Qu'est-ce qui vous fascine automatiquement ?
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Anonyme
521410
Sujet de la discussion Posté le 09/04/2003 à 15:17:17Qu'est-ce qui vous fascine automatiquement ?
Et hop encore un autre sujet inutile !
Ce coup ci parlez nous des petits trucs devant lesquels vous scotchez.
Moi c'est :
-Les aiguillages de trains (surtout quand y'en a plein)
-Les usines d'embouteillage à la chaine
-Un DJ qui scratche (pas comme moi au couteau !)
-Un beau circuit de train électrique bien décorré
Ce coup ci parlez nous des petits trucs devant lesquels vous scotchez.
Moi c'est :
-Les aiguillages de trains (surtout quand y'en a plein)
-Les usines d'embouteillage à la chaine
-Un DJ qui scratche (pas comme moi au couteau !)
-Un beau circuit de train électrique bien décorré
Push-Pull
20385
Vie après AF ?
Membre depuis 20 ans
51241 Posté le 30/01/2025 à 10:20:49
Bien vu le coup du hangar agricole en pleine campagne !
Il fût un temps j'acceptais aussi les rdv des vendeurs d'assurances-vie et autres propositions lourdingues. Je leur proposais toujours le lendemain ou surlendemain à mon domicile, vu que j'étais au job ! N'ayant pas de cam de surveillance, je n'ai jamais su si quelqu'un s'était déplacé...
Il fût un temps j'acceptais aussi les rdv des vendeurs d'assurances-vie et autres propositions lourdingues. Je leur proposais toujours le lendemain ou surlendemain à mon domicile, vu que j'étais au job ! N'ayant pas de cam de surveillance, je n'ai jamais su si quelqu'un s'était déplacé...
sonicsnap
87327
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
51242 Posté le 30/01/2025 à 10:51:47
Non, perso, je préfère ne pas faire de plan foireux à des gens qui ne sont que des pauvres employés. Je me contente de raccrocher rapidement.
Will Zégal
75872
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
51243 Posté le 30/01/2025 à 11:31:49
Ce ne sont pas de pauvres employés. Ce sont des gens qui gagnent leur vie en participant à un système merdique qu'ils cautionnent.
J'ai commencé ma carrière comme commercial. Pour la faire courte, tu as deux types de boîtes :
- les boîtes correctes, où tu as un salaire de base (pas forcément mirobolant, mais au moins un SMIC) et tes frais payés. Tu fais du chiffre, t'as des commissions qui peuvent vite te donner un salaire confortable. Tu fais pas de chiffre, tu dégages.
C'est un peu lapidaire parce que dans les boîtes sérieuses, on cherche à garder des gens compétents sur la durée, mais disons que ce qui va sortir de ta période d'essai sera logiquement assez déterminant.
En général, on ne te permet pas de vendre à tout prix, c'est-à-dire n'importe quoi à n'importe qui : pas question d'arnaquer des clients : on est là pour durer.
- les boîtes pourries où tu n'es payé qu'à la commission ou presque (ce qui n'est d'ailleurs à ma connaissance pas légal, sauf sous statut VRP s'il existe toujours), tu bosses avec ta voiture et tu payes tes frais.
Généralement, ces boîtes pourries ont des produits pourris à vendre, mais super cher. Elles se foutent de ta carrière, elles se foutent des clients. C'est la politique de la terre brûlée : on attaque un territoire, on le presse autant que possible et une fois que ça devient plus rentable, voire carrément dangereux, on se casse ailleurs faire autre chose.
Pour moi, les boîtes qui utilisent des bots pour faire de la prospection téléphonique ou qui appellent des fichiers non filtrés par Bloctel (ce qui est pourtant la loi) sont des boîtes pourries. Les commerciaux qui bossent pour ces boîtes le savent. Il y a peut-être quelques jeunots qui se font qui sont de pauvres gogos qui se sont faits avoir par les miroirs aux alouettes que savent tendre ces boîtes pour recruter, mais je ne vois rien éthiquement qui justifie de laisser une victime agir en bourreau. Au moins, les plans genre rdv pourri au fin fond de la campagne vont vite leur mettre la puce à l'oreille. Et au moins, pendant qu'ils parcourent les petites, routes, c'est autant de temps où ils ne nuisent pas.
