Comme on me disait en fac d'anglais : traduire c'est trahir.
2 écoles :
- coller au plus près du texte quitte à parfois tordre un peu la langue. Le côté littéral en somme.
- écrire ce qu'on dirait pour exprimer la même chose, mais avec nos mots, expression, tournures et autres jeux de mots. Plus proche du sens que de la phrase.
Souvent on nous demandait la dernière option.
Bin je suis partisan des deux, mais situationnellement : quand la même phrase avec les mêmes mots et définitions, dans le même contexte, existent littéralement dans les 2 langues, j'estime que la personne qui traduit en changeant les mots voire la phrase (et souvent le sens) fait du zèle mal placé.
Et si c'est souvent subtil, quand la trad est faite hors contexte (et c'est souvent le cas, ça va plus vite et c'est moins cher) et qu'un mot important est remplacé par un autre, ça devient un handicap. (pire quand il s'agit d'indices dans un roman ou un jeu vidéo par exemple, où le lecteur/joueur est impliqué dans la réflexion)
[ Dernière édition du message le 26/01/2022 à 20:33:05 ]
sublime gate
7695
Je poste, donc je suis
Membre depuis 4 ans
48433Posté le 26/01/2022 à 22:13:42
Oui il y a un équilibre à trouver ; mais à trop coller littéralement à un texte, on perd alors le sens. C'est ce que je retiens de mes études en langues.
Ce qui m'a le plus marqué côté (mauvaise) traduction en français, ce sont les grossièretés. Trop souvent les "fuck" sont traduits par "zut" et autres locutions gentillettes...