Derniers films vus
- 59 278 réponses
- 698 participants
- 1 977 947 vues
- 564 followers
fairbec
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
Polaroil
Vu "Tree of life" de Malick
Je vous en parle demain, faut que je le digère
"And in the end, the love you take is equal to the love you make"
greggreg
Une nuit ça risque d'être court pour digérer la chose.
Tiens, si vous voulez un film d'épouvante plutôt bien foutu, The last exorcism :
Un révérend cynique à l'éthique douteuse et à la foi ébranlée accepte d'être suivi par une équipe de tournage lors d'un ultime exorcisme...
Un film d'épouvante qui se démarque des autres : un personnage principal un peu complexe, de bons acteurs, une mise en place de l'intrigue qui prend son temps pour faire monter la pression, pas de giclée de sang à gogo, le film s'amuse avec les nerfs du spectateur en le baladant entre réalité et fantastique... un bon film d'épouvante je vous dis.
Je vous déconseille la bande annonce qui reflète très mal l'ambiance du film, faites moi plutôt confiance
Anonyme
Japon 2007
Akari arrive en plein milieu de l'année dans la classe de CM2 de Takaki. Ayant un certain nombre de points communs, ce dernier se lie vite d'amitié avec la nouvelle venue.
L'année passe et ils se retrouvent au collège. Puis Akari déménage à nouveau.
Pas grave. Ils s'écriront.
On retrouve ici quelque thématiques que le réalisateur avait utilisé précédemment dans "Voices of a distant Star" dont j'avais parlé ici: l'enfance, le collège, le lien épistolaire, la sensibilité, la candeur mais d'une façon plus aboutie que dans le projet précédent qui ne durait 25mn.
Ici, une heure durant on se prends une baffe graphique d'abord. Les décors et les lumières sont impressionnants. L'auteur enchaîne des séquences qui inspirent une multitude de haïku.
Des visions splendides de paysages estivales, de la campagne enneigée, le lumière du Soleil qui se lève, l'alternance de la lumière et de l'ombre alors que les nuages passent au-dessus des champs, l'herbe fléchie par le vent.
Pour l'histoire je crois qu'on l'appréciera évidemment d'une façon différente selon l'intensité avec laquelle elle entre en résonance avec l'histoire personnelle de chacun.
Je m'y suis retrouvé et cela m'a de fait beaucoup parlé.
Pour d'autre ce sera juste une belle histoire d'enfance, même si on y retrouve des réflexions que l'on ne voit pas très souvent dans d'autres films.
Des perspectives et des remises en questions que j'ai souvent trouvé dans les films ou les romans japonais.
A un moment le jeune garçon fait une remarque qui pourrait mettre pas mal de gens mal à l'aise et entraînerait peut-être le spectateur à de petites remises en question sur ce qui lui semble évident.
Cette remarque n'engage que moi, mais la maturité du propos tenu à ce moment-là dans le film est étonnante. Bref, beau mais pas niais.
Au fond il est difficile de parler de ce film car il y a vraiment des tas de choses à dire seulement après l'avoir vu avec ceux qui l'ont vu. Le graphisme ne m'a pas semblé combler des carences narratives bien au contraire. Le tout s'entremêle harmonieusement et vous vous "harmoniserez" à ce tout vous aussi si vous êtes sensible à l'histoire.
[ Dernière édition du message le 19/06/2011 à 16:16:13 ]
Anonyme
Japon 2006
Makoto est une jeune lycéenne pas banale et très sympathique. Un rien garçon manqué, elle traîne toujours sur le terrain de base-ball, se lançant des balles et des vannes avec deux garçons de sa classe, Chaïki et Kosuke.
Mais un matin en partant pour le lycée arrive un incident étonnant.
Un scénario en béton, une mise en scène que pourrait envier certains réalisateurs de "vrais" films , des personnages bien construits, des décors très beaux, une dose d'humour, un sens de la comédie bien "joué".
Le développement du récit est inattendu et personnellement j'ai trouvé çà bluffant, époustouflant même si il subsiste quelques zones d'ombres dont on ne peut deviser là aussi qu'avec ceux qui ont vu le film.
[ Dernière édition du message le 19/06/2011 à 16:32:05 ]
Anonyme
Yojiro Takita
Japon 2008
Daigo est violoncelliste dans un petit philharmonique de Tokyo. Ce dernier n'est malheureusement pas assez rentable et le directeur décide de le dissoudre.
Daigo se retrouve donc sans ressource avec un violoncelle de 18 000 000 de yen à payer.
Afin de faire des économies il quitte Tokyo avec sa femme pour aller vivre dans sa ville natale. Sa mère décédée depuis quelques années lui a léguée une maison et ils n'auront pas de loyer à payer. Mais il faut tout de même trouver du travail.
Il trouve rapidement un job dans une agence de voyage un peu particulière. Tellement particulière qu'il n'ose pas en parler à sa femme.
Encore un film dont il n'est pas simple de parler sans trop en dire.
On y apprends beaucoup de choses et l'approche d'un sujet assez tabou est étonnante
et incroyablement bien filmée.
Je n'ai pas toujours été convaincu par le jeu de l'acteur principal. Son patron et acolyte par contre est un personnage vraiment étonnant, bien joué, avec une vraie gueule. Je regrette qu'il soit resté au second plan, qu'il n'ait pas été plus développé.
L'actrice incarnant la femme du personnage principal joue elle aussi très bien et dégage un charme fou pour qui y est sensible.
Bien que le film dure 2h on a l'impression qu'il manque quelques scènes. Certaines transitions qui me semblaient nécessaires pour préciser l'évolution de la situation semblent avoir été été évacuées au profit de scènes plus grandiloquentes qui n'amènent pas grand chose et prennent du temps.
Techniquement la photographie et la mise en scène sont très américaines.
La musique n'est pas terrible et vient même gâcher quelques scènes magnifiques, car il y a de très très belles scènes.
Personnellement j'ai été un peu déçu mais j'ai tout de même passé un bon moment avec ce film un rien anthropologique qui amène une vision inédite sur des aspects sombres de nos vies, vision inédite due à la spécificité de la culture japonaise.
[ Dernière édition du message le 20/06/2011 à 09:01:58 ]
trompe
+1 pour la traversée du temps, j'avais trouvé ça très original et effectivement bluffant.
"Well, that's just, like, your opinion, man."
Pictocube
The Box
http://culturopoing.com/img/image/affichebox.jpg
J'ai rien capté à ce film...
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
oryjen
J'hésite entre "prenant" et "pleurnichard". Disons que ce film réussit bien à nous faire envisager la détresse d'un monde sans sécu...
De superbes ambiances d'apocalypse, dans ce jour gris, sous ce ciel épais et poussiéreux.
Quel dommage cette fin bâclée, qui retire au film toute la portée qu'il restait juste sur le point d'acquérir depuis le début.
Ca fait un peu "tiens, mais on dirait un bon film, ça! Oh puis non..."
C't'une honte, tiens.
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Djardin
La route, j'en ai pensé pareil. Pas mal, l'ambiance lourde est bien posée, mais ça finis comme une merde, style "oh, zut, plus de pellicule, il faut finir là".
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
Javier Guante Hermoso
http://www.nvnews.net/vbulletin/attachment.php?attachmentid=39982&stc=1&d=1270844711
Je me suis coupé les ongles avant que le film commence.
- < Liste des sujets
- Charte