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Qu'est ce qui vous fait plaisir automatiquement?

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Sujet de la discussion Qu'est ce qui vous fait plaisir automatiquement?
En opposition au "Qu'est ce qui vous agace automatiquement?"... et en esperant ke ca a pas été deja fait... sinon je l'efface direct (>j'suis droit moi!)


je commence ?

- trouver un riff qui sonne térrible
- une jolie demoiselle qui te fait un sourire ds le métro...
- se faire une bonne déspé losrk'il fait bien chaud...
- se réveiller à coté de celle (celui) k'on aime
- être vendredi soir

voilou
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52941
Il a aussi bâtit son propre tombeau au cimetière de la ville, ce qui fait un autre monument (plus petit que le palais bien sûr) à voir.
52942
Citation de Ouatisit :
Il a aussi bâtit son propre tombeau au cimetière de la ville, ce qui fait un autre monument (plus petit que le palais bien sûr) à voir.
Tout à fait, le tombeau (qu'il a appelé « Le tombeau du silence et du repos sans fin ») est assez spectaculaire par son ornementation, et mérite la visite. Il a également été restauré.
Le cimetière communal est au Sud-Ouest du village.
52943
Citation de Monsieur_FyP :
Citation de pontchartrain :
Ferdinand Cheval était probablement autiste Asperger.
« Probablement » est un peu trop dire. Mais il y a au moins un neurologue qui a émis l'hypothèse (d'autres sont d'un avis inverse).

Peut-être, oui. Mais il me semble que Nils Tavernier, le réalisateur du film dont je parlais, soit parti à fond sur cette hypothèse.
1% de la population serait atteinte de troubles de l'autisme. Après est-ce un trouble ? Ça se discute.

[ Dernière édition du message le 21/04/2024 à 15:36:01 ]

52944
Je serais curieux de savoir, longtemps à postériori, de quels éléments on dispose pour étayer la thèse de l'autisme de Cheval..
52945
Les critères ont été tellement élargis que l'on ne parle plus d'autisme mais de spectre de l'autisme d'une part, les chiffres explosent donc, et cela fait l'objet de critiques d'autre part. A quoi s'ajoute qu'on se demande bien ce qu'il y a de commun entre une personne à peine entrée dans le langage, qui s'automutile, fait de crises aiguës de panique, de violence, des gestes compulsifs, répétitifs et des personnes capables de bonnes réussites, y compris sociales. Ceux-ci ayant complètement éclipsés ceux-là, à leur détriment, dans tous les champs, médiatiques, médicaux, etc. Il y a même un mouvement qui le revendique comme une identité, c'est à dire à proprement parler un choix d'identification.

Enfin, ceux qu'on catégorisaient (ou qui se catégorisaient) comme asperger réfutent désormais le terme depuis qu'ils ont compris que ce type était un nazi et un eugéniste, ce qui – au passage – ne laisse pas de m'interroger sur les jeux de pouvoir, la pertinence et le sens autour de la nosographie, l'épidémiologie, l'étiologie (la causalité) et les méthodes de prise en charge...

Bref, c'est le bordel et à mes yeux le signe d'un scientisme et d'une médicalisation croissante de l'humanité dont je ne suis pas sûr qu'elle aboutisse à apaiser les souffrances et difficultés. M'enfin, ce que j'en dis, hein...

[ Dernière édition du message le 21/04/2024 à 17:12:33 ]

52946
x
Hors sujet :
Oui, il est de bon ton d'avoir sa case pour certains, et ceux qui s'en foutent on se fait un plaisir de leur en trouver une.. C'est ça? Et à coté de ça, il y en a qui galèrent avec leur état trop particulier qu'ils n'ont pas choisi et à qui on savonne volontiers la pente.

[ Dernière édition du message le 21/04/2024 à 16:28:46 ]

52947
Ben comme en toute chose il faut trouver un équilibre , entre les diagnostics définitifs et exagérés, et l'absence totale de considération pour les handicaps.
52948
Ben, le truc qu'on ne sait pas trop en France, c'est que le DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders), le manuel de référence des classements de ce qu'ils appellent troubles mentaux dans les pays anglo-saxons est entaché de conflits d'intérêts parce qu'il est aussi une affaire de gros sous et d'assurance dans des pays dont les systèmes de soins sont à deux voire trois vitesses et qu'en réalité toutes ces affaires de classification aboutissent à des prises en charge de moins en moins assurées et solides pour les patients les plus pauvres. Cela rentre complètement dans un cadre néo-libéral. En France aussi, ça aboutit à la déliquescence complète du système psychiatrique, couplé à un recul des investissements publics et à une disparition de tout un pan de la psychiatrie humaniste qui s’embarrassait moins de classifier que d'établir un rapport humain et social avec les patients. Ce qu'on appelle trouble ou handicap psychique vu sous le seul angle médical et assurantiel c'est la démarche néo-libérale de notre temps et pour aller encore plus loin, le fait que beaucoup aient pu se reconnaître dans le diagnostic d'un médecin nazi et eugéniste, à leur corps défendant certes, montre bien cette idée de tri social voire biologique à l’œuvre dans tout ce système. De plus, les demandes explosent tous azimuts, les moyens ne suivent pas, les structures spécialisées sont saturées, les MDPH débordées et les délais de traitement prennent des plombes mais ça donne bonne conscience de coller des étiquettes au moindre malaise (bon, j'en rajoute un peu mais une étiquette est prise pour une fin en soi alors qu'elle n'est qu'un symptôme à mon sens). A mon avis on marche sur la tête, résultat des effets d'une compétition généralisée, d'un darwinisme social que tous les intéressés contribuent à nourrir sans même en avoir conscience.

[ Dernière édition du message le 21/04/2024 à 18:27:36 ]

52949
Tout à fait .

Citation :
En France aussi, ça aboutit à la déliquescence complète du système psychiatrique, couplé à un recul des investissements publics et à une disparition de tout un pan de la psychiatrie humaniste qui s’embarrassait moins de classifier que d'établir un rapport humain et social avec les patients.

+ un million .

La vie c'est : chacun se raconte une histoire dont il est le personnage principal .

52950
Effectivement je connais très bien une personne autiste avec d'autres troubles associés dont retard mental entre autres.
Et quand j'entends que tous les autistes devraient aller à l'école ça me fait doucement marrer....
Et a titre très personnel je ne suis pas loin de penser que moi aussi, je suis autiste.
D'ailleurs être autiste n'est pas vraiment une maladie. C'est être "câblé différemment"....