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fairbec
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
Goum Le Chat
jolie selection. Moi jeme suis fait Kraftwerk en live. Dans ces moments-la je comprends pourquoi je n'aime plus du tout Radio Fg.
Agentcarotte
Will Zégal
Je répète (mais y'a pas des masses de voisins AFiens) que mon canapé est ouvert à ceux qui veulent venir se mater un truc sur le sat.
Suffit que le programme me convienne et d'ammener des bières et des chips.
Ça c'est kloug
de toutes les facettes de Besson, là où je lui trouve le plus de talent c'est dans les casting. Surtout de poufes.
Goum Le Chat
Will Zégal
Lonewolf
Will Zégal
Lonewolf
Will Zégal
Hier, je me suis donc refait "l'étrange Noël de Mr Jack" et "Le sens de la vie".
Le second, je ne l'avais pas vu depuis longtemps et il y avait des trucs que j'avais oublié. Quel pied ce film !
Bon, la scène du restaurant quand on est à table...
Goum Le Chat
Agentcarotte
Citation : en plus si tu es dans un quartier classé historique, faut pas y penser.
ouaip, moi j'ai pas le droit.
Mais j'ai pris note de l'invitation Billyboy. J'vais dans ton bled en fevrier normalement, j'viendrai toquer à la porte.
Will Zégal
Y'a intérêt !
Envoie-moi les dates par miel et pense à me faire un rappel avant que je sois dispo et que je mette des bières au frigo.
Agentcarotte
Le jour où c'est booké, je te maile. Et c'est MOI qui apporterai la boisson.
En attendant, j'ai vu identity, et c'etait vraiment plaisant, malgré une fin (à rebondissement pour surprendre le spectateur intelligent) peu crédible, voire ridicule. Reste que le positif surpasse la déception de cette fausse note et que les trois premiers quart-d'heures sont vraiment tres tres bons.
petitindien19
Citation : Hier, je me suis donc refait "l'étrange Noël de Mr Jack"
Je l'ai vu quand il est passer a la télé y a pas longtemp, je penser passer un bon moment, ben finalement, je suis déçus, toutes ces chanssons dans les films d'animation, moi ça me tane.
La bonne longueur pour les jambes, c'est quand les pieds touchent bien par terre (Coluche)
https://soundcloud.com/frederic-albier
Goum Le Chat
Agentcarotte
Oui, c'est aussi Henry Sellick. Je ne l'ai pas vu depuis longtemps et même si c'est plus enfantin, j'en garde un bon souvenir.
J'vais essayer de le revoir, bonne idée.
petitindien19
La bonne longueur pour les jambes, c'est quand les pieds touchent bien par terre (Coluche)
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Goum Le Chat
petitindien19
La bonne longueur pour les jambes, c'est quand les pieds touchent bien par terre (Coluche)
https://soundcloud.com/frederic-albier
ventrebleu
pas trop de décor, des acteurs un peu statiques ...
le truc qui m'a vraiment bluffé par contre c'est l'animation des animaux et quand ils parlent !
en résumé c'est un beau conte de Noel pour les enfants, après ....
Anonyme
Pulk
- djamel vraiment bon comédien, rien à dire
- pas d'originalité dans le film
- magnifique prises de vues de paris tout en noir et blanc
- le reste du film : pas de scénar, une espece de morale bidon, des grosses grosses lenteurs, des dialogues ultra mais alors ultra redondants.
donc en gros les bons coté : jamel et le coté artistique de la réalisation, pour le reste, c'est pas extraordinaire
ventrebleu
hansson
je crois que le chapeau revient a libé pour sa critique vraiment sévère
«Angel-A», vide d'intérêt dans un Paris touristico-poétique.
Du Besson bête et bavard
par Antoine de BAECQUE
QUOTIDIEN : lundi 26 décembre 2005
Produisant en série des sous-produits sous son label Europa Corp, Luc Besson se réserve le droit de relever le niveau avec ses films à lui. Et avec cet Angel-A on allait voir... Poétique, philosophe, engagé, noir et blanc, et beau, surtout beau, Besson marcherait sur le chemin escarpé des auteurs pour leur montrer qu'en ce domaine aussi tout le cinéma français peut lui appartenir s'il en décide ainsi. Besson veut incarner tout le spectre du cinéma hexagonal, du petit malin au démiurge en passant par le parrain et le poète. Mais cette boulimie souffre toujours de n'être que de surface: Besson grossit, mais ne sera jamais un artiste. Il fait du gras, pas du cinéma: ni assez de cheveux, ni assez de maigreur rigide pour être Philippe Garrel.
Angel-A est donc tout simplement un film con. Il a la connerie prétentieuse, comme si faire du cinéma, c'était accumuler de belles images. Il n'y a aucun plan juste dans Angel-A, rien que des images qui se racontent qu'elles sont belles, telle la marâtre de Blanche Neige se regardant dans son miroir. Et qui toutes, dans cette course effrénée à la poésie visuelle, virent au cliché (les vues sous-marines, le typage des méchants), au revival (singeant le réalisme poétique à la Carné), à la carte postale (vue imprenable sur les ponts de Paris), à la photo de mode (Vogue spécial Besson) et surtout à la pub. Comme si le film finissait par être sa propre bande-annonce. Si bien que Paris n'est pas regardé par Besson, mais vidé de sa substance, nettoyé, ripoliné en un noir et blanc sans épaisseur et sans vibration. Le cinéaste aura, en six mois, fait deux fois mal à «sa» ville: plombant la candidature olympique d'un film indigne, puis l'assassinant dans Angel-A à coups de plans touristico-poétiques.
Le problème n'est pas qu'il n'y ait pas un chat dans le plan, puisque c'est le projet même d'un «film-duo», mettant en présence André, un loser baratineur perclus de dettes et fuyant ses créanciers mafieux (Jamel en roue libre, Droopy clochardisé), et son ange gardien en mission sur terre, prenant forme humaine en top-model froide et irréelle (Rie Rasmussen, pleine de bonne volonté mais limitée). Le problème est plutôt que chaque plan semble ôter la vie à tous les êtres et à toutes les choses qu'il approche, transformant les premiers en allégories caricaturales et les secondes en beautés obligées, les uns et les autres figés, le pistolet de l'émotion ou de l'esthétique collé sur la tempe.
Le film est, de plus, insupportable de connerie bavarde. Il ne cesse d'enfoncer les portes ouvertes d'une morale horripilante: connais-toi toi-même, la beauté est intérieure, il faut s'aimer et croire en sa bonne étoile, l'amour est le plus fort... Tout cela débité avec l'air de découvrir la lune, ce qui donne à Angel-A un terrible manque de distance et de justesse. Luc Besson pensait pouvoir s'acheter la marque des auteurs, il n'attrape au vol que la vulgarité des parvenus.
il sont équipés en lance roquette chez libé y'a pas a dire
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