Sujet Qu'est ce qui vous fait plaisir automatiquement?
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Je crois que c'est pour bientôt
![[jj]](https://img.audiofanzine.com/img/user/avatar/3/1/31875.png?w=40&h=40&fm=pjpg&s=d71b718254d937215f8a209b6505a2a5 "[jj]")
excellent. Ca me fait penser qu'il faut que je me barre vite fait prendre l'air une bonne semaine avant de devenir fou 
noSkillz
7473
Je poste, donc je suis
Membre depuis 19 ans
Citation de Traumax :
Et merci, qui c'est qui va se taper le chat d'assistance a 1h dum quand il comprendra pas le système de SCENES ?
C'est bibi.
Je crois que c'est pour bientôt
Oper-8 Downtempo, ambient | beMYsound Musique à l'image | Fake Luxury Shoegaze, dreampop, synthwave | SeizePads Chillhop, trap, drill
KoalaMan
19513
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
Will Zégal
74186
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
Clair.
Gros plaiz : je rentre (enfin, je suis rentré lundi soir) d'un périple de 10 jours à vélo le long des canaux de mon département (limite de 100 bornes oblige).
A peu près 260 km. Plantage de tente presque tous les soirs (sauf un arrêt deux nuits chez un pote). 10 jours de campagne, de verdure, de soleil (temps superbe), de ciel bleu, de nature...
On n'avait jamais fait ça avec ma douce. Elle a un simple et plutôt bon VTT qu'on a équipé en pneus mixtes et ajouté un porte-bagage. Moi j'ai utilisé mon vélo de ville
On s'est achetés 2-3 trucs (comme des cuissards ou des duvets), mais sinon, on a tout trouvé par emprunt dans nos réseaux (sacoches, tente ultra légère, réchaud, etc).
Zéro galère. Le pire truc qui nous soit arrivé et qui n'est pas bien méchant est une double crevaison (le truc cool : tu décharges tout le vélo ce qui prend un certain temps, tu répares, tu remontes, tu recharges tout le vélo, tu repars et le pneu est à nouveau à plat. Tu reprends à zéro pour constater qu'il y a un second trou à côté de celui que tu as réparé
)
J'étais parti en mauvais état : épuisé, hyper stressé (des trucs importants et chiants à régler avant de partir qui, évidemment, ce sont réglés dans la galère). Le premier soir, j'avais déjà fait la coupure et décompressé.
Il faut dire qu'on n'a pas vraiment respecté les recommandations qui étaient "commencer par des petites étapes d'une vingtaine de kilomètres et allonger chaque jour. En gros, on a fait l'inverse.
Le premier jour (plus exactement, la première demi-journée vu qu'on n'a pas réussi à partir avant midi), on s'est fait 50 bornes.
Petite erreur : pas assez d'eau avec nous et, avec la fatigue, pas pensé à ravitailler en fin de journée.
Et dans ce cas, le petit whisky du soir n'est pas l'idée du siècle.
Moralité, grosses crises de crampes la première nuit pour moi. On s'est plus fait avoir. On a racheté des bouteilles supplémentaires et on a ravitaillé plus souvent (quasi 2 fois 7 litres par jour, quand même).
Le second jour, 47 bornes pour arriver chez le copain, dont... 17 kilomètres de montée. Les derniers 17 kilomètres sinon c'est pas drôle. Heureusement qu'un barbeuc et un fût de bière nous attendaient.
Mais les vélos chargés, sur le plat du hallage, on s'y fait très vite (même si on est plus souvent sur le second plateau que sur le grand). Mais dès que ça commence à monter, là on le sent bien le poids.
Plaiz aussi : les ravitaillements facile. On allait simplement dans les hameaux à proximité du chemin de hallage frapper aux portes pour demander de l'eau. Aucun refus et quelques rencontres carrément sympa dont une jeune mamie qui nous a proposé de dormir chez elle (ce qu'on a pas fait, voulant continuer à rouler).
Pour la bouffe, on achetait quasi au jour le jour. On a pratiquement toujours trouvé des boulangeries, épiceries ou traiteurs qui vendaient des produits locaux, souvent bio. On a super bien mangé et découvert des bières fort sympathiques qu'on mettait à rafraîchir dans le canal pendant qu'on montait le campement.
Bref, un vrai bonheur, de vraies putains de bonnes vacances, pour un coût, une consommation carbone et un impact environnemental ridicules. Je crois qu'on est conquis.