Je ne fais pas la pute avec les gens des centres d'appel : là, on a des gens qui ont besoin de bosser à tout prix et n'ont souvent pas tellement d'alternative. Mais à moins d'être très très con, un commercial de terrain sait parfaitement comment ses rendez-vous ont été obtenus.
J'ai commencé ma carrière comme commercial. Pour la faire courte, tu as deux types de boîtes :
- les boîtes correctes, où tu as un salaire de base (pas forcément mirobolant, mais au moins un SMIC) et tes frais payés. Tu fais du chiffre, t'as des commissions qui peuvent vite te donner un salaire confortable. Tu fais pas de chiffre, tu dégages.
C'est un peu lapidaire parce que dans les boîtes sérieuses, on cherche à garder des gens compétents sur la durée, mais disons que ce qui va sortir de ta période d'essai sera logiquement assez déterminant.
En général, on ne te permet pas de vendre à tout prix, c'est-à-dire n'importe quoi à n'importe qui : pas question d'arnaquer des clients : on est là pour durer.
- les boîtes pourries où tu n'es payé qu'à la commission ou presque (ce qui n'est d'ailleurs à ma connaissance pas légal, sauf sous statut VRP s'il existe toujours), tu bosses avec ta voiture et tu payes tes frais.
Généralement, ces boîtes pourries ont des produits pourris à vendre, mais super cher. Elles se foutent de ta carrière, elles se foutent des clients. C'est la politique de la terre brûlée : on attaque un territoire, on le presse autant que possible et une fois que ça devient plus rentable, voire carrément dangereux, on se casse ailleurs faire autre chose.
Pour moi, les boîtes qui utilisent des bots pour faire de la prospection téléphonique ou qui appellent des fichiers non filtrés par Bloctel (ce qui est pourtant la loi) sont des boîtes pourries. Les commerciaux qui bossent pour ces boîtes le savent. Il y a peut-être quelques jeunots qui se font qui sont de pauvres gogos qui se sont faits avoir par les miroirs aux alouettes que savent tendre ces boîtes pour recruter, mais je ne vois rien éthiquement qui justifie de laisser une victime agir en bourreau. Au moins, les plans genre rdv pourri au fin fond de la campagne vont vite leur mettre la puce à l'oreille. Et au moins, pendant qu'ils parcourent les petites, routes, c'est autant de temps où ils ne nuisent pas.
Je ne fais pas la pute avec les gens des centres d'appel : là, on a des gens qui ont besoin de bosser à tout prix et n'ont souvent pas tellement d'alternative. Mais à moins d'être très très con, un commercial de terrain sait parfaitement comment ses rendez-vous ont été obtenus.
sonicsnap
87327
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
51244 Posté le 30/01/2025 à 14:41:15
Quand j'étais à Lyon, à un moment où j'étais dans une situation catastrophique et que je n'avais aucune issue, le seul boulot que j'ai trouvé était de vendre l'Encyclpédia Universalis. C'était une une boite que tu décris comme "pourrie". Dès que j'ai eu mon entretien d'embauche où on m'a expliqué le taf, je me suis dit "dans quoi je m'embarque?" Mais des toute façons, je n'avais rien d'autre, donc pris à la gorge, j'ai essayé ça. A la fois on appelait les gens au téléphone (sur la base d'un simple annuaire), on distribuait les cartons dans les boites aux lettres et on se rendait aux rendez-vous qu'on avait réussi à prendre. On n'était payé qu'à la commission. Parmi les gens qui bossaient avec moi, il y avait effectivement deux arrivistes qui n'hésitaient pas à embobiner des "clients" qui n'avaient manifestement pas les moyens de s'offrir un bouquin dont le premier prix était à 12000 francs. Tous les autres étaient des désespéré(e)s comme moi (pas seulement des jeunes) ou aussi, il y avait des femmes qui espéraient (sans issue) acquérir un peu d'indépendance financière par rapport à leur mec.
Aux arrivistes, le chef de bureau donnait des "expositions" seul moyen d'obtenir plus facilement des rendez vous. Pour les autres, ce taf était une galère sans nom. Et si en plus on n'avait pas sa langue dans sa poche sur la façon dont le travail était organisé, on n'avait absolument aucune chance de s'en sortir.
J'y suis resté quatre mois durant lesquels j'ai gagné 1000 francs par mois en bossant douze heures par jour.
Par chance, aucun "client" ne m'a fait de plan pour se moquer de moi, mais si ça avait été le cas, je l'aurais maudit.
