Café des sports: analyse et commentaire de l'actualité sportive

Citation : Heureusement qu'on a Materazzi sinon on aurait vraiment perdu sans rien à se mettre sous la dent comme excuse.

Citation : Si -> le fait que la décision se fasse sur une série de tirs au but, je trouve ca particulièrement grotesque pour une coupe du monde. Enfin, c'est un point de vue personnel.

Citation : Tout au long de la rencontre, Marco Materazzi, qui était chargé de surveiller Zidane dans la surface de réparation, avait apparemment continuellement matraqué le capitaine français de paroles indélicates,voire même injurieuses, que le milieu de terrain français a longtemps fait de négliger.

Toutefois, après cette séquence, Zidane a signalé à Materazzi, en lui montrant la manche de son maillot:


- " Ordinanza de tirare il costume !... " (arrete de me tirer le maillot!!)


Déclaration à laquelle réponds Materazzi :

- " Taciti, enculo, hai solamente cio che merite..." (Tais toi enculé, tu ne reçois que ce que tu mérites...)

- "si e cio..." (oui....c'est ça...)


C'est à ce moment que Zidane s'éloigne quelque peu du défenseur italien, qui poursuit, dans son dos :

- "meritate tutti ciò, voi gli enculato di musulmani, sporchi terroristici" (vous méritez tous ça, vous les enculés de musulmans, sales terroristes)

Citation : J'aime bien l'histoire de la vidéo pas légale et de l'intervention de SOS Racisme. Là on nage dans la bonne excuse bien foireuse

Citation : Concernant le problème de la vidéo: ben en fait je trouve ça très bien que la vidéo ait permis de sanctionner ce geste. Par contre, j'ai un petit problème avec les très nombreuses erreurs d'arbitrage du début de mondial (pauvres Africains !) qu'il aurait été tout aussi simple de corriger avec la vidéo. Alors bon, on va pas demander de refaire l'histoire, mais plutôt de se servir de cet exemple pour réformer l'arbitrage, pour éviter que ce soit pareil dans 4 ans...

Citation : s'il est prouvé que des propos racistes ont été tenus, c'est pas parce que c'est sur un terrain de foot qu'il faut laisser faire. Mais comme on ne sait rien, et qu'il y a peu de chances qu'on ait un jour des preuves...

Citation : Je crois que malheureusement, la pratique consistant à insulter le joueur d'en face pour chercher à lui faire péter les plombs est très courante.

Citation : Je crois que malheureusement, la pratique consistant à insulter le joueur d'en face pour chercher à lui faire péter les plombs est très courante.
ça fait partie des comportements parasites (comme la simulation ou le tirage de maillots) dont le football est envahi, à mon grand dam.

Citation : faut avouer que le coup de boule de zidane, c'est un peu plus rare. et plus voyant. mais pas forcément plus vicieux.

Citation : et Materazzi est un sombre sire, de la trempe d'un Di Canio, pour ceux qui connaissent.

Citation : Une des hypothèses les plus souvent avancées serait que des propos racistes liés aux origines kabyles de Zidane auraient été prononcés. L'Italien serait même allé jusqu'à le traiter de "sale terroriste". Ce que Materazzi a démenti catégoriquement, affirmant qu'il ne savait "même pas ce que ce mot veut dire".

Citation : LES BLEUS ENTRE REGRETS ET ESPOIRS

BERLIN (Reuters) - Le rideau est tombé dimanche sur le Mondial 2006, livrant une finale pleine de frustation et de regrets pour la France mais également quelques raisons d'espérer en l'avenir.

La génération Zidane s'en est allée dans les larmes et la disgrâce de son héros, dont le tempérament imprévisible l'a une nouvelle fois emporté sur son génie incontestable.

La victoire de l'Italie (5-3 aux tirs au but) devrait longtemps rester dans la mémoire collective comme une flagrante injustice au vu d'un match que les Français ont largement dominé.

La France va désormais jouer sans son Zizou et surtout sans se dire qu'il pourrait revenir quand des jours de disette ne manqueront pas de se présenter.

Les Bleus pourront retenir, en s'inspirant de l'Italie, qu'une finale de Coupe du monde cela se gagne avec tous les armes à sa disposition et non pas seulement avec du talent et du courage.

Raymond Domenech, plusieurs fois prêt à pleurer lorsqu'il s'obligea à rester sur le terrain pour assister au sacre de ses adversaires, n'a voulu retenir que la déception de ne pas avoir gagné.

Pourtant, le coach français, sans cesse contesté depuis sa prise de fonction en juillet 2004, peut croire que, s'il n'a pas connu le Grand Soir, il y aura pour lui et pour l'équipe de France des lendemains qui chantent.

Si l'on fait abstraction de la finale, la France a réussi un parcours remarquable dans cette Coupe du monde.

LES HERITIERS

La comparaison est certainement difficile mais ce que les Français ont accompli en Allemagne est peut-être plus fort que ce qu'ils avaient réussi en France en 1998.

D'abord parce qu'ils ont réussi à définitivement chasser les fantômes qui les hantaient depuis le désastre de 2002 et qu'ils ont fait preuve de ressources mentales insoupçonnées après le demi-échec de 2004.

Ensuite parce que cette équipe, que tout le monde croyait rattrapée par l'âge avancé de ses cadres, a réussi à renaître de ses cendres, à retrouver une seconde jeunesse pour se bâtir une histoire improbable.

L'incompréhension était le sentiment le plus largement répandu après les matches nuls concédés face à la Suisse et la Corée du Sud au premier tour.

L'admiration était de rigueur, une fois franchi l'obstacle du Togo et débutés les matches à élimination directe.

Les victoires sur l'Espagne, le Brésil qui n'était pas tout à fait lui-même, puis le Portugal ont donné aux Bleus une identité dont ils devront se servir dans un avenir proche.

La génération Zidane qui s'en va emporte avec elle des joueurs aussi précieux que, Thuram, Barthez ou Makelele.

Toute la question est de savoir si les Willy Sagnol, Patrick Vieira, William Gallas, Alou Diarra, les Lyonnais Eric Abidal et Florent Malouda ou encore Franck Ribéry peuvent devenir les dignes dépositaires de cet héritage.

L'idée maîtresse qui s'est imposée au cours des sept semaines qu'ils ont passé ensemble fut que les ego devaient être mis de côté et que la solidarité restait une valeur maîtresse, sinon fondatrice.

"J'avais une conviction. Je savais ce dont cette équipe était capable", a affirmé Domenech, dans un accent de sincérité. "Il valait que quelqu'un ait cette conviction et moi, je suis payé pour ça."

Sur son avenir, le stratège français s'est montré d'une remarquable discrétion, hormis qu'il part en vacances bientôt.

Dans moins de deux moins débute une nouvelle aventure: celles des qualifications pour l'Euro 2008 avec comme adversaire, l'Italie, championne du monde.

C'est plus qu'un défi qui se dresse sur la route de l'équipe de France.

Citation : affirmant qu'il ne savait "même pas ce que ce mot veut dire"