On commence d'ailleurs à regarder pour des vélos plus adaptés.
En tous cas, clairement, ce genre de délire est faisable par tous. En tous cas si vous avez des terrains relativement plats à proximité : je suis en surpoids, sédentaire. Ma douce bouge nettement plus, mais c'est pas hyper physique (elle est à 5 mn de son boulot). On ne se déplace pratiquement plus qu'à pieds et à vélo, mais on fait essentiellement des petits trajets en ville, on sortait de deux mois de confinement, on n'avait pas l'équipement...
Gros plaiz : je rentre (enfin, je suis rentré lundi soir) d'un périple de 10 jours à vélo le long des canaux de mon département (limite de 100 bornes oblige).
A peu près 260 km. Plantage de tente presque tous les soirs (sauf un arrêt deux nuits chez un pote). 10 jours de campagne, de verdure, de soleil (temps superbe), de ciel bleu, de nature...
On n'avait jamais fait ça avec ma douce. Elle a un simple et plutôt bon VTT qu'on a équipé en pneus mixtes et ajouté un porte-bagage. Moi j'ai utilisé mon vélo de ville
On s'est achetés 2-3 trucs (comme des cuissards ou des duvets), mais sinon, on a tout trouvé par emprunt dans nos réseaux (sacoches, tente ultra légère, réchaud, etc).
Zéro galère. Le pire truc qui nous soit arrivé et qui n'est pas bien méchant est une double crevaison (le truc cool : tu décharges tout le vélo ce qui prend un certain temps, tu répares, tu remontes, tu recharges tout le vélo, tu repars et le pneu est à nouveau à plat. Tu reprends à zéro pour constater qu'il y a un second trou à côté de celui que tu as réparé
)J'étais parti en mauvais état : épuisé, hyper stressé (des trucs importants et chiants à régler avant de partir qui, évidemment, ce sont réglés dans la galère). Le premier soir, j'avais déjà fait la coupure et décompressé.
Il faut dire qu'on n'a pas vraiment respecté les recommandations qui étaient "commencer par des petites étapes d'une vingtaine de kilomètres et allonger chaque jour. En gros, on a fait l'inverse.
Le premier jour (plus exactement, la première demi-journée vu qu'on n'a pas réussi à partir avant midi), on s'est fait 50 bornes.
Petite erreur : pas assez d'eau avec nous et, avec la fatigue, pas pensé à ravitailler en fin de journée.
Et dans ce cas, le petit whisky du soir n'est pas l'idée du siècle.
Moralité, grosses crises de crampes la première nuit pour moi. On s'est plus fait avoir. On a racheté des bouteilles supplémentaires et on a ravitaillé plus souvent (quasi 2 fois 7 litres par jour, quand même).
Le second jour, 47 bornes pour arriver chez le copain, dont... 17 kilomètres de montée. Les derniers 17 kilomètres sinon c'est pas drôle. Heureusement qu'un barbeuc et un fût de bière nous attendaient.
Mais les vélos chargés, sur le plat du hallage, on s'y fait très vite (même si on est plus souvent sur le second plateau que sur le grand). Mais dès que ça commence à monter, là on le sent bien le poids.
Plaiz aussi : les ravitaillements facile. On allait simplement dans les hameaux à proximité du chemin de hallage frapper aux portes pour demander de l'eau. Aucun refus et quelques rencontres carrément sympa dont une jeune mamie qui nous a proposé de dormir chez elle (ce qu'on a pas fait, voulant continuer à rouler).
Pour la bouffe, on achetait quasi au jour le jour. On a pratiquement toujours trouvé des boulangeries, épiceries ou traiteurs qui vendaient des produits locaux, souvent bio. On a super bien mangé et découvert des bières fort sympathiques qu'on mettait à rafraîchir dans le canal pendant qu'on montait le campement.
Bref, un vrai bonheur, de vraies putains de bonnes vacances, pour un coût, une consommation carbone et un impact environnemental ridicules. Je crois qu'on est conquis.
On commence d'ailleurs à regarder pour des vélos plus adaptés.
