Je pense qu'on est nombreux à jouer "à l'oreille", perso je n'y vois pas un quelconque frein.
La littérature de l'orgue est principalement faite de "musique savante" de la période baroque et renaissance. Des pièces difficiles, avec 3 ou 4 lignes mélodiques différentes qui s'entrecroisent, et des changements incessants de registration ("du son de l'orgue") qu'il faut scrupuleusement suivre. Ne pas savoir lire, c'est un véritable frein dans ce cas précis, puisque cela oblige à tout apprendre par cœur. Et le par cœur lâche facilement, surtout au fur et à mesure que l'âge avance
(edit) voilà une idée de ce que donne une partition d'orgue :
T'es pas obligé d'écouter toutes les conneries de DaRinze.
sonicsnap
85361
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
95795Posté le 05/09/2024 à 14:06:59
Rinzou, il faudrait que tu puisse enregistrer tes impros. Ça ferait sûrement de chouettes morceaux!
En même temps, c'est vrai qu'un orgue d'église, ça ne s'enregistre pas comme un instrument qu'on va brancher direct sur sa console, je m'en rends bien compte..
Un gars d'AF était venu m'enregistrer une fois, j'avais hérité du défi de devoir jouer "Hélène" de Roch Voisine avec un accompagnement d'orgue.
Malheureusement on s'est un peu loupés sur la prise de son, et l'orgue sonne "petit".
T'es pas obligé d'écouter toutes les conneries de DaRinze.
sonicsnap
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95798Posté le 05/09/2024 à 14:29:05
Bon, l'orgue manque peut-être un poil de coffre, mais le son n'est pas pourri. Je me sentirais capable d'écouter des improvisations enregistrées de cette façon!
J'ai appris plus tard que la technique d'enregistrement optimale mêle deux sources : une première paire de micros, très directifs, et placés très près des tuyaux afin de choper l'attaque et la brillance. Plus une deuxième paire, bien plus loin dans l'église, en hauteur, et plus omnidirectionnelle, destinée à choper les réverbérations. On obtient le son optimal en mixant ces deux sources.