Qu'est ce qui vous fait plaisir automatiquement?
- 54 824 réponses
- 538 participants
- 2 072 134 vues
- 412 followers

pgirardot

je commence ?
- trouver un riff qui sonne térrible
- une jolie demoiselle qui te fait un sourire ds le métro...
- se faire une bonne déspé losrk'il fait bien chaud...
- se réveiller à coté de celle (celui) k'on aime
- être vendredi soir
voilou

Oiseau Bondissant

Pas compris le smiley, c’est quoi qui te choque?

« Ce n'est pas sur une montagne qu'on trébuche, mais sur une pierre. » - Proverbe indien

El Migo

J'avais 20 ans.

Alx33

Quand je conduis pas j'ai peur.

Rahar

J'imagine le choc pour un mec qui a vécu toute sa vie en région parisienne et qui s'installe en Province la première fois. Ca doit être qqch à vivre effectivement.
C'est vrai dans la campagne il y a des coqs qui font cocorico et des cloches d'églises qui font ding dong à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Faut s'y habituer quoi.

Blague à part, anecdote vécue : une parisienne qui était fière de n'avoir jamais vu de vache en vrai avant ses 20 ou 25 ans.
"La musique existe pour ceux qui ne savent pas s'exprimer avec des mots."
Chanteuse au sein de Grapehill et Alter Ego 60 - Autrice de poèmes et de nouvelles.
[ Dernière édition du message le 04/12/2018 à 21:29:45 ]

Anonyme

Blague à part, anecdote vécue : une parisienne qui était fière de n'avoir jamais vu de vache en vrai avant ses 20 ou 25 ans.
Ah ouais quand même...

J'ai vu mes premières vaches beaucoup plus jeune, vers 4 ou 5 ans.


[ Dernière édition du message le 04/12/2018 à 21:44:18 ]

Dr Pouet

J’ai vécu mes 20 premières années à Paris, et je m’y plaisais beaucoup. Alors effectivement aller à Toulouse, puis à Ottawa, ça m’a fait un choc à chaque fois. J’ai dû changer mes habitudes, changer certaines manières dans mes loisirs. Mais maintenant (à Toulouse) j’ai plutôt le sentiment d’avoir le beurre et l’argent du beurre. Et plus aucune envie de retourner à Paris où tout me semble compliqué et laborieux.

Dr Pouet

Il est là en tant que représentant des Colibris.
Attention, les Colibris, c’est pas mal la biodynamie de Rudolf Steiner ! Cf le sujet sur la zététique.
[ Dernière édition du message le 04/12/2018 à 21:50:14 ]

Will Zégal


Prendre ma caisse pour aller chercher une 1/2 baguette ou une plaquette de beurre, non merci.
Clairement. C'est pour ça que je me suis barré d'Hennebont, la jolie petite ville périurbaine que j'habitais pour revenir en centre ville à Lorient.
Mais ce sont des projets de vie, et puis des circonstances.
Et puis les choses changent. Lorsque je suis arrivé la première fois à Lorient il y a longtemps, c'était à Hennebont que ça se passait. C'est là qu'on sortait le week-end. Plusieurs bars dans le joli centre ville médiéval faisaient souvent des concerts, c'était animé, etc. Et ça brassait bien au delà du pays de Lorient.
Au fil du temps, c'est devenu mort. Un machin résidentiel peuplé de vieux cons qui s'installent en plein centre ville animé et ne veulent pas de bruit.

Je comprends qu'on aime la richesse culturelle des grandes villes. En même temps, il faut s'en taper tous les inconvénients.
Et cambrousse ne signifie pas forcément désert culturel. Pour peu qu'il y ait une poignée de gens qui se bougent ou que tu ailles à un endroit où se sont concentrés un certain nombre d'artistes, ça peut aussi être très riche culturellement.
Enfin bon, il en faut pour tous les goûts. Moi j'adore Paris, j'y séjourne très régulièrement depuis mon enfance (la quasi totalité de ma famille en est originaire et beaucoup y vivent encore et j'y ai plein de potes), mais je suis content de ne pas y vivre.
Après, il n'y a pas LA ville et LA campagne. Il y a des villes et des campagnes. Il y a des coins de cambrousse où je n'irai jamais m'enterrer (rien à foutre, désert culturel, mentalités de merde), de même que si je peux, je ne vivrais pas à Paris (encore moins en banlieue) et il y a plein de grandes ou moyennes villes qui ne m'attirent franchement pas, quelles que soient par ailleurs leurs qualités.
L'opposition Paris / province ? Bah, il y a tant de choses à en dire que ça pourrait faire un thread. Juste que de dire "la province", c'est justement très parisien

Parce que la province, elle est très très loin d'être uniforme.

Krapod

Happy Syklett


Will Zégal


Yeaaaaaah ! J'habite à 6-7 mn à pieds !

dana12

Le reste, j'aime ma cambrousse et ses montagnes, mon village avec son tout petit festival de ciné rural (mais quelle programmation !), ou celui d'à côté avec son autre festoche. Je crois que je suis indécrottable.

