Vos rèves chelous

Pas mal mon gars.

J'en ai fait un beau cette nuit, qui m'a d'ailleurs réveillé très tôt ce matin.

Je bosse pour une boite. Probablement la boite la plus détestée de l'univers car pas une journée ne se passe sans qu'il y ait un attentat. J'ajoute que la sécurité du lieu doit être aussi efficace qu'une bande de fonctionnaire de l'office des véhicules, car, dans ce rêve, ils sont toujours à l'autre bout de l'univers quand quelque-chose pète, et on ne les voit, du coup, jamais.

Bref. Je ne vous raconte pas tous les massacres des deux derniers jours de travail et vous raconte seulement le troisième jour. Je suis assis en conférence quand j'entend des cris. J'ai à peine le temps de regarder par la fenêtre que je vois une secrétaire courir et poursuivie par un jet de flamme qui la touche. Elle s'écroule en brûlant. Dans l'entrée aussi, un homme asperge l'assemblée au lance-flamme. C'est la panique, des vitre se brisent.

Je prends la main de ma collègue de travail, nous nous approchons de la sortie de secours, mais je m'arrête pour laisser passer la blonde du bureau du dessus, elle prend à droite. C'est bon... je me lance avec la collègue sur la gauche. Derrière nous, on entend le souffle du lance-flamme, qui s'abat sur la collègue blonde précitée. Je savais qu'elle se jetait vers le lance-flamme, mais j'avais besoin d'une diversion. Elle bossait mal de toute façon, c'est pas une grande perte.

Nous arrivons derrière le bâtiment et nous barrons par derrière le mur d'enceinte. Je rencontre un gars de la sécurité, planqué sur le toit d'une petite étable. Il me dit qu'il "surveille les arrières", je lui décroche son pistolet qu'il porte encore à la ceinture et l'abat d'une balle dans la nuque. On lui prend alors son fusil, histoire d'être outillés en cas de pépin.

Derrière, nous, à tous les étages, de gens sont en feu et/ou se jettent par les fenêtres et les toits pour échapper à la mort.

Nous, on a arrêté de courir et on disparait dans la végétation assez dense des bois environnants.  Planqué à l'abri, je prépare mon boulot pour la journée de demain. Ca va être hardu, on devra encore compenser le boulot des morts de la journée précédente.

Bon, ben cette nuit j'étais dans un sombre chateau, avec des noble qui s'entre fourbent, à la game of Throne.

Donc on décide de partir sauver le monde dans le Mordor avec des Hobbits.

On escalade une falaise de glace pour rentrer dans le Mordor. une fois en haut, on se rend compte qu'une route goudronnée mnte aussi la falaise et passe devant nous. une voiture passe et un sympathique habitant du Mordor nous prends en stop.

On apprends que le Mordor est un pays magnifique (genre Islande-Lozère, des hauts-plateaux avec des rochers basaltiques, très peu d'habitants un ciel un peu gris, et des coquelicots), avec des petites villes charmantes, des habitants très gentil, et un office de tourisme qui fait éditer des cartes. Malheureusement, ils souffrent de deux problèmes :

dans l'esprit des gens, le Mordor c'est Sauron, des volcans, un ciel noir, de la lave, et des orcs.

et le taux de change est scandaleux !

Et donc on continue notre charmante visite du Mordor et des ses trésors et là je me réveille.

Citation :

 dans l'esprit des gens, le Mordor c'est Sauron, des volcans, un ciel noir, de la lave, et des orcs.

nan, ça c'est l'Auvergne

Ben, c'était ça mon rêve ! imagine dans le Seigneur des anneaux, tu éclaircis le ciel, tu éteins les volcans, la lave se solidifie et fait des jolis rochers basaltiques => le Mordor devient le Massif Central. et ça devient un coin hyper joli pour randonner.

(bon, pour Sauron par contre, aucune idée. il est peut être toujours là )

J'en ai refait un. Il me poursuite ces temps.

Je suis dans une clairière à l'herbe verte et grasse, au pied d'une colline, intégralement jonchée de membres humains arrachés. Du sang coule le long de mes joues, mais ce n'est pas le mien, mes doigts sont noircis et une odeur de poudre à canon me chatouille le nez. Je trouve une arme par terre et je décide d'avancer. Quelque-chose me crie d'attendre, je n'écoute pas, j'avance et je disparais dans les bois. Le rêve s'arrête. Il recommencera demain.