Si le coq est puni, alors tout provincial pourra monter à Paris et assigner la Mairie de Paris en justice pour le bruit "incessant" et "insupportable" des véhicules "dès l'aube".
Si la Justice estime en effet qu'un chant de coq doit être muselé, qu'en est-il des bruits d'origine humaine que l'on peut faire cesser en appuyant simplement sur un bouton ?
En situation de stress, un cadre à la limite du burn-out qui compte sur un week-end à la campagne pour récupérer un minimum avant de remettre le nez dans le guidon, un coq qui chante sous ses fenêtres à pas d'heure, ça peut le rendre dingue.
Mais bon, c'est pas une excuse, qu'il change de vie et fasse pas chier le monde.
Je redis que si la Justice estime que le cri d'un animal doit être muselé, alors les bruits artificiels qu'on déclenche ou arrête avec un simple bouton ne devraient pas pouvoir y échapper.
Ou alors c'est à n'y rien comprendre : on serait coupable de tapage d'avoir un animal mais pas un moteur...
Je pense (enfin j'espère ) que le parisien justicier va se faire pendre par le tribunal, mais en même temps une sourde angoisse m'étreint.
[ Dernière édition du message le 05/06/2019 à 12:11:30 ]
Anonyme
65640
45065Posté le 05/06/2019 à 12:12:21
Citation :
Comprends pas comment le bruit des animaux et cloches puisse être considéré comme une "agression".
heu, en ville, par phénomène de résonance et transmission solidienne, une église qui sonne toutes cloches dehors le dimanche à 7h du mat' réveille probablement 20 000 personnes hein.
Si tu remplaces les cloches pénibles mais catholiques qui sonnent à 80db pendant 5mn le dimanche à 7h par un imam qui chantonne à 70db, c'est la révolution.
C’est tellement beau cette discussion où on prend le cas de 2 connards en France pour généraliser à l’ensemble des citadins, changez rien je pense qu’il reste 2 ou 3 poncifs que vous n’avez pas encore évoqués