Je dirais que les deux situations coexistent. D'un côté ceux pour qui ouvrier = roumain analphabète qui travaille à la chaîne, d'un autre ouvrier = vieil artisan de Pitibon-sur-Sodre qui fabrique des breloques depuis le couronnement de Clovis et dont le savoir-faire se perd faute de jeunes apprentis à qui transmettre tout se perd ma bonne dame avec leurs fusées qui vont sur Mars.
L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon
Anonyme
12338
7532Posté le 13/07/2016 à 08:26:46
Citation de tihouss :
Je dirais que les deux situations coexistent. D'un côté ceux pour qui ouvrier = roumain analphabète qui travaille à la chaîne,
:medef:
Citation de tihouss :
d'un autre ouvrier = vieil artisan de Pitibon-sur-Sodre qui fabrique des breloques depuis le couronnement de Clovis et dont le savoir-faire se perd faute de jeunes apprentis à qui transmettre tout se perd ma bonne dame avec leurs fusées qui vont sur Mars.
Je ne suis pas d'accord avec toi : le travail manuel n'est pas décrié en France, mais exploité par certains industriels ou certains artisans.
C'était précisément à ça que je pensais, en y ajoutant le milieu scolaire qui, face à un élève dont "on ne sait pas ce qu'on va bien pouvoir en faire", décrète un méprisant "il n'y a qu'à l'envoyer en apprentissage", et les parents qui de gré ou de force sont contraints d'adhérer à cette position.
Scoop : associer des métiers à des échelles de valeur est stupide pour tous les gens impliqués. Envoyer tous les intellos en études supérieures c'est pas une super idée, forcer tous ceux réfractaires à l'école à aller trimer à 16 ans non plus, surtout quand c'est pour dire que le premier a plus de mérite et vaut plus que le second.
L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon
Anonyme
66280
7537Posté le 14/07/2016 à 11:15:57
C'est comme ça qu'on se retrouve avec des intellectuels auto-proclamés cons comme des meubles, et des garagistes incapables de réparer une durite de frein sans tout saloper.
Je dirais surtout des intellectuels au taux de branleuritude assez incroyable, jamais confrontés à une quelconque réalité tangible, et des garagistes déprimés de n'avoir jamais eu droit à aucune ambition depuis le CM2 quand la maîtresse a dit que leur orthographe était digne d'un chimpanzé dyslexique.
Ça fait des années qu'on le répète. Le choix qui a été fait dans les années 80 (?) dans de nombreux pays de faire de la voie universitaire le chemin par défaut (avec les délires genre 80% d'une classe d'âge avec le bac ou équivalent) a été d'une bêtise sans nom.