Les questions auxquelles on n'a pas les réponses mais un AFien peut les avoir

Sinon, hier soir, réunion pour faire un point sur le déroulement du festival, quand tu entends les demandes des artistes et de leur management...

C'est pas le sujet ici, mais quand on pense que j'ai connu des célébrités (des noms d'affiche yéyé, "âge-tendre" etc.) qui, toute notoriété parfaitement consumée, dormaient dans leur voiture sans faire nécessairement d'esclandre lorsqu'il y avait plantage sur une réservation et que ça jouait pas trop loin le lendemain...

Je ne parle pas de l'époque de mon grand-père ou de mon arrière-grand-père, heinG : je parle de moi, gamin du milieu des années '60.

La balance, ça relevait parfois de l'accessoire.
Ben oui : tu joues, point : sinon, si tu n'as pas le sens de l'improvisation -de toutes les improvisations- c'est juste que t'es pas fait pour ça.
Le public, il est vrai, était habitué à ça aussi... ils n'étaient tout simplement pas sur-équipés de trucs complètement inutiles.

Je ne crache pas sur les super-productions que les moyens techniques peuvent proposer de nos jours aux stars, et c'est sans doute franchement meilleur que de voir même les Beatles sur un stade de foot carrément congelé et sans même que personne ne les.... entendre.

Mais donner suite à un groupe local qui commence à se la jouer avant de jouer, ça me fait carrément tomber les bras.

Non mais c'est quoi ces clowns (ou, + respectueusement à l'égard des circassiens, ces espèces declones) ?
Je ne dis pas qu'il faut nous mettre tout ça à la flotte et au pain sec, je dis qu'en les foutant à la marge ça fera un peu de place à ceux qui "en veulent" et ont surtout ça dans le ventre !

On semble être passé en moins de deux générations du "quasi-rien" au "tout-superflu"... Si au moins on pouvait se convaincre qu'on y ait gagné substantiellement, en qualité...


Bon, ça y est.
J'ai eu mon coup-de-gueule de la rentrée.

Repos !

Citation :

Et JAMAIS, vraiment au grand-jamais les + illustres signatures, notamment en matière classique, symphonique.
Du reste, ceux-là sont les "moins connus" du grand-public.

perso, les expériences les plus désagréables que j'ai eues en studio avec des vrais pros, l'ont été avec des zikos de classique. Plus jamais même sous la torture je rebosserai avec un zikos d'orchestre symphonique.
Y a un mec qui y a quelques années entamé une procédure juridique contre moi parceque je l'avais fait figurer sur un album alors qu'il trouvait qu'il avait mal joué 2 ou 3 notes et voulait les refaire (j'avais déjà passé autant de temps avec lui qu'avec tout le reste, pour 5 notes et demies au hautbois).

Après j'ai évidemment aucune expérience avec des stars comme les Stones ou les Floyd, ou de manière générale les rares survivants des 60's, donc pas d'avis.

Un grand bol de naphtaline, pour eux !

Citation :

Mais le plus pourri c'était le manager de Ray Charles. Un pur buziness man qui gérait le vieux comme un objet. Je me souviens que dans les demandes il exigeait notamment une chambre avec vue pour l'artiste, cocasse.

Dans le genre d'anecdote totalement inverse, j'en avais entendu une pas mal sur Chuck Berry.
Le mec était tellement radin, qu'il voyageait souvent seul, embauchant souvent les zikos locaux à la fortune du pot, en tout cas jusque dans les 80's.
Le gusse vient faire un concert à Nancy (concert en plein devant plusieurs dizaines de milliers de personnes hein, pas le pti' truc au PMU local), et embauche donc des zikos locaux. Dans le lot, un bassiste devenu ensuite directeur du M.A.I, bon professionnel au contact facile et multilinguiste bien qu'allemand.
bref, le bassiste teuto-nancéien va chercher C.Berry à sa chambre d'hotel (dans un bouiboui type formule 1 ! ), et le découvre en train de se faire sa popote tranquille, avec un réchaud à gaz emmené depuis les USA.
Par ailleurs, il s'est avéré être très très sympa et cordial, enfin vu ce que i'l payait les zikos locaux, cad souvent 0, manquait plus qu'en plus il leur file des baffes.