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

le reverend

juste que de dire "la province", c'est justement très parisien![]()
Et réciproquement : quand un provincial dit "les parisiens", ça fait très provincial.
Tellement il n'y a pas de parisien typique.
J'ai habité Paris toute ma vie, je conçois que pour quelqu'un qui n'a pas l'habitude, la vie parisienne est pénible vu qu'elle l'est déjà pour moi.
Mais j'en accepte les servitudes pour jouir de ses plaisirs (les activités culturelles notamment). Javé vécu 3 ans à Rouen pour mes études, javé beaucoup aimé cette ville avec ses ballades, son sport facile, ses sorties faciles, ses cinoches, la vie étudiante (quasi absente à Paris pour ce qui me concerne), la mer pas loin etc...
Vivre dans une ville de province ne m'angoisserait pas du tout si cela devait se faire.
Vivre completement à la campagne ou dans un tout petit bled, là je sais pas.

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

will_bru

quand un provincial dit "les parisiens", ça fait très provincial.
J'ai plus entendu "parigo" que "parisien" (suivi assez souvent de "tête de veau")
In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

Anonyme

Vivre completement à la campagne ou dans un tout petit bled, là je sais pas.
On dirait qu'ça t'gène ton ampli dans la boue.

Traumax


le reverend

mais comme je le disais, y a pas de parisien typique.
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
[ Dernière édition du message le 05/12/2018 à 11:46:43 ]

le reverend

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

Anonyme

Alors que la campagne... bah c'est exactement pareil.
Quand un citadin se retrouve à la campagne, la première semaine tout est beau: le silence, le paysage, les piti zoizos qui gassouillent le matin, les iench qui aboient après les vaches qui meuglent, tout ça est pittoresque et plein de poésie et putain de relaxant ! Au cours de la deuxième semaine, la vie nocturne et noctambule, les sorties improvisées, les copains à 2 pas ou à peine 2 stations de métro, ça commence à lui manquer, et pi devoir (re)prendre la voiture et (re)faire les dix bornes jusqu'au bled où t't à l'heure on a simplement oublié d'acheter les clopes, c'est relou. Troisième semaine, le gars est prêt à se tirer une balle : plein le fion de la cambrousse où tout est isolé, tout est trop loin, des chemins de terre, des kilomètres à faire pour le pain, le ciné, la moindre sortie, le moindre pote. Tchao.
Alors que tu vois, le campagnard qui se retrouve propulsé en ville il vit tout-à-fait l'inverse : la première semaine, tout est beau, grandiose: les monuments, les larges avenues, les quartiers changeants, le métro, tout ça est stimulant - d'ailleurs un campagnard se distingue d'un citadin au fait qu'en marchant sur les trottoirs, il lève le mourre pour regarder alors que le citadin garde constamment les yeux au sol, indifférent à ce décor qu'il connaît par cœur. Et tout est immédiatement accessible. Au cours de la deuxième semaine, le manque des plages de silence commence à se faire sentir, il commence à baisser les yeux parce que lui aussi il commence à connaître ce décor immuable et gris auquel manque tant de vert, et ces putains de bagnoles partout c'est relou. Troisième semaine, le gars est prêt à se tirer une balle : plein le fion de la ville, des camions de poubelles à 5h du mat qui réveillent tout le monde, plein le fion de courir partout, de négocier chaque mètre avec les bagnoles, les vélos, les cons, les trott's, plein le cul de la surexposition au Dior dans les transports en commun où on s'entasse, plein le cul des tronches fermées et injoyeuses qu'on rencontre, plein le cul de ce béton partout sans un gramme d'air. Tchao.
Comme on dit, l'herbe paraît toujours plus verte ailleurs, jusqu'à ce qu'on y goûte, généralement

[ Dernière édition du message le 05/12/2018 à 11:50:58 ]

Dr Pouet

Citation :Vivre completement à la campagne ou dans un tout petit bled, là je sais pas.
On dirait qu'ça t'gène ton ampli dans la boue.


[ Dernière édition du message le 05/12/2018 à 11:53:27 ]

sonicsnap


Dr Pouet

Mais pas tous ; probablement plutôt une minorité.

Anonyme



sonicsnap


Anonyme

Je pense que ce qui déroute certains à Paris, c'est la foule, dans les couloirs du métro et partout.
perso c'est l'omniprésence du béton et des batiments. Quand j'arrive à Paris par l'est, via donc Ivry/Vitry/seine, j'ai l'impression d'arriver dans la capitale impériale de la saga StarWars ou des bouquins d'Asimov, y a quelquechose d'oppressant et de fondamentalement inhumain (ceci dit c'est donc pas Paris stricto sensu, plutôt sa banlieue)
[ Dernière édition du message le 05/12/2018 à 12:21:34 ]

le reverend


Et sachez que ce n'est pas mon ampli que j'ai posé dans la boue, c'est la boue qui est venue recouvrir mon ampli

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
- < Liste des sujets
- Charte