Sujet Le Pub de l'écologie

Donc là si une équipe municipale se bouge faut pas bouger parce que à l’Etat de faire ? C’est ça ?

Et pis je paie des impôts donc je fois pas m’abaisser à faire le travail qu’on pourrait donner aux clodos / taulards / assistés du RSA ?

On vit une époque formidable hein !

ENVIRONNEMENT Un Vicois a fait preuve d'un peu trop de civisme. Bien mal lui en a pris...
Cachez ces pneus que personne ne saurait voir! Il a voulu nettoyer la garrigue, il se retrouve avec son stock de gommes...

A trop vouloir faire preuve de civisme, on peut parfois se retrouver dans une situation rocambolesque. Exemple, la mésaