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Paris, de Klapisch

En gros, le perso interprété par Duris a une maladie cardiaque et, cloué chez lui, observe la vie des autres se dérouler sous ses yeux. Les autres dont on découvre la vie à leur tour. Vies croisées, quoi.  

Plat, creux, sans vrai rythme. La preuve qu'une distribution "prestigieuse" (Duris, Binoche, Luchini, Laurent, Cluzet, Dupontel) ne fait pas tout, loin de là.

Duris fait du Duris, une fois de plus (ayant du mal à le blairer ça n'a rien arrangé), marmonnant entre ses dents, donnant toujours l'impression d'engueuler la personne en face. Binoche est une bonne actrice de téléfilm, Luchini est plutôt bon dans son rôle de prof arrogant et paumé. Cluzet ne sert à rien. Dupontel est transparent.

Tout le monde a de beaux apparts parisiens donnant sur la Tour Eiffel, très crédible. Ca correspond sans doute plus au quotidien de Klapisch...

Bref vous pouvez passer votre chemin...  

Dans le même style et avec à peu près les mêmes, y a 2070 aussi. Ce film est un chemin de croix pour Belmondo, dont on se rend compte que le jeu d'acteur, resté bloqué dans ses films populaires des 80's, est completement anachronique.

Le reste à l'avenant. Et ça me fait mal au coeur, étant pour ma part plutôt fan du duo Duris/Klapisch depuis le péril jeune.

Je m'étais fait copieusement incendier ici même il y a quelques temps quand j'avais écrit que Klapisch est un cinéaste pour bobos, qui raconte des histoires qui n'ont aucun intérêt, avec des personnages qui n'ont rien à dire.

Sais pas, j'habite à la campagne 

La magnifique description de Paris, c'est typiquement le genre de cinéma français qui me les brise.

Alors que bon, Des Hommes et des Dieux, ça c'est du cinéma français qui en jette !

Citation de : SixtySteven

Sinon, j'ai vu le Retour de la Panthere Rose: quel con ce Clouzeau!

J'ai vu pas mal de Peter Sellers ces derniers temps, ce type est un génie. J'ai posté ça ailleurs, il y a peu: