Sujet de la discussionPosté le 05/10/2003 à 19:14:46Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
[ Dernière édition du message le 05/03/2017 à 01:30:48 ]
Anonyme
65640
46288Posté le 05/03/2017 à 10:44:58
Citation :
c'était juste la salle 14 du complexe Gaumont de Labège...
Tu vends du rêve.
Vu Dans la chaleur de la nuit, rougne cinématographique ayant raflé plusieurs oscars en 1967.
Je crois que c'est la 1ere fois que je regarde vraiment un film avec Sydney Poitier, que j'ai toujours pris pour une vieille barbe coincée du fion et datant d'un autre temps.
A plein d'égards, le film est totalement hors normes, enfin pas hors normes en 2017 bien sûr, mais replacé dans son contexte c'est totalement WTF. Je me demande même si la ségrégation raciste n'existait pas encore aux USA.
Pitch : un gradé de la Criminelle de Philadelphie, incarné par S.Poitier, est venu quelques jours chez sa daronne dans un patelin du Mississippi. Un meurtre y est commis sur une personnalité du bourg, et la police locale, qui a pas inventé le fil à couper le beurre, demande bon gré mal gré l'aide de la pointure venue du nord.
Pendant tout le film, j'ai fait des laportes pour l'inspecteur noir, mais aussi pour l'acteur, dont les histories s'entremêlent : ce sont 2 noirs évoluant dans un monde 100% blanc et hostile, qui doivent lutter contre les préjugés, et qui grâce à leur compétence, finissent par recevoir de grandes tapes amicales dans le dos par leurs détracteurs.
La BO (Quincy Jones et Ray Charles) est particulièrement admirable, c'est probablement le plus ancien film de blancs destiné à un public plutôt blanc, contenant de la zik faite à 100% par des noirs.
Amha à voir absolument, le film est très bon pour lui même, et son contexte lui donne une force supplémentaire.