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fairbec
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
Traumax
Anonyme
Citation :
youtou qui se fait pwn par un posteur affolé !
prouve le.
[ Dernière édition du message le 24/12/2012 à 12:09:42 ]
j-master
Quelques détails bien sympas, le père Noël en variante de biker russe, c'est quand même moins gnangnan.
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus
Anonyme
Keisuke Kinoshita
Japon 1951
O-Kin a fugué sa campagne natale depuis plusieurs années.
Elle mène une carrière de danseuse "exotique" à Tokyo sous le nom de Lili Carmen.
Un jour d'Automne son père et sa soeur reçoivent une lettre d'elle, annonçant son
retour au village pour quelques jours accompagnée d'une de ses collègue et amie.
Leurs attitudes et tenues citadines vont trancher avec le cadre bien séant du Japon rural et traditionnel. Quoique.
C'est une comédie classique qui traite avec quelques artifices comiques le choc des antagonismes rural/citadin, moderne/traditionnel, ordre/désordre, une comédie qui aurait pu se passer presque n'importe où.
Certains plans et certaines scènes pourraient cependant laisser penser que le réalisateur avait des velléités patriotiques, fort à propos dans ce Japon de l'après-guerre. Ces deux jeunes femmes, danseuses de cabaret avec leurs chansons en anglais et français pourraient bien symboliser l'irruption/l'invasion de l'Occident dans le Japon traditionnel et ses valeurs.
C'est peut-être en cela que ce film ne peut se passer ailleurs qu'au Japon à cette période.
Le film n'a rien d'exceptionnel. C'est du gros classique qui rappelle des comédies occidentales, autant dans la thématique que dans la mise en scène, l'humour, les personnages et le jeu des acteurs.
Un peu ennuyeux au départ le film devient peu à peu stimulant mais prévisible et sans grands bouleversements.
Je ne sais pas ce qu'il en est du film en pellicule, mais sur le DVD la photo n'est pas terrible pour ce premier film japonais en couleur. cela n'empêche pas d'apprécier la beauté des décors naturels et les costumes.
Le son n'est pas terrible.
Les plans et mouvements de caméra sont par contre réussis.
Un film un peu daté qui se laisse regarder mais qui ne me semble pas indispensable.
[ Dernière édition du message le 31/12/2012 à 23:08:16 ]
Anonyme
[ Dernière édition du message le 31/12/2012 à 23:39:31 ]
-Liam-
Dikkenek
Globalement du très lourd. Le rythme est génial, l'histoire foldingue se suit avec grand plaisir et les personnages hauts en couleurs sont terribles (grosse mention à François Damiens et Jean-Luc Couchard, dont le perso de JC est totalement Begbie-style). Petit bémol concernant la fin, vachement plus lente et presque téléfilmesque, mais qui a cela dit le mérite de calmer un peu le jeu après une première heure de folie.
Le ciné belge est capable de prendre un vrai côté anglo saxon je trouve, ça me rappelle en tout cas quelques films anglais bien barrés (Trainspotting en tête).
Un verre à moitié vide est aussi à moitié plein. Un type à moitié intelligent est généralement complètement con
https://soundcloud.com/newcarradio
Anonyme
Japon 1957
Un soir alors qu'il arrive chez lui, M.Sugiyama (le type sur l'affiche ci-dessus) est surpris d'y trouver Takako, l'aînée de ses deux filles installée là avec sa fille de deux ans. Il semblerait qu'elle ai l'intention de rester là quelques jours.
Que se passe-t-il donc?
Il était déjà bien assez préoccupé par la cadette Akiko (la délicieuse jeune femme sur l'affiche ci-dessus) dont le comportement étrange de ces deniers temps n'est pas sans créer quelques tensions.
Je ne reviendrai pas sur la qualité technique des films d'Ozu, j'en ai longuement parlé il y a quelques temps déjà et je ne veux pas me répéter pour ceux qui suivent le fil régulièrement.
Ozu remix des histoires.
Les intrigues familiales, les décors et les personnages (interprétés par le même groupe d'acteurs et d'actrices mais dans des rôles différents)sont sensiblement les mêmes.
Comme toujours l'amorce est banale mais de multiples variations vont peu à peu modifier
la trame du récit pour faire un film nouveau avec un matériel pourtant connu.
On pourrait croire que c'est prévisible mais en fait ça ne l'est pas vraiment.
Le rythme est particulièrement maîtrisé ici car on est vraiment cueilli par
certains retournements de situation.
Il faut souligner pour cela non seulement le montage mais aussi la qualité de jeu des acteurs.
La bonne synchronisation des deux donne toutes leurs valeurs au climax, et pour ce qui me concerne j'ai vraiment ressenti deux ou trois choc alors que l'histoire se révélait peu à peu.
Habituellement il y a toujours quelque chose de léger qui traverse ces films pour ne pas trop appesantir le récit. Ici ce n'est pas le cas. Ce film est donc aussi le plus sombre d'Ozu que j'ai vu pour le moment.
le reverend
Hors sujet, je sais. Désolé, mais j'attendais depuis longtemps pour la faire alors je me lance :
et moi je suis allé Ozu de Vincenne y a pas longtemps
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
-Liam-
Petit chenapan, tu as ozu la faire
Un verre à moitié vide est aussi à moitié plein. Un type à moitié intelligent est généralement complètement con
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