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Enculeyyy
j-master
33960
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
Alx33
22727
Vie après AF ?
Membre depuis 16 ans
Anonyme
65640
C"tait un bug d'affichage, les 2 étaient référencés à côté l'un de l'autre. 
redpill
2341
AFicionado·a
Membre depuis 17 ans
W-Addict
43933
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
Citation de Traumax :
Citation :Je vais me le remettre cet AM
Enculeyyy
Bernadette Michelle
3349
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 10 ans
W-Addict
43933
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
crossroads
9943
Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
Citation de Djeeloo :
'Azy
Anonyme
17065
http://cine-passion.voila.net/f2/imf/rizauthe.jpg
Le goût du riz au thé vert
Yasujiro Ozu
Japon 1952
Alors qu'une femme et sa nièce se rendent en ville, la première échafaude un plan
afin qu'elles et deux amies supplémentaires se retrouvent dans une station thermale.
Mais pour cela elle devra mentir à son mari.
Si ce petit mensonge est d'abord source de plaisanterie il va en fait
en dévoiler bien plus sur les principaux protagonistes.
Le scénario n'est pas compliqué mais les implications de chaque personnage mènent à un final discutable.
Vu comme spectateur cela peut paraître un peu simpliste et naïf à première vue.
Mais pour ce qui me concerne je pense que le réalisateur a su d'une certaine manière (et non sans mal), s'arranger
afin que le spectateur s'identifie aux protagonistes.
Le problème est que ce spectateur n'est pas nécessairement
sur la même longueur d'onde, ce qui en modifiera bien évidemment la réception du film.
Bien que touché je n'ai pas été aussi enthousiaste que pour d'autres films du même réalisateur.
On notera aussi qu'à l'inverse d'autres films la femme ici a acquis de l'autonomie.
- L'une des protagonistes tient ce qui semble être une parfumerie un peu chic à la mode occidentale, et l'on voit même à un moment son mari venir lui demander de l'argent. Sorte d'inversion des rôles.
Elle-même est toujours habillée à la mode occidentale excepté dans des contextes formels/traditionnels.
- La femme tenant le rôle principale a une chambre à part de type occidentale, située dans une aile distincte de la maison.
- Le mari de cette dernière reconnaît que les mariages arrangés ne sont pas nécessairement la panacée, là où habituellement il serait le défenseur de la tradition et aurait clôt la discussion avec une autorité qu'aucune femme d'oserait mettre en cause.
- certaines discussion entre hommes et femmes se tiennent d'égal à égal avec même un certaine défiance et insolence de la femme envers son mari.
Si la mise en scène est réussie, le jeu des actrices n'est par contre pas toujours très convaincant.
Un peu raide et caricaturale quelques fois.
Techniquement, l'image (ou sa version DVD?) n'est pas terrible et le son subit de fréquentes variations de niveaux mais aussi d'égalisations.
Le montage est réussi mais un peu barbare dans les conversation champs/contre-champs avec le bonus
des écarts de qualité du son.
Cadrage, lumières et décoration impeccables comme d'habitude, avec toujours cette habileté à mettre en valeur la beauté et la simplicité de l'intérieur japonais.
Un truc bête m'a marqué: l'utilisation de travellings avant et arrière.
Il y en a trois ou quatre, pas plus.
Je crois que c'est la première fois que j'en vois dans un film d'Ozu dont les plans sont généralement fixes mais ce sont les personnages qui bougent.
Du coup, aussi bête que soit le procédé, lorsqu'il est utilisé rarement il saute vraiment aux yeux, genre:
"Mais !!! Mais !!! Mais c'est un travelling !!!"
Les puristes de l'époque ont certainement quitté la salle à l'époque.
Rien à redire sur les costumes des très élégantes actrices.
Avis plutôt mitigé au final.
Je mets quelques images en spoiler.
Le goût du riz au thé vert
Yasujiro Ozu
Japon 1952
Alors qu'une femme et sa nièce se rendent en ville, la première échafaude un plan
afin qu'elles et deux amies supplémentaires se retrouvent dans une station thermale.
Mais pour cela elle devra mentir à son mari.
Si ce petit mensonge est d'abord source de plaisanterie il va en fait
en dévoiler bien plus sur les principaux protagonistes.
Le scénario n'est pas compliqué mais les implications de chaque personnage mènent à un final discutable.
Vu comme spectateur cela peut paraître un peu simpliste et naïf à première vue.
Mais pour ce qui me concerne je pense que le réalisateur a su d'une certaine manière (et non sans mal), s'arranger
afin que le spectateur s'identifie aux protagonistes.
Le problème est que ce spectateur n'est pas nécessairement
sur la même longueur d'onde, ce qui en modifiera bien évidemment la réception du film.
Bien que touché je n'ai pas été aussi enthousiaste que pour d'autres films du même réalisateur.
On notera aussi qu'à l'inverse d'autres films la femme ici a acquis de l'autonomie.
- L'une des protagonistes tient ce qui semble être une parfumerie un peu chic à la mode occidentale, et l'on voit même à un moment son mari venir lui demander de l'argent. Sorte d'inversion des rôles.
Elle-même est toujours habillée à la mode occidentale excepté dans des contextes formels/traditionnels.
- La femme tenant le rôle principale a une chambre à part de type occidentale, située dans une aile distincte de la maison.
- Le mari de cette dernière reconnaît que les mariages arrangés ne sont pas nécessairement la panacée, là où habituellement il serait le défenseur de la tradition et aurait clôt la discussion avec une autorité qu'aucune femme d'oserait mettre en cause.
- certaines discussion entre hommes et femmes se tiennent d'égal à égal avec même un certaine défiance et insolence de la femme envers son mari.
Si la mise en scène est réussie, le jeu des actrices n'est par contre pas toujours très convaincant.
Un peu raide et caricaturale quelques fois.
Techniquement, l'image (ou sa version DVD?) n'est pas terrible et le son subit de fréquentes variations de niveaux mais aussi d'égalisations.
Le montage est réussi mais un peu barbare dans les conversation champs/contre-champs avec le bonus
des écarts de qualité du son.
Cadrage, lumières et décoration impeccables comme d'habitude, avec toujours cette habileté à mettre en valeur la beauté et la simplicité de l'intérieur japonais.
Un truc bête m'a marqué: l'utilisation de travellings avant et arrière.
Il y en a trois ou quatre, pas plus.
Je crois que c'est la première fois que j'en vois dans un film d'Ozu dont les plans sont généralement fixes mais ce sont les personnages qui bougent.
Du coup, aussi bête que soit le procédé, lorsqu'il est utilisé rarement il saute vraiment aux yeux, genre:
"Mais !!! Mais !!! Mais c'est un travelling !!!"
Les puristes de l'époque ont certainement quitté la salle à l'époque.
Rien à redire sur les costumes des très élégantes actrices.
Avis plutôt mitigé au final.
Je mets quelques images en spoiler.
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