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fairbec

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...

daddy R

euh , ouais j ai trouve que ca avait l air de sortir de l esprit d un mec un peu coincé qd meme
cela dit j ai pas lu la nouvelle dont c est inspiré , c est peut etre pour etre fidele au texte
bon , j etais pas de tres bonne humeur qd je l ai vu , je l ai loué en k7 et j ai eu du mal avec le format 4/3 et le ptit avertissement " le film est montre comme stanley aurait voulu " ou un truc comme ca...
c est pas le 1er cineaste a avoir gagne un proces parce qu une chaine de tele a recadré un de ses films?

faya vince

Mais dire que Kubrick est coincé...t'as déja vu shining, Fullmetal Jacket ou Orange Mecanique...c'est des films d'un réalisateur coincé????


on a bien ri...

daddy R

si je savais pas que c etait tiré dune nouvelle eyes wide shut , je l aurais pas mentionné lol
sinon pour le cote coincé je parlais d eyes wide shut pas d orange mecanique ou de barry lindon
en tout cas je trouve ca super original d avoir mis la meme musique sur le generique de fin de "full metal jacket " que sur le generique de fin de la serie " l enfer du devoir"
t es pas vener a cause de ma precision sur l appart d harvey j espere faya? ;)

kenny serane

ShReDdMaStEr
www.kennyserane.fr.fm
kennyserane@oreka.com

Dom Janvier

Je me moque très sincèrement de savoir si c'est tiré d'une nouvelle de Dostoïevski ou de Fitzgerald quand je regarde un film.
Effectivement, je suis d'accord pour dire que c'est un film coincé. Pas dans le sens où l'on ne voit qu'un quart de fesses (la suggestion est souvent bien plus forte) mais dans le sens où le malaise ne transpire pas. Décoincé au niveau des émotions, c'est ça que j'attendais.
Si vous prenez Shining, il n'y a pas de scène "Gore" mais une terrible intensité dramatique.
Pour moi j'oublierai donc ce film dans la Vidéothèque idéal de Kubrick.
Je ne parle même pas de la ridicule et prétentieuse adaptation du scénario d'Intelligence Artificielle par Spielberg, d'un sentimentalisme exacerbé, d'une linéarité navrante et d'une réflexion simplifiée. De la sous S.F. conte de fé à la pinochio de bon marché. J'ai du quitter la salle au milieu d'un fou rire.

le reverend



Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

le reverend

Même Jude Law ne parvient pas à sauver le film. C'est dire
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

Dom Janvier


Je faisais trembler toute la rangée.
J'ai pas pu rentrer à nouveau.










le reverend


Spielberg, il a pas fait que des chefs-d'oeuvre quoi.
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

Dom Janvier



le reverend



Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

Number-6

Citation : N6> tu fais quoi comme style ?
Euh...
Ben c'est genre big beat/indus

LeChatMechant

C'est donc un pur délire égocentrique d'avoir voulu finir le film de Kubrick, cinéaste nietschéen ("Dieu est mort" et tout ça...), s'il en est. Pour revenir à Eyes wide shut, je persiste sur le coté frustrant du film. Peut importe au fond que le scénario soit crédible (dans un autre genre American psycho c'est pas plus crédible).
Citation : Effectivement, je suis d'accord pour dire que c'est un film coincé. Pas dans le sens où l'on ne voit qu'un quart de fesses (la suggestion est souvent bien plus forte) mais dans le sens où le malaise ne transpire pas. Décoincé au niveau des émotions, c'est ça que j'attendais.
Si vous prenez Shining, il n'y a pas de scène "Gore" mais une terrible intensité dramatique.
L'intérêt précisement de EWS c'est que Kubrick réussit à faire un film totalement "froid", où les séquences érotiques laissent de glace parce qu'on est pris par les angoisses du protagoniste. Ce qui est intéressant également est qu'il parvient à détruire toutes les valeurs des sociétés développées. Il décrit un monde décadent où l'on ne peut plus se fier à rien ni à personne. C'est un grand film sur la désillusion. L'amour n'existe plus ; le sexe est factice, fabriqué, artificiel, ridicule ; l'amitié se désagrège...
Pour conclure je pense que voir EWS avec un regard humide, un peu voyeuriste ou au contraire penser que K. ait voulu "choquer" est une erreur. L'enjeu du film est politique plutôt que moral.
Mais bon tout ça c'est des théories.

