, aux USA, tout bascule. C’est cette année-là, pour une raison inconnue, que l’attitude des autorités américaines change du tout au tout à propos des ovnis.
A partir de ce moment, dans un souci affiché d’étude objective et scientifique du phénomène, les commissions se succèdent, passent les faits à la moulinette, travestissent ouvertement les témoignages, et proposent systématiquement des explications grotesques, la plupart du temps sans la moindre vérification sur le terrain.
L’astronome J. Allen Hynek, sceptique reconnu sur la question, est recruté pour conduire certains de ces projets d’investigation.
A l’étude des faits, il change radicalement d’opinion et quitte ces commissions « d’étude » en dénonçant publiquement leurs agissements. Il fonde alors le « Collège Invisible », qui rassemble des scientifiques honnêtes désireux d’étudier sérieusement la question. https://fr.wikipedia.org/wiki/J._Allen_Hynek
L’attitude officielle des autorités américaines au sujet des ovnis ne changera plus. Seront même, lors de cas particulièrement gênants, dépêchés les fameux Men In Black pour intimider, menacer, voire même dans quelques cas attestés de visu, faire disparaître les témoins.
Même la pression du maladroit président Jimmy Carter, qui avait fait une observation et désirait faire changer les choses sur la question, n’y pourra rien changer.
On a prétendu, sur la (faible) foi de témoignages oraux, que quelque temps avant son assassinat, JFK avait annoncé son intention très ferme de mettre fin au cover-up officiel sur la question des ovnis.
Tous ces faits sont rapportés dans la revue par le biais d’enquêtes menées principalement par Jean Sider, qui a des contacts aux USA parmi des personnes ayant accès à des documents officiels partiellement ou totalement déclassifiés dans le cadre du FOIA (Freedom Of Information Act), un décret de 1966 sur la liberté de l’information.
Les documents sont cités, analysés, recoupés, et systématiquement reproduits dans la revue en fin d’article. Il s’agit de documents officiels fournis par l’administration ; à moins de donner dans le complotisme le plus échevelé, il est impossible de douter de leur provenance ou de leur authenticité.
Vu l’attitude générale des autorités américaines à propos du phénomène, il est par contre permis de douter de leur véracité… nous y reviendrons.
En France il faut attendre la vague de 1954 et l’énorme battage médiatique auquel elle donna lieu, pour voir l’attitude des autorités prendre le même chemin.
Par bien des côtés, le GEPAN (aujourd’hui GEIPAN) créé en 1977 par l’ingénieur aéronautique Claude Poher sous la houlette très officielle du CNES, ressemble fort aux différentes commissions-bidon américaines des années 50. Ses activités ont l’amusante particularité d’être raillées à la fois par les ufologues et les ufo-sceptiques !
Pour une raison qu’il ne révèlera jamais, Claude Poher quitte le GEPAN en 1978.
Il sera remplacé par le mathématicien Alain Esterle, qui à son tour démissionnera en 1983 sans fournir publiquement d’explication. Après son départ, sous la direction de Jean-Jacques Velasco, les ojectifs réels du GEPAN deviennent tout autres https://rr0.org/people/e/EsterleAlain/
Aujourd’hui l’attitude des autorités françaises suit toujours cette ligne.
Cette position officielle sur le sujet suffit largement au public qui, au lieu de s’informer, entonne en chœur la position oublieuse des faits adoptée par les autorités.
A suivre…
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 03/10/2018 à 11:12:21 ]
oryjen
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
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