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Les perles de Youtube

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Sujet de la discussion Les perles de Youtube

J'ouvre ici ze concours des perles :

Je commence

https://www.youtube.com/watch?v=FjeMDvCdrtc

à vous :bravo:

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46051
Aussi impressionnant que fun pour moi, j’espère qu’elle n’a pas été postée mais j’ai bien cherché

46052
Citation de jensouniev :
Citation de chapolin :
Citation de jensouniev :

C'est la même mécanique que pour les religions.
:mrg:


Non !


Je fais un parallèle entre deux types d’extrêmes pour expliquer un mécanisme, et tu me réponds un truc du même niveau que "La bible c'est vrai, parce que c'est marqué, dans la bible". Tu ne réfute pas ma comparaison, là.


Par contre, avant que le sujet ne sombre dans l'oubli, et afin que les choses soient bien claires pour tout le monde, et même si la plupart ne se laisse pas berner, je tiens à souligner que je n'ai exprimé pour ce sujet que des "données" vérifiées par la science et la recherche et faisant l'objet d'un consensus. La production de viande qui cause des souffrances à des êtres sensibles (les animaux), la pollution majeure que cela induit, l'effondrement de la biodiversité, le changement climatique, le problème crucial des ressources en eau, la cruauté (des élevages intensifs) qui fait de nous des monstres et en fin de compte le fait qu'un régime carné exige une empreinte sol beaucoup plus importante qu'un régime végétarien, c'est la science qui le vérifie et nous le dit, et non pas la bible ou ouvrage assimilé. Enfin le sujet de départ de la viande liée à la maltraitance féminine, c'est une étude sérieuse, et même un livre et dont les révélations troublantes, étayées par des arguments solides, le sont suffisamment pour qu'ils soient pris au sérieux et vérifiés dans le futur ...
Je rejoins aussi tout à fait les arguments de Will qui mettent en lumière qu'il y a un moment où il est bon de se regarder en face dans un miroir et d’admettre qu'on peut évoluer, parce que de toute façon faire dans le "tordu" tôt ou tard on ne se sent pas très bien (dissonance cognitive). Il le dit bien mieux que moi et j'engage certains pontificateurs à aller le relire plus haut ... et pourquoi pas à devenir végétarien ^^ (dès fois qu'on puisse faire du bien à la planète, enfin disons moins de mal).

[ Dernière édition du message le 07/04/2025 à 14:49:41 ]

46053
Citation :
Enfin le sujet de départ de la viande liée à la maltraitance féminine, c'est une étude sérieuse, et même un livre et dont les révélations troublantes, étayés par des arguments solides, le sont suffisamment pour qu'ils soient pris au sérieux et vérifiés dans le futur ...


Donc ce n'est pas encore vérifié .
"C'est une étude sérieuse, arguments solides" , si tu l'dis ... Mais bon , je ne suis pas convaincu .
Non pas parce que je mange de la viande puisque je suis pratiquement végétarien et sans doute complètement avant la fin de l'année mais parce que ca manque de "des "données" vérifiées par la science et la recherche et faisant l'objet d'un consensus."
46054
Tu as à la fois raison et tort.
Raison parce qu'on ne peut pas se baser uniquement sur une étude, quelle qu'elle soit, encore moins un sondage, pour déclarer que l'équation "grosse consommation de viande = virilisme" et "virilisme = grosse consommation de viande".

Tort, parce que non, ça n'est pas basé sur une seule étude, c'est recoupé justement par la promotion de la consommation de viande par les masculinistes, etc.

Ensute, comme souvent, tu voudrais appliquer aux sciences humaines la même méthode scientifique que pour les sciences expérimentales (réplication, réfutation...). C'est ne pas comprendre ce que sont les sciences humaines, ou, comme certains scientistes, n'accorder qu'aux sciences expérimentales le monopole de la description de la réalité.