Anonyme

c'est d'ailleurs pour ça qu'il est fasciné par la notion de messie peut-être...
car, si je ne dis pas de bétises, les juifs, ne reconnaissant pas jésus comme tel, attendent tj le messie.
enfin ce que j'en dis moi...

Marcus Brody


logan

Ceci explique l'ostracisme dont est victime ET de la part des hommes, tout comme la chasse au requin dans les dents de la mer (symbole du peuple noir).
En fait Spielberg ne fait que s'inspirer de la discrimination qu'il subit au quotidien dans la société américaine pour faire ses films.

Blacklung



Blacklung



AirOne (Exclusiv)



Anonyme



Dom Janvier

Citation : les séquences érotiques laissent de glace parce qu'on est pris par les angoisses du protagoniste.
Je comprends et respecte ton analyse Le Chat Méchant mais ca fonctionne pas du tout chez moi. J'ai pas réussi à percevoir l'angoisse chez Tom Cruise. Mal joué ou surjoué. Affaire de goût.
Concernant ton analyse, certes le côté froid, la société décadente, la désillusion, l'artificiel.
Mais que pensez de cette fin épilogue-retrouvailles au supermarché de Noël bien sympathique et profondément optimiste ?
Pour information, j'avais lu une interview de Kubrick qui disait vouloir aborder dans ce film la question qui l'avait toujours hantée : comment peut-on vivre toute sa vie avec la même femme, amante puis mère de famille, et garder le désir intact.

Pov Gabou

Citation :
Le problème de Spielberg surtout c'est que c'est un réalisateur chrétien et que cela se retrouve dans toutes ses réalisations
Ouais, comme dit, il est autant chrétien que le Dalai Lama. Et surtout, Kubrick et Spielberg sont de grands potes. Kubrick, c'est le réalisateur hollywoodien non assumé, quelque part. 2001, c'est le retour du cinema pour défier la Télé, le prémice des films catastrophes, des space opera, etc... Le retour de la puissance visuel du grand écran pour écraser le petit. Lucas, Spielberg et Kubrick, c'est le retour du cinéma après la crise des années 60 à cause de la télé...
Eyes wide shut est un film vraiment grave, au contraire, je trouve. C'est totalement nihiliste, en fait. La scène de fin, avec les cadeaux de noel, est terrible. Il est loin d'être coincé, le film. Enfin, ça dépend de ce que l'on appelle coincé. Pour moi, le film est bien plus dur moralement qu'un orange mécanique, parce qu'il n'y a pas de morale. Le personnage d'orange mécanique a une morale, à lui. EWS, c'est la démonstration qu'il peut pas y en avoir.
Tom Cruise joue mal, surtout les scènes tendues, et c'est là tout le génie de Kubrick, pour moi: sa maladresse qui transpire de son jeu ne fait que rendre le côté amoral du film d'une manière encore plus forte.

Dom Janvier

Citation : Tom Cruise joue mal, surtout les scènes tendues, et c'est là tout le génie de Kubrick, pour moi
Effectivement partant de ce principe.
En ce qui me concerne (uniquement apparement), ce film reste le moins nihiliste et amorale sur la condition humaine que n'importe quel autre de ses films sur les mêmes thèmes comme Lolita (avec de bons acteurs merci). Je le regrette d'ailleurs. Reste les signes de fabrication cinématographique : la photo, la lumière, la musique, la steadiecam, les plans larges, le postérieur de Kidman (euh..non...)

Fuyuhiko

Un avis partial, mais comme les ingrédients sont là :
- Cadre : Tokyo et un peu de Kyoto
- Humour à l'hélium sans mauvaise chute
- La fille est pas terrible terrible mais très attachante
- Kevin Shields de MBV crédité en BO ....

Ben je dirai que j'ai passé un soupèR moment



I'm Back

Blacklung

Citation : Lost in Translation d'Olivia Coppola ♥♥♥♥♥
Sofia Coppola.

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