En tous cas, clairement, ce genre de délire est faisable par tous. En tous cas si vous avez des terrains relativement plats à proximité : je suis en surpoids, sédentaire. Ma douce bouge nettement plus, mais c'est pas hyper physique (elle est à 5 mn de son boulot). On ne se déplace pratiquement plus qu'à pieds et à vélo, mais on fait essentiellement des petits trajets en ville, on sortait de deux mois de confinement, on n'avait pas l'équipement...
gromeul
17110
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
[jj]
5912
Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
Will > petit joueur
Mais je partage ton ressenti sur ce genre de voyage, bien joué et ça restera des supers souvenirs pour vous
Mais je partage ton ressenti sur ce genre de voyage, bien joué et ça restera des supers souvenirs pour vous
Neveud
5471
Je poste, donc je suis
Membre depuis 4 ans
excellent. Ca me fait penser qu'il faut que je me barre vite fait prendre l'air une bonne semaine avant de devenir fou Alain Souchon n'est pas un film
boulooban
4649
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 16 ans
Y'a de beaux paysages le long du Blavet jusqu'à Pontivy mais je trouve ça vite ennuyeux les halages.
J'ai bien aimé le canal du côté de Josselin aussi.
En tout cas vous avez eu vraiment du beau temps, de vrais vacances
J'ai bien aimé le canal du côté de Josselin aussi.
En tout cas vous avez eu vraiment du beau temps, de vrais vacances
Will Zégal
74186
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
Clair
Pour le halage, on n'a pas eu le temps de s'ennuyer. Quand c'était un peu moins sympa ou plus monotone (moments rares), on pédalait.
On s'est offert de petits crochers : dans Rohan, Josselin, Malestroit, à l'abbaye de Timadeuc (provisions de pâtes de fruit, fromage et bière)
[jj] j'assume grave
Franchement, les 50 bornes par jour les premiers jours étaient déraisonnables. On avait au départ prévu de le faire en 3 étapes, mais comme on a dû retarder notre départ...
Sinon, l'idée, c'était vraiment la balade, no prise de tête, pas d'obligation (t'en as marre ou t'as trouvé un joli coin ? Tu sors la tente et basta). Longues pause à l'ombre aux heures chaudes avec un bouquin ou un petit roupillon (la tente, ça fait pas de grasses matinées).
C'est assez clair qu'on va le refaire. Probablement en quittant les halages, même si pour l'instant, c'est vraiment le délire "nature loin des bagnoles" qui nous branche plus que la route, mais il y a des voies vertes à parcourir.
On verra aussi au fil du temps, de la qualité des vélos qu'on pourra s'offrir et de l'évolution de notre condition physique, parce que la Bretagne, c'est pas très haut, mais c'est pas très plat non plus. Et dès qu'on charge les vélos, les côtes prennent subitement quelques degrés supplémentaires.
Je vais lire ton récit.
Pour le halage, on n'a pas eu le temps de s'ennuyer. Quand c'était un peu moins sympa ou plus monotone (moments rares), on pédalait.
On s'est offert de petits crochers : dans Rohan, Josselin, Malestroit, à l'abbaye de Timadeuc (provisions de pâtes de fruit, fromage et bière)
[jj] j'assume grave
Franchement, les 50 bornes par jour les premiers jours étaient déraisonnables. On avait au départ prévu de le faire en 3 étapes, mais comme on a dû retarder notre départ...
Sinon, l'idée, c'était vraiment la balade, no prise de tête, pas d'obligation (t'en as marre ou t'as trouvé un joli coin ? Tu sors la tente et basta). Longues pause à l'ombre aux heures chaudes avec un bouquin ou un petit roupillon (la tente, ça fait pas de grasses matinées).
C'est assez clair qu'on va le refaire. Probablement en quittant les halages, même si pour l'instant, c'est vraiment le délire "nature loin des bagnoles" qui nous branche plus que la route, mais il y a des voies vertes à parcourir.
On verra aussi au fil du temps, de la qualité des vélos qu'on pourra s'offrir et de l'évolution de notre condition physique, parce que la Bretagne, c'est pas très haut, mais c'est pas très plat non plus. Et dès qu'on charge les vélos, les côtes prennent subitement quelques degrés supplémentaires.
Je vais lire ton récit.
Will Zégal
74186
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
Bon, ben je viens de lire ton récit, [jj]. Il m'a beaucoup ému. Je me suis retrouvé dans chaque paragraphe. Je l'ai trouvé très bien écrit et, sans surprise, les photos qui l'illustrent sont superbes. Merci
boulooban
4649
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 16 ans
Timadeuc
[ Dernière édition du message le 04/06/2020 à 16:12:59 ]
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