Les sciences humaines ne fonctionnement comme les sciences expérimentales. Tu peux rarement répliquer un constat de sciences humaines parce qu'il ne s'agit quasiment jamais d'une expérience, et que même les expériences sur les groupes humains ne valent toujours que par leur contexte précis et ne sont pas réplicables car il est juste impossible de refaire la même chose avec exactement les mêmes conditions.

Si tu écoutes les merveilleux cours de l'historien François-Xavier Fauvelle (ou un autre), ce qu'il dit n'est pas le fruit d'expériences (au sens expérimental du terme), n'a pas été reproduit par d'autres, et pourtant, c'est le fruit d'un travail parfaitement scientifique.

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46055
L'histoire, ce n'est pas la même méthode que la sociologie. Il s'agit d'un travail sur des archives, des faits attestés, avec normalement un recul temporel suffisant et une confrontation avec d'autres travaux historiques si possible.

Pretextat a aussi parlé de consensus, ce n'est pas pour rien.

Je me sens bien placé pour critiquer la sociologie vu que c'est un des masters que j'ai (parmi d'autres, oui, j'ai eu la chance de pouvoir faire beaucoup d'études), que j'ai eu des pointures comme professeurs, que j'ai un bon ami sociologue, que j'ai déjà passé des soirées avec des collègues à lui. Ben, à mes yeux, ce champ est quasi entièrement dominé par l'idéologie aujourd'hui, des errances méthodologiques déjà reconnues par mes profs il y a vingt ans, et il est généralement bien établi dans la profession (sauf mauvaise foi) que ce qu'il y a de plus solide est la rigueur et l'étendue d'un énorme travail statistique (avec des échantillons trente à cinquante fois plus conséquents que des sondages) et de nombreux entretiens pour éliminer au maximum les biais qui pourraient avoir été introduits dans la construction statistique. C'est un travail long et ingrat pour justement faire consensus.

Mais c'est comme tous les travaux scientifiques, les journalistes et les opinions ne prennent que peu garde aux limites de nombreuses recherches...

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

[ Dernière édition du message le 08/04/2025 à 13:54:25 ]

46056
Virilisons plutôt les lentilles.
Dents petees
46057
Après, de fait on a un énorme carnage de massacre d'animaux à l'échelle mondiale, un truc de fou en fait, et pour çà il faut pas mal de cruauté n'est-ce pas ? et en même temps les femmes sont maltraitées aussi à grande échelle ... D'ailleurs dans ce monde ô combien inégal et brutal, on ne me fera pas croire que ce sont les femmes qui "comme par enchantements" sont les actrices principales, très bien payées, de la filière viande ...
46058
Coïncidence n'est pas corrélation et corrélation n'est pas causalité.

Tiens, tu me fais penser à ma grand-mère qui tenait toute seule sa ferme (son mari bossait à la Seuneuceufeu) et qui faisait elle-même son jambon fumé ou non, entre autres. Une sacrée viandarde, dans le genre. Oui, on peut rétorquer exception, n'empêche, elle était la bonté même avec les autres (à titre d'exemple, elle pratiquait l'assiette dite du pauvre, pouvait venir manger qui en avait besoin, en cas de coup dur).

Et me revient en mémoire une cousine à elle dans la même situation, je ne me suis jamais aussi bien senti accueilli – dans la gentillesse, la joie et la simplicité – par des gens que je ne connaissais pas, la première fois que je me suis rendu dans sa ferme.

Et me revient encore un autre souvenir, j'ai un bon pote de vingt ans, dont la famille est faite d'agriculteurs et de chasseurs, ben, chez eux aussi, on a le sens de l'accueil, de la douceur et du bon vivre (sans compter qu'ils ont hébergé plus d'un pote – toutes origines confondues – en galère) ; les deux figures qui ressortent sont celles de la mère et de feu la grand-mère – cloche au cou de la vache, j'y ai bu certains des meilleurs vins de ma vie, Bourgogne oblige. :bave:

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

[ Dernière édition du message le 08/04/2025 à 22:38:29 ]

46059
Dissonance cognitive ... Ça me fait penser à ces pubs avec d'adorables enfants hyper-mignons, l’innocence à l'état pur croquant à pleines dents dans une tranche de jambon ... ils existent bel et bien ... et pourtant leur existence est conditionnée à une chaîne de l'horreur si on veut bien regarder en profondeur.
46060
C'est marrant, Point-Virgule, que tu nous fasses un intéressant exposé des démarches scientifiques et que tu en viennes aussi à ce qu'il y a de moins scientifiques : les exemples individuels et les expériences personnelles.

