Les perles de Youtube
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Et pas des petites études, puisqu'elles ont commencé il y a environ... 23 siècles, vers 300 avant JC. A cette époque, un ingénieur grec nommé Ktésibios, met au point l'hydraule, un ensemble de tuyaux alimentés par un vent sous pression.
C'est l'ancêtre de l'orgue à tuyaux. 2300 ans plus tard, on construit encore de nos jours, un peu partout dans le monde, les descendants directs son invention.
En 23 siècles, autant dire qu'on a exploré toutes les possibilités pour produire un son à partir d'un vent et d'un tuyau!
On a tenté divers matériaux : bois, étain, plomb, verre, or, étoffes (les "étoffes" sont des alliages d'étain et de plomb à diverses proportions).
On a également essayé diverses formes de tuyaux et de bouches: ronds, carrés, hexagonaux, en boule, doubles conduits, tuyaux percés en leur milieu ou au contraire fermés en haut, tuyaux à plusieurs bouches, etc.
On a mis au point deux méthodes fondamentales pour produire le son: la bouche (qui reprend le principe de la flûte à bec) et l'anche (qui utilise principe de la clarinette et/ou du saxophone).
- dans un tuyau à bouche, la longueur et le diamètre du tuyau sont directement responsables de la hauteur de la note, et de la richesse harmonique du timbre: plus un tuyau est long, plus il est grave, et plus il est fin, plus il est riche en harmoniques qui viennent "étoffer" et "donner du corps" à la fondamentale. Mais en effet, la matière même du tuyau est l'un des facteurs les moins importants dans le rendu final. Le jeu le plus répandu de l'orgue, la flûte, a ainsi des tuyaux en bois dans les graves et en étoffe dans les aigus ; on ne perçoit aucune différence quand on passe d'une matière à l'autre, en montant la gamme par exemple.
- dans un tuyau à anche, le tuyau n'est responsable que de la richesse et de l'épaisseur du spectre harmonique: la hauteur de la note est directement fonction de l'anche. On peut donc avoir un tuyau de 2m de long et de 30 cm de large qui sonne exactement à la même hauteur qu'un tuyau de 7 cm de hauteur et 2m30 de large... c'est le timbre qui sera différent, pas la note émise. Un peu comme une guitare, où la forme et la matière de la caisse n'entrent pas en jeu pour déterminer si la note est un MI ou un SI: ça, c'est le doigt seul du guitariste qui le commande en fonction de sa position sur le manche.
Depuis le 15° siècle environ (fin des années 1400 - début 1500) tous les grands principes sont tentés, testés et connus. Ce n'est que 500 ans plus tard que la science parviendra à expliquer et démontrer mathématiquement des savoirs acquis jusque là de façon purement empirique (notamment le phénomène de "basse résultante")
**naPOLEoN**
27844
Vie après AF ?
Membre depuis 18 ans
J'ai pas confiance en un instrument djardin approved 
Anonyme
27133
Citation :
Y'a pas mal d'études acoustiques qui tendraient à prouver que le matériau en lui-même n'a qu'une influence faible sur le son et sa qualité.
Et pas des petites études, puisqu'elles ont commencé il y a environ... 23 siècles, vers 300 avant JC. A cette époque, un ingénieur grec nommé Ktésibios, met au point l'hydraule, un ensemble de tuyaux alimentés par un vent sous pression.
C'est l'ancêtre de l'orgue à tuyaux. 2300 ans plus tard, on construit encore de nos jours, un peu partout dans le monde, les descendants directs son invention.
En 23 siècles, autant dire qu'on a exploré toutes les possibilités pour produire un son à partir d'un vent et d'un tuyau!
On a tenté divers matériaux : bois, étain, plomb, verre, or, étoffes (les "étoffes" sont des alliages d'étain et de plomb à diverses proportions).
On a également essayé diverses formes de tuyaux et de bouches: ronds, carrés, hexagonaux, en boule, doubles conduits, tuyaux percés en leur milieu ou au contraire fermés en haut, tuyaux à plusieurs bouches, etc.
On a mis au point deux méthodes fondamentales pour produire le son: la bouche (qui reprend le principe de la flûte à bec) et l'anche (qui utilise principe de la clarinette et/ou du saxophone).
- dans un tuyau à bouche, la longueur et le diamètre du tuyau sont directement responsables de la hauteur de la note, et de la richesse harmonique du timbre: plus un tuyau est long, plus il est grave, et plus il est fin, plus il est riche en harmoniques qui viennent "étoffer" et "donner du corps" à la fondamentale. Mais en effet, la matière même du tuyau est l'un des facteurs les moins importants dans le rendu final. Le jeu le plus répandu de l'orgue, la flûte, a ainsi des tuyaux en bois dans les graves et en étoffe dans les aigus ; on ne perçoit aucune différence quand on passe d'une matière à l'autre, en montant la gamme par exemple.
- dans un tuyau à anche, le tuyau n'est responsable que de la richesse et de l'épaisseur du spectre harmonique: la hauteur de la note est directement fonction de l'anche. On peut donc avoir un tuyau de 2m de long et de 30 cm de large qui sonne exactement à la même hauteur qu'un tuyau de 7 cm de hauteur et 2m30 de large... c'est le timbre qui sera différent, pas la note émise. Un peu comme une guitare, où la forme et la matière de la caisse n'entrent pas en jeu pour déterminer si la note est un MI ou un SI: ça, c'est le doigt seul du guitariste qui le commande en fonction de sa position sur le manche.
Depuis le 15° siècle environ (fin des années 1400 - début 1500) tous les grands principes sont tentés, testés et connus. Ce n'est que 500 ans plus tard que la science parviendra à expliquer et démontrer mathématiquement des savoirs acquis jusque là de façon purement empirique (notamment le phénomène de "basse résultante")
Citation :
Quand on tire ensemble un 16’ et la Grosse Quinte 10 2/3, les 2 tuyaux qui parlent émettent respectivement la deuxième et la troisième harmonique d’une fondamentale virtuelle de 32’. Elle n’est pas là, mais l’oreille, “habituée” à entendre ses harmoniques, va la “recréer”, en distinguant les “battements” dont la fréquence est la différence des deux sons graves réellement émis. On croit vraiment entendre le 32’. On a donc économisé un jeu de 32’, dont le tuyau le plus long fait quand même plus de 10,50 m (5,30 m si c’est un bourdon). C’est pourquoi les organistes disent souvent que le 10 2/3 est le « 32’ du pauvre ».
Exemple : le Do 1, le plus grave de la pédale est enfoncé avec :
- un 16’, jouant le Do 0, de fréquence 33 Hz
- la Grosse Quinte 10’2/3, jouant le Sol 0 naturel, de fréquence 49,5 Hz
Il se produit un “battement”, de fréquence 49,5 – 33 = 16,5 Hz, soit celle du Do –1, note que produirait le 32’ absent. Ce phénomène n’est évidemment pas parfait et ne fonctionne qu’aux notes les plus basses. Dès la deuxième octave, l’oreille entend distinctement la quinte et l’effet de basse résultante s’amenuise.
[ Dernière édition du message le 21/01/2014 à 11:20:45 ]
W-Addict
43933
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
Ce qui m'impressionne c'est le rendu de la photo à l'époque 
cyar
12259
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
sonicsnap
85200
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
KoalaMan
19513
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
El Migo
24005
Vie après AF ?
Membre depuis 16 ans
Anonyme
27133
sonic > more fun and more porn on the topic of the orgue à tuyau of your serviteur 
tu y apprendras notamment comment, en 1500, on faisait pour accorder un tuyau de 32 pieds dont le DO grave vibre à 16,67Hz - alors que cinq cents ans plus tard, la science moderne prétendra que l'oreille humaine ne descend pas en dessous de 20Hz.
tu y apprendras notamment comment, en 1500, on faisait pour accorder un tuyau de 32 pieds dont le DO grave vibre à 16,67Hz - alors que cinq cents ans plus tard, la science moderne prétendra que l'oreille humaine ne descend pas en dessous de 20Hz.Anonyme
27133
le reverend
33367
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