Qu'est-ce qui vous fascine automatiquement ?
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Anonyme
Ce coup ci parlez nous des petits trucs devant lesquels vous scotchez.
Moi c'est :
-Les aiguillages de trains (surtout quand y'en a plein)
-Les usines d'embouteillage à la chaine
-Un DJ qui scratche (pas comme moi au couteau !)
-Un beau circuit de train électrique bien décorré
quantat
Citation de : oryjen
Autres temps... Dans les années 50, il y avait des classes de 40 élèves et plus dans les campagnes, classes uniques la plupart du temps, l'instit faisait tous les niveaux du CP au certif'. Les gosses venaient à pinces d'une dizaine de km à la ronde, se battaient pour avoir l'honneur de s'occuper du poele à bois l'hiver, et pendant les cours on entendait les mouches voler. Tout ça produisait des hordes de petits paysans qui écrivaient sans faute un français le plus souvent racé du point de vue du style.
Ok, l'instit' était un personnage social de première importance, juste derrière le curé et nettement devant le maire.
Que doit-on en conclure?
Le bahut (public) où j'ai fait mon collège et mon lycée était un des plus réputés de la région...
Tout à basculé lorsqu'on a retiré aux directeurs le pouvoir de renvoyer un élève...
Mon ancien bahut est devenu infréquentable (j'ai finalement mis mes enfant dans le privé, après avoir tenté le public ...où les profs n'ont pas les moyens de s'occuper d'un enfant handicapé... et où personne n'est là, faute de moyens, pour rappeler aux autres gamins qu'n handicapé n'est pas forcément un punching ball)
Anonyme
Citation :
Tout à basculé lorsqu'on a retiré aux directeurs le pouvoir de renvoyer un élève...
Je trouve que tout a commencé à partir en couilles quand on a interdit aux précepteurs romains d'avoir droit de vie et mort sur les enfants.
Anonyme
Autres temps... Dans les années 50, il y avait des classes de 40 élèves et plus dans les campagnes, classes uniques la plupart du temps, l'instit faisait tous les niveaux du CP au certif'.
En 1970/71, je l'ai connue, cette école-là sous cette forme là. La 8ème et la 7ème étaient ensemble dans la même classe, soit 2x18 élèves. Et quand Mademoiselle GEORGETTE ouvrait la bouche, ce n'était pas pour réclamer le silence, il y en avait d'office, parce qu'elle était respectable, et que nous étions respectueux, éducation oblige.
J'y ai fait les deux années à suivre, et ne sont sortis de là que des gens qui étaient parfaitement armés pour attaquer la 6ème, et la suite aussi. Si, à l'aune de l'expérience vécue, regretter cette époque et cet enseignement c'est être un vieux con, je revendique de l'être
Anonyme
[ Dernière édition du message le 17/06/2014 à 13:39:59 ]
Anonyme
Perso c'est plutôt entre 80 et 85, mais moi je regrette pas les vieilles biques que j'ai eues comme instits. Des vieilles salopes qui humiliaient les élèves les moins bons, les arabes, qui nous obligeaient à aller aux défilés militaires (si si, sauf que mes darons étaient pas franchement pour), et pour qui tout ce qui n'était pas maths ou français étaient bon pour les chiens.
Je précise que j'étais le meilleur de la classe et le chouchou de ces instits, étant le plus jeune avec un an d'avance.
Quand au lycée j'ai appris que mon instit de CM2 avait crevé, j'ai bu jusqu'à l'évanouissement à l'absence de santé de cette tatie danielle.
Grmbl, pendant que nous on se faisait chier avec des matières de merde et à se prendre des baffes, dans l'autre école du patelin, les gosses avaient des instits baba cool qui leur faisaient faire de la zik, de la peinture, des jeux intellectuels, etc.
-Liam-
Et oui... c'est comme ça qu'on finit dans le hip-hop
Un verre à moitié vide est aussi à moitié plein. Un type à moitié intelligent est généralement complètement con
https://soundcloud.com/newcarradio
**naPOLEoN**
si si, sauf que mes darons étaient pas franchement pour
:mariagepourtous:
El Migo
oryjen
au moins tu serais dans la bonne meute
A mon avis, il importe surtout de n'être d'aucune, d'écouter tout le monde, et de penser. Donc tu n'as pas compris ce que je disais. Une meute, moi? La nostalgie de ces époques? Quelle horreur!
Bien sûr cette société de l'après-guerre, jusque vers 1980 où on a peut-être basculé dans l'avant-prochaine-ou-qui-n'a-pas-voulu-dire-son-nom-mais-fait-rage-quotidiennement, était très stupide, dans son élan de reconstruction effrénée, vertueuse; les 30 glorieuses, tu parles... c'est surtout qu'il y avait du vide à remplir dans les niches sociales vidées par les combats. Oui ils étaient très cons avec leur morale, leur curé pas encore au courant des lois de 1905, leurs notables aux ventres arrondis et aux consciences nettes, et leurs investisseurs ayant bien plus que profité de deux conflagrations mondiales; pas plus malins, leurs lendemains qui allaient pas tarder à chanter (tant qu'on ne les entendait pas trop fort déchanter de l'autre côté du rideau de fer), leur espoir borgne placé dans la technologie issue de la guerre, leur design à se pendre...
Mais on ne peut pas dire que les gamins n'apprenaient pas, à 40 par classe, même et surtout les pauvres. C'est pas un ascenseur social qu'ils avaient à l'époque, remplissant chaque fois sa mission sans hausser un sourcil: c'était déjà du vaisseau supra-luminique!... Alors qu'actuellement, finalement, tout bien pesé, ce qui pèse mortellement sur l'école, c'est qu'elle échoue massivement à assurer la moindre de ses missions: Les gamins sortent ignares, ne savent pas écrire, pensée à l'avenant, et ne savent pas lire, donc. Dommage pour eux: les trucs foireux qui les enculent sont généralement écrits en tout petits caractères et en tournures raffinées.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
ketzakoalt
Moi, je crois qu'il sont surtout différents.
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