Un amie très chère se tape depuis 20 ans des contrats et boulots précaires. Parfois intéressants, mais toujours en contrats précaires.
L'année dernière, elle est embauchée par un cabinet conseil. Contrat pro, formation, puis CDI. Son premier !
Hier, préavis de licenciement économique. Joyeux noël !
La cabinet en question assiste les collectivités dans les projets de construction d'équipement publics (piscines, médiathèques, etc). Les deux derniers appels d'offre : meilleure note technique (et de loin), mais 30 % plus cher que les vainqueurs. Ceux-ci sont tous des gros cabinets qui cassent les prix. Les petits vont disparaître et il ne restera que des gros. Ipso, sa patronne elle-même se pose de sérieuses questions sur la continuité de sa boîte.
ça il s'en fout, c'est pour 2016, va y avoir du retard comme d'hab donc pour 2017, pile poil quand y aura le nouveau président, le beau cadeau empoisonné
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus
Will Zégal
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Will Zégal
Membre depuis 22 ans
27629Posté le 07/11/2014 à 11:03:46
Citation de gromeul :
Et avec quels sous?
Ceux des collectivités locales. C'est la grande mode depuis des années : l'état en fait de moins en moins, reportant (sans compensation contrairement à ce qu'exige la loi) le financement sur les collectivités locales.
De plus en plus de décisions sont prises au niveau de l'état en obligeant les collectivités locales à se démerder ensuite avec. Dernier exemple flagrant : les nouveaux rythmes scolaires qui ont mis un paquet de mairies dans la merde.
De fait, les collectivités locales doivent augmenter les impôts. Le populistes ont alors beau jeu de dire que c'est à cause des dépenses somptuaires faites pour construire de magnifiques hôtels de département ou de région (lesquels sont parfois effectivement disproportionnés ou trop coûteux, mais restent le plus souvent du pipi de chat dans un budget global en regard des établissements scolaires, des transports, des routes, de la formation ou du social, pour citer quelques trucs que les collectivités locales ont désormais sur le dos).
je discutais avec mon vendeur de vin l'autre soir, et à un moment il m'en a sorti une bien bonne : il ralait contre les subventions diverses et variées, et son exemple m'a coupé les pattes : 'quand on voit qu'on donne des subventions à pif gadget et l'Huma'
c'est clair que si on coupait ces deux-là en particulier, ça redresserait la france immanquablement