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Vos RIP les plus HS

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Sujet de la discussion Vos RIP les plus HS
RIP Rulio Iglesias.
Tu vas nous manquer !

Astala vista old singer fellow !
Long is the road !

Non, on te le promet "on n'a pas chaaanggèèèèèéé ....toujours nos yeux de harengs pas frais ...etc"
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27441
Pareil, les cours de musique à la flûte à bec de l'école en 6ème et 5ème m'ont dégoûté du solfège, mais pas de la musique, et c'est dans le courant de la 5ème justement que j'ai demandé une guitare pour apprendre tout seul et à l'oreille chez moi sans intervention d'un prof ni de la théorie.

Pour moi, c'est précisément le solfège qui est RIP... Comme en plus il était (l'est peut-être encore) enseigné comme un langage mystérieux que seuls les élus et autres privilégiés entrés dans la confrérie savent maîtriser, peu de chance de trouver quoi que ce soit de sexy dans cette démarche d'enseignement.

[ Dernière édition du message le 03/02/2025 à 17:11:33 ]

27442
Mon expérience à moi perso que j'ai vécu de l'intérieur de dedans mon moi, c'est que j'ai eu une espèce de révélation. Je me suis mis à gratter frénétiquement ma raquette de Tennis devant mon miroir. J'en pouvais plus j'avais besoin d'être Billy Gibbons à la place de Billy Gibbons.

Alors j'ai imploré mes parents. J'ai eu une guitare acoustique et des cours. J'étais dépité, je voulais du gros son qui tâche.

Pi mon prof s'y est mis avec diplomatie et volonté. On a bossé des morceaux de classique, de la bossa, etc. Mais il sentait bien que j'avais envie mais que je me retenais.

Un jour il m'a dit : "si t'as envie de jouer d'autres trucs dis le moi, on bossera." J'osais pas, j'avais peur de blasphémer.

Pis un jour j'ai osé lui demander de bosser "brown sugar" des Stones. Il a approuvé avec plaisir même si c'était pas sa came.

La conclusion que j'en ai tiré, c'est qu'il vaut mieux parler de musique et de comment l'apprendre avec un prof plutôt qu'avec des parents qui ont des certitudes :mrg: (alors que eux n'ont jamais appris la musique)

One Breath III : WBBTMR - One Breath III

"Bunt Magnet strums the strings of nostalgia and sarcasm with equal flair.". I'm a pig I'm a dog, so scuse me if I drool...

27443
J'ai eu la chance de connaitre plusieurs profs de musique dans ma jeunesse.

1) Un jeune prof débutant pétri de classicisme quand j'avais 6 ans, qui malgré lui a failli me dégouter du piano à vie.

2) Des enseignants très bons à l'ENM de Villeurbane, qui rendaient le solfège vivant en nous le faisant pratiquer au travers de chants savamment sélectionnés : marrants ET pertinents (une notion, un chant). Merci notamment à Stéphanie LE TOUZÉ, à la retraite bien méritée depuis.

3) J'ai surtout eu la veine de commencer la trompette à 13 ans sous la houlette d'un certain Joël Hannier, dans son jadis "Institut La Lyre" au Chambon sur Lignon. Presque 180 élèves dont il était le seul prof. Un côté un peu gourou, soit, mais une brute de travail qui assurait trois niveaux d'orchestre le weekend, plus les classes d'instrument et les cours de solfège la semaine, et écrivait la nuit les morceaux des spectacles en fonction du niveau de ses élèves. Plus on avançait, plus cela devenait pointu, mais même en première année on avait des partie péchues rythmiquement. Ce monsieur qui avait bossé dans le showbizz aux alentours des années 70 et plus (j'ai vu Antoine se pointer chez lui pour des musiques de documentaire), a donné à je ne sais combien de gamins l'amour de la musique, et ça dans un trou perdu. Je pense encore souvent à lui.

Si tu as un avis, une religion, un parti politique, l'heure, la question à la réponse 42, une conception du monde, je m'en bats les reins.

27444
J'ai dit à ma mère vers 8 ans que je voulais jouer de la guitare dans un groupe de rock (je pense l'avoir déjà dit ici, ça).
Ma mère, croyant bien faire m'a donc inscrit à l'académie où j'ai eu des cours de solfège (avec entre autre une instit' toute jolie et douce, par contre, le directeur, qui nous faisait passer les examens... quel abruti!), des cours de diction (avec un professeur assez désagréable) et des cours de guitare classique (mais non, eeeuuuh! Electrique, j'ai dit! Le professeur, un Tchécoslovaque qui s'était enfui de son pays pour des raisons politiques avec rien du tout en poche, était excellent; même à huit ans, je me suis rendu compte facilement qu'il vivait sa musique, mais il était assez dur). Et les cours de musique à l'école, pfff, la prof était plus mauvaise que moi, c'est pour dire!
En bref, j'ai un peu été dégoûté mais je n'ai pas lâché l'affaire, acheté ma première électrique en apprenant sur le tas, à l'oreille, faisant fi de toute théorie et subtilité (mes premiers groupes, c'était du punk). J'ai toujours joué pour le plaisir, en cherchant même à m'écarter de toute théorie mais dans un sens, même si ça offre une grande liberté, ça limite.
Maintenant, j'adore jouer, triturer mes effets et je commence même un nouveau projet grâce à l'IA: me former avec plaisir à cette théorie que j'ai refusé jusque maintenant, à ma manière et adaptée aux genres que j'aime (ceci dit, je lui ai demandé de ne pas faire l'impasse sur ce qui pourrait m'être utile. Et je kiffe prompter! Un excellent travail pour le cerveau et une source d'idées à exploiter énorme).
On vit une époque formidable! Quand je me rappelle de la qualité des instruments abordables de l'époque et ceux de maintenant, il y a un monde, sans compter toutes les opportunités diverses pour se former.

La flemme est l'avenir de l'homme. Pff, jsuis fatigué je ne vais pas plus lo..

[ Dernière édition du message le 03/02/2025 à 20:07:25 ]

27445
Citation :
Pareil, les cours de musique à la flûte à bec de l'école en 6ème et 5ème m'ont dégoûté du solfège,

Marrant ça, moi ça a été l’inverse, j’adorais écrire des petites partitions et ensuite les fredonner.
A l’inverse de certains d’entre vous qui ont poussé leur enfant, chez mes parents il était inconcevable de faire du bruit avec un instrument. Même les exercices de flûte du collège c’était trop, mais toléré puisque ça faisait partie des devoirs d’école. Je devais attendre les vacances scolaires pour aller chez mes grands-parents pour m’ échiner sur un petit clavier Bontempi, cadeau d’un parrainage France Loisirs, ou sur une gratte acoustique infâme au manche digne d’une bûche de cheminée. Il était hors de question de demander un instrument pour Noël, et encore moins des cours de musique.