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Citation : "Parfois, je suis déjà fatigué avant de toucher mon premier ballon !"

Citation : Foot -L1 -PSG-OM : Diouf parle encore de boycott

Lors d'un point presse à la Commanderie, jeudi, le président de l'OM, Pape Diouf a dénoncé «l'inconscience et un soupçon d'incompétence» des dirigeants parisiens et a de nouveau menacé de boycotter le match, prévu dimanche, si le Paris-SG ne fournit pas aux supporteurs marseillais le quota de places dû et si leur sécurité n'est pas assurée.

Selon le président de l'OM, le PSG a «commis une faute énorme» en vendant le solde du quota de billets que le règlement prévoit de réserver aux supporteurs visiteurs. Des billets donnant accès à la tribune normalement réservée aux supporteurs marseillais, «provoquant ainsi une proximité dangereuse entre supporteurs».

Au Paris-SG, le responsable de la communication, Jean-Philippe d'Hallivillée dément : «C'est faux ! Ce sont deux espaces distincts. Le PSG n'a pas vendu ces places dans un espace visiteurs, c'est un espace grand public que l'on transforme en visiteurs quand les demandes nous arrivent en temps et en heure. Il n'y a aucun problème de sécurité, et Guy Cazadamont, le responsable de la sécurité de l'OM est venu hier (mercredi) pour le constater», a t-il indiqué.

Le compte n'est pas bon
A l'issue d'une première demande, les supporteurs marseillais ont reçu 1000 places, selon l'usage des dernières années entre les deux clubs. Mais les supporteurs marseillais ont souhaité obtenir un second contingent de 1000 places, «conformément au règlement qui leur accorde 5% du total des places, soit 2000 places», selon Diouf. Cette demande a été refusée par le PSG qui a indiqué à l'OM les avoir déjà vendues. «Dans un souci d'apaisement», l'OM a baissé sa demande supplémentaire à 500 places. En réponse, le PSG a proposé «150 places supplémentaires, mais cela ne fait pas le compte», a ajouté Diouf.

«L'OM a demandé 1000 places le 24 février, et a envoyé un fax le 27 février demandant 500 places supplémentaires. Mais le délai était passé, et on ne pouvait pas leur donner, malheureusement», a expliqué Jean-Philippe d'Hallivillée. Interrogé sur les menace du club phocéen de ne pas disputer la rencontre, le dirigeant parisien a répondu: «chacun est libre de faire ce qu'il veut». Le match a déjà commencé...