Aux arrivistes, le chef de bureau donnait des "expositions" seul moyen d'obtenir plus facilement des rendez vous. Pour les autres, ce taf était une galère sans nom. Et si en plus on n'avait pas sa langue dans sa poche sur la façon dont le travail était organisé, on n'avait absolument aucune chance de s'en sortir.
J'y suis resté quatre mois durant lesquels j'ai gagné 1000 francs par mois en bossant douze heures par jour.
Par chance, aucun "client" ne m'a fait de plan pour se moquer de moi, mais si ça avait été le cas, je l'aurais maudit.
Pretextat
12894
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
51245 Posté le 30/01/2025 à 14:57:09
J'ai fait exactement le même boulot que toi pendant 2 semaines (encyclopédies religieuses ) et je remercie ceux qui ne m'ont pas ouvert la porte ou qui m'ont envoyé paitre et de fait m'ont fait arr^ter cette galère rapidement.
Je n'ai rien gagné (pas de minimum) et même perdu l'argent de l'essence . J'étais jeune et vraiment en galère .
Je n'ai rien gagné (pas de minimum) et même perdu l'argent de l'essence . J'étais jeune et vraiment en galère .
La vie c'est : chacun se raconte une histoire où il est l'auteur et l'interprète .
sonicsnap
87327
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
51246 Posté le 30/01/2025 à 15:59:54
Oui, ben, je n'avais pas besoin qu'on m'envoie dans des galères en plus de celles que représentait ce taf naturellement ou qu'on me stresse un peu plus, pour ne pas choisir d'y bosser toute ma vie.
Enfin tout ça pour dire que je ne sais pas quelle est la situation des gens à qui j'ai affaire quand on m'appelle ou à qui j'aurais affaire si on me visitait. Donc dans le doute je coupe court très vite sans chercher à imaginer des plans foireux.
Enfin tout ça pour dire que je ne sais pas quelle est la situation des gens à qui j'ai affaire quand on m'appelle ou à qui j'aurais affaire si on me visitait. Donc dans le doute je coupe court très vite sans chercher à imaginer des plans foireux.
[ Dernière édition du message le 30/01/2025 à 16:06:44 ]
Will Zégal
75872
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
51247 Posté le 30/01/2025 à 16:43:18
Sonic, on parle de gens qui :
- harcèlent
- violent plusieurs lois sur le commerce et la consommation
- commettent des arnaques
Et en plus, ces gens font des ravages aussi sur ceux qui font leur métier honnêtement.
Je n'ai rien de plus à ajouter.
- harcèlent
- violent plusieurs lois sur le commerce et la consommation
- commettent des arnaques
Et en plus, ces gens font des ravages aussi sur ceux qui font leur métier honnêtement.
Je n'ai rien de plus à ajouter.
sonicsnap
87327
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
51248 Posté le 30/01/2025 à 16:54:45
Oui, mais pour quelques uns qui jouent le jeu et en tirent profit, on a affaire à bien d'autres qui sont broyés par ce système, parce que pour beaucoup c'est le seul genre d'emploi qu'on t'offre quand tu es au bout du rouleau.
Will Zégal
75872
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
51249 Posté le 30/01/2025 à 17:03:56
Je répète que ces emplois sont pires que rien, car les gens vont perdre de l'argent la plupart du temps.
Mais t'inquiète que ce ne sont pas des gens au bout du rouleau qu'on envoie vendre du vent au fin fond de la campagne. D'abord, il faut avoir encore les moyens d'avoir une voiture présentable (et une voiture tout court), un costard et mettre de l'essence dans sa caisse.
On ne parle pas d'aller en porte-à-porte vendre des encyclopédies ou des images peintes avec les pieds par des aveugles cul-de-jatte, là.
Mais t'inquiète que ce ne sont pas des gens au bout du rouleau qu'on envoie vendre du vent au fin fond de la campagne. D'abord, il faut avoir encore les moyens d'avoir une voiture présentable (et une voiture tout court), un costard et mettre de l'essence dans sa caisse.
On ne parle pas d'aller en porte-à-porte vendre des encyclopédies ou des images peintes avec les pieds par des aveugles cul-de-jatte, là.
sonicsnap
87327
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
51250 Posté le 30/01/2025 à 17:11:54
Bon, je ne sais pas. Et comme je ne sais pas je m'en tiens à faire en sorte qu'on me lâche très vite et voilà.
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