On dira ce qu'on voudra, mais tant qu'il y aura le couplet des enfants, je ne pourrai pas prendre au sérieux l'indignation d'un cocardier face à l'endoctrinement des enfants soldats d'Afrique subsaharienne ou d'un ado qui se fait sauter dans un mariage à Gaziantep.
Nous avons dans notre hymne nationale un appel au martyr, au kamikaze, au jihad, au suicide. Et on fait chanter ça à des gosses.
Ne me dites pas que ce n'est plus d'actualité. Le lien glissé dans le texte et celui du site de l’Élysée, et celui du disque mène vers un coffret paru chez Radio Classique en 2019.
Le sujet est un peu connu. Et on peut comprendre.
Par contre pour avoir vaguement entendu des interviews par ce type, il aime bien le morbide et le graveleux, les secrets de cabinet de médecine qui pourraient le rester... pas envie de regarder cette vidéo du coup.
Je n'avais jamais entendu parler de ce genre d'activité. Ça semble bien glauque, mais bon si ça permet à certains de garder un équilibre, tant mieux. A chacun ses solutions..
C'est un vrai sujet de société: quelle place on laisse aux personnes en situation de handicap pour vivre une sexualité? J'ai bossé pas mal d'années dans ce milieu et à de très rares exceptions près c'est toute une population qui n'a pas accés, de près ou de loin à une forme de sexualité, quelle qu'elle soit. Et ce n'est même pas questionné, on agit comme s'ils n'en avaient pas, on évite d'en parler, sauf quand ça devient vraiment problématique mais jamais on envisage qu'ils puissent avoir des désirs tant qu'il n'y a pas de problème. Et quand ça devient trop flagrant on trouve des stratégies d'évitement, on ne propose quasiment jamais ce genre de solution.
J'ai eu des oui dire d'hommes porteurs de polyhandicap en institution a qui on faisait mettre des grenouillères la nuit pour qu'ils n'aient pas accès à la sexualité en solitaire...