Puis l'attention qu'elle me pompe, je peux pas la mettre ailleurs et j'ai d'autres enfants à m'occuper aussi...
Ce sont eux qui subissent aussi et ça, ça me gave...
Des fois, s'éloigner quelques jours (genre un week-end avec des copains AFiens), ça fait le plus grand bien à tout le monde.
Sinon, le truc que j'ai utilisé une fois : se poser face à face et dire "bon, il y a vraiment un truc qui fonctionne pas, là. Donc, soit on le règle, soit on va inévitablement vers la dégradation jusqu'à ce que l'un de nous ou les deux n'en peuvent plus et se barre.
Donc, on décide quoi ? On fait tout ce qu'il faut pour régler le truc ?"
ça avait vachement bien marché. On avait vachement discuté, on s'en était un peu mis plein la gueule, mais on avait tout posé sur la table. 6 mois plus tard, on était séparés
En vrai, c'était insoluble : c'était une nana super, mais gravement handicapée du sentiment et de l'affection. Impossible pour moi pour qui l'affection (et les marques d'affection) sont un truc essentiel de la vie de couple.
Mais au moins, on n'avait pas traîné en longueur a tenir à bout de bras un truc qui ne pouvait pas marcher.
D'autres couples que je connais ont réglé comme ça de graves crises.
La plupart du temps on reste ensemble parce que ça semble le plus simple, surtout si y a des mouflets dans le scénario.
Mais faut pas que ça évite de s'interroger vraiment sur la pertinence du couple.
Si c'est de moi, le terme "partie adverse" n'est pas adapté. On n'a jamais été en guerre, ni même en confrontation (en tous cas jusqu'à la séparation et qu'une partie de la belle-famille s'en mêle ). On a juste fait le constat que ça ne marchait pas et que ça ne pouvait pas s'arranger parce qu'on n'avait pas les même attentes de la vie de couple et que ni l'un ni l'autre n'aurait été en capacité, l'eut-il/elle voulu, de s'adapter aux attentes et besoins de l'autres, celles-ci étant fondamentalement contre nos natures.
On s'est donc résolus à se séparer plutôt que de se rendre malheureux. On a été malheureux de se séparer, mais c'était plus court que de continuer. Seules des mesquineries d'une partie de la belle-famille qui aurait bien voulu une bonne guerre ont empêché qu'on reste simplement amis ou au moins copains.