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Citation : Pour affronter l'Ecosse et les Iles Féroé, Raymond Domenech a fait appel à huit joueurs de l'Olympique Lyonnais. Pas vraiment une surprise tant le club rhodanien domine son sujet. Pour autant, si les Gones sont en nombre cette semaine à Clairfefontaine, leur influence reste limitée.

Gérard Houllier n'a guère d'atomes crochus avec Raymond Domenech. L'ancien sélectionneur de l'équipe de France s'est récemment plaint d'un "manque de considération" de la part du patron actuel des Bleus. Si l'entraîneur de l'Olympique Lyonnais se sent délaissé par son confrère, ses joueurs ne peuvent pas en dire autant. Vice-championne du monde, l'équipe de France a la culture de la gagne. L'Olympique Lyonnais également. Ce n'est donc pas surprenant de retrouver huit membres du club rhodanien du côté de Clairefontaine cette semaine.

Dans le désordre, Raymond Domenech a décidé de s'appuyer sur Sylvain Wiltord, Grégory Coupet, Florent Malouda, Eric Abidal, François Clerc, Jérémy Toulalan, Alou Diarra et Sidney Govou. N'en déplaise à Gérard Houllier et Jean-Michel Aulas, le Lyonnais est la valeur sûre du marché. Pourrait-il en être autrement ? Non. Comme l'Olympique de Marseille du début des années 90 qui avait nombre de ses joueurs en équipe nationale et avait même réussi le tour de force d'avoir huit de ses membres sur la pelouse lors d'un Pologne-France (durant sept minutes) amical en août 1991, l'Olympique Lyonnais pose sa patte sur l'équipe de France. Et c'est bien logique.

"C'est une fierté"

"Ce sont des joueurs qui jouent au plus haut niveau, qui disputent des matches de Ligue des Champions, analyse justement Raymond Domenech. Mais si c'était à Paris, Nantes, Marseille... ce serait pareil." Seul désavantage, qui n'en est cependant pas un pour le moment, Raymond Domenech est forcément guidé par les choix de l'entraîneur de l'OL qui, s'il met un joueur au ban de son onze type, influencera forcément celui du sélectionneur des Bleus. "Je ne suis pas lié par ses choix mais cela m'oriente. Je serai cependant obligé d'en tenir compte à un moment ou à un autre ".

Pour le moment, Raymond Domenech n'a pas ces soucis. Et les Lyonnais non plus qui sont plus que satisfaits d'être en supériorité numérique par rapport aux autres équipes. "Huit joueurs, ça représente un bon pourcentage. C'est une fierté, assure Grégory Coupet .Cela permet d'avoir des automatismes". Des automatismes et peut-être un peu de pouvoir ? A l'image de l'ancienne colonie marseillaise, celle des Italiens ou des Anglais plus récemment ? Pas vraiment. Une raison à cela : mis à part Sylvain Wiltord, qui a déjà 90 sélections au compteur et qui arpente les couloirs du château de Clairefontaine depuis février 1999, les autres Lyonnais ont moins de trente capes.

Du coup, l'influence est encore limitée. Et ce n'est pas le bleu des Bleus Jérémy Toulalan qui dira le contraire. "Quel pouvoir peut-on avoir ? C'est vrai, il y a beaucoup de joueurs de l'OL mais la plupart ne font pas partie des anciens. Cela dit, ça aide à se sentir à l'aise." Grégory Coupet fait le même constat. A la différence près que l'ancien gardien de but de l'AS Saint-Etienne est persuadé que l'hégémonie rhodanienne est à venir. "Les plus anciens Bleus ne sont pas à Lyon. Cela dit, Eric Abidal et Florent Malouda, qui forment pour moi la meilleure paire du monde sur le côté gauche, peuvent devenir des tauliers ." Difficile de donner tort à Grégory Coupet. En équipe de France, l'avenir leur appartient. Comme à quelques autres Lyonnais.

Citation : Selon le quotidien 20 minutes, Jean-Michel Aulas pourrait décider de faire entrer le club quintuple champion de France en bourse avant la fin de l’année 2006.

Selon le président lyonnais, le prix des actions devrait être compris entre 20 et 50 euros.

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Citation : palier a une blessure

Citation : Barthez arrête

Sur le plateau du journal de 20 heures de TF1 jeudi, Fabien Barthez a annoncé qu'il arrêtait sa carrière de footballeur professionnel. «J'arrête l'équipe de France, j'arrête le football en club» a-t-il annoncé. Depuis la finale de la Coupe du monde 2006 perdue face à l'Italie (1-1, 5 tab à 3), l'ancien portier de Toulouse, Monaco, Manchester United et bien sûr Marseille avait quelque peu pris ses distances avec le monde du football, la faute à des «problèmes familiaux» a-t-il expliqué.



Une décision mûrement réfléchie, qu'il justifie par l'absence de proposition intéressante après la Coupe du monde. «Je n'ai jamais été un homme de projets» a-t-il assuré, avant de préciser qu'un projet «humainement intéressant» l'aurait peut-être poussé à poursuivre sa carrière. Longtemps pressenti à Toulouse, son club formateur désormais entraîné par son ami intime Elie Baup, le portier aura donc disputé son ultime rencontre officielle en finale de Coupe du monde 2006 face à l'Italie (1-1, 5 tab à 3 pour l'Italie).

«Maintenant je vais continuer à ma faire plaisir, comme je le fais depuis l'âge de 15 ans, mais d'une autre façon, sans le foot» a également assuré Barthez qui possède l'un des plus beaux palmarès du football français. Vainqueur de la Coupe d'Europe des clubs champions avec l'OM en 1993 (club avec lequel il remportera le championnat de D2 en 1995), Barthez a ensuite remporté deux titres de champion de France en 1997 et 2000 avec Monaco avant de s'éxiler en Angleterre, à Manchester United. Sous le maillot des Red Devils, Fabulous Fab' a empoché deux titres de champion d'Angleterre (2001 et 2003). Mais ses plus beaux succès, c'est sans conteste avec l'équipe de France qu'il les conquis. Champion du monde en 1998 et d'Europe en 2000 avec les Bleus, Barthez possède le plus beau palmarès de l'histoire des gardiens de but français.

Citation : Chapeau l'artiste !! Et place à Coupet ,maintenant