Ils sont confiants les commerçants corses. Il m'est arrivé le même genre de plan dans un rade à Bastia. On consomme, et au moment de l'addition, plus personne. Heureusement, le prix de nos consommations était affiché sur la glace derrière le bar. On a donc laissé ce qu'on devait sur la table. Mais on aurait pu dix fois se barrer sans payer..
On a discuté un peu avec le papy, il nous a avoué s'être fait dépouillerplusieurs fois par des touristes indélicats.
C'est vraiment un coi de causse où les seuls visiteurs sont des "eco-touristes" comme on dit.
Y'a une cahute comme ça au bord de la route en montant vers le Mézenc. Un petit mot gentil "n'oubliez pas de peser et de mettre l'argent dans la boîte. C'est notre travail, c'est notre revenu."
Chaque fois que j'y passe, et que je vois la cahute toujours ouverte, ça me file une grande bouffée d'espoir.
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
88130Posté le 24/10/2018 à 07:03:03
Le commerce en Corse de daRinze me rappelle l'anecdote d'un pote en vacances sur la côte d'Azur dans les années 70 avec ses parents.
La DS a tapé une pierre et le pneu présente une belle éraflure sur le flanc.
Le père va donc au garage, au milieu de l'aprèm... personne à l'accueil ! A l'atelier ? personne
Derrière l'atelier, sous un arbre, à l'ombre avec un verre à la main, 2 types qui discutent.
Le père s'excuse de les déranger, demande si le garage est ouvert, expose le problème, et le plus vieux des 2 mecs, qui n'a visiblement pas envie de se lever, lui sort, avec l'assent qui va bieng :
"Oh, pour les peuneus, tant qu'y a pas hernie, y a pas urgence !"