:mrg:

Je peux me citer aussi, alors : il n'y avait aucune tendance au végétarisme dans ma famille. J'ai vécu à la campagne, dans une quasi-ferme domestique : ma mère (divorcée), avait choisi de travailler à mi-temps pour avoir du temps à consacrer à ses enfants. Par passion (je pense) et pour pouvoir élever 3 enfants avec un demi salaire (qui représentait quand même un pouvoir d'achat autrement plus conséquent que les salaires d'aujourd'hui), on était en partie en autosuffisance alimentaire : jardin, mais aussi élevage. On a eu poules, dindes, chèvres, lapins...
Des animaux qu'il fallait bien tuer pour les manger. Les chevreaux femelles étaient gardées pour le lait et servir de débroussailleuses, mais pour éviter les drames sentimentaux, les chevreaux mâles étaient appelés "congélo'. Comme ma mère ne pouvait tout faire toute seule et qu'il aurait injuste de lui laisser toutes les pires corvées, j'ai vidé et plumé un paquet de poulets, dépecé un paquet de lapins.

Autour de nous, c'étaient des fermes dont la plus proche était notre famille de coeur. Je consacrais une partie importante de mon temps libre à y aider et participais notamment avec grand plaisir aux travaux collectifs qui rassemblaient une partie du voisinage... dont tuer le cochon. J'ai donc vu des cochons suspendus se faire égorger au-dessus d'un seau dans lequel on recueillait le sang pour faire le boudin, boudin que j'ai aidé à touiller. J'ai aussi passé du temps à gratter les boyaux pour faire de la saucisse, du boudin, de l'andouille...

Rien de tout ça n'a fait de moi un être violent. Je ne me suis battu qu'une fois dans ma vie, quand j'étais enfant. Cela n'a pas non plus fait de moi un viriliste ou un masculiniste : j'ai toujours été féministe et je le suis de plus en plus.

Mais ça n'est absolument pas de ça dont on parle. Personne n'a dit que manger de la viande rendait macho ou violent.

Je crois en fait qu'on ne peut même pas comprendre de quoi on parle quand on n'a pas idée de ce que sont les masculinistes. On parle de gens qui professent que les rapports humains et sociaux sont quasi exclusivement basés sur la domination, qui sont dans la légende débile du "mâle alpha", que le monde se partage entre dominants et dominés et pour qui les femmes sont naturellement des êtres à dominer, dont toute autonomie est insupportable et qu'il faut si nécessaire forcer, socialement sinon physiquement, pour les plier à ses désirs.
Dans l'imaginaire de ces milieux, il y a aussi le culte de la barbaque. Et si possible de la viande rouge. Ils ont d'ailleurs forgé l'expression de "soy boy" (homme-soja) pour désigner les hommes qui ne jouent pas des biscoteaux et qui n'attrapent pas les femmes par la chatte, les hommes qu'ils qualifient de faibles parce qu'ils veulent des rapports humains basés sur l'égalité, le respect et l'entraide plutôt que sur la domination et la prédation.

La question n'est pas tant le fait de consommer ou pas de la viande, mais une philosophie de la consommation de viande. Et le fait qu'il y ait très probablement une corrélation entre des attitudes machistes et un culte de la consommation de viande. Ce qui n'a rien à voir avec le fait d'aimer le saucisson à l'apéro ou manger de temps en temps une côte de bœuf au barbecue avec des proches.

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[ Dernière édition du message le 09/04/2025 à 10:24:47 ]