Sujet Qu'est ce qui vous agace automatiquement?

Tiens, là ce qui m'est pénible, c'est la conduite automobile des Parisiens.

En général quand j'y retourne, je profite du TGV, mais là pas de bol j'ai dû prendre ma caisse.

Disons que les voitures immatriculées 75 sont à l'image de leurs conducteurs (et conductrices) : elles ressemblent à des vieux matous.

Les flans sont souvent rayés par les griffures des combats passés, le museau est écharpé, un oeil souvent crevé, et on voit des traces de pelade un peu partout.

Mention spéciale pour ceux qui roulent uniformément sur la voie du milieu, à 50km/h maxi, on sait jamais, les radars sont calibrés à 90, on est jamais à l'abri d'une erreur. Et qui bien entendu se rabattent brusquement et sans clignotants.

alors, quoi, les parisiens, vous vous laisser insulter..

meme de ça il sont blasés.

Je suis immatriculé 75 et perso, ce que les autres racontent là-dessus, j'en ai un peu rien à faire. J'ai pas d'honneur d'automobiliste parisien à défendre.

Pour les rayures sur les côtés de la caisse, t'as raison.

C'est juste qu'à Paris on est très nombreux, et statistiquement ça augmente le nombre de cons qui prennent leur pied à rayer les bagnoles avec leurs clés.

j'y circule en scooter, voiture ou Velo, et dans tous les cas c'est la JUNGLE.

L'attitude connard de l'automobiliste panamais est un fait un profond détachement, rendu obligatoire pour ne pas devenir fou.

Pour éviter de devenir fous, ils pourraient tout aussi bien se détendre et arrêter de se prendre autant au sérieux.

Je suis bien content d'avoir quitté cette ville, peut être la plus belle du monde, mais pas grâce à ses habitants, qui eux mériteraient d'habiter en Sibérie, ou dans la cordillière des Andes (tout en haut).

Ce que je voulais dire, c'est que l'environnement peut rendre con. Si on s'entassait pareil, avec un trafic, du bruit, du stress en haut de la Cordilliere, il y a de grandes chances que le comportement se reproduirait

Je sais pas. Dans d'autres capitales ou villes européennes, comme Amsterdam, Barcelone, ou Francfort, les gens se prennent moins la tête dans la vie, et in extenso au volant. D'autant qu'à Dam, ils ont plus souvent un guidon qu'un volant entre les mains.

Ce qui m'agace c'est une remarque de Eliette Abécassis invitée sur France Inter pour son dernier roman. Pas texto mais ce qui est en gras est ce que j'ai retenu et m'a agacé.

"Aujourd'hui les gens se marient et si ça ne va pas ils divorcent et partent en vacances dans un 4x4 avec leur famille recomposée ."

L'auteure était d'ailleurs en présence d'un libraire qui devait donner son avis sur son livre et qui lui dit en substance: "Quand x (un critique célèbre dont j'ai oublié le nom) ne voulait pas dire du mal d'un livre il parlait de ses chats. Là j'ai envie de parler de mes chats."

Pour vous faire une idée d'Abécassis, dans son dernier livre l'auteure (ancienne de Normale Sup, agrégée de philo et prof de philo, qu'en a-t-elle fait?) semble chasser sur les mêmes terres que Catherine Pancole ou Pascale Clark et les problèmes sentimentaux et conjugaux de la bourgeoisie. Non pas que ce ne soit pas intéressant mais il y a certainement des façons plus originales d'en parler. Voici le synopsis de son dernier livre:

Entre Agathe, parolière de chansons, et Jérôme, dirigeant d'une start-up, c'était le grand amour. Huit ans de mariage et deux jumeaux plus tard, tout a changé : elle écrit de moins en moins, happée par l'éducation des enfants ; il s'absente de plus en plus et la délaisse pour ses maîtresses.

Bafouée, rabaissée, Agathe s'interroge : aura-t-elle le courage de demander le divorce ? Commence alors un chassé-croisé entre les époux qui se déchirent jusque devant les enfants, déterminés l'un et l'autre à en obtenir la garde, et, accessoirement, à triompher de l'autre. Agathe aura-t-elle gain de cause ? Pourra-t-elle surmonter la dévastation de son monde et de ses idéaux ? Aura-t-elle droit à une deuxième chance ?
Juste, drôle, émouvant et cinglant, ce roman délibérément ancré dans le monde contemporain, dévoile les dessous du divorce.

ça me rappelle des pubs qui passaient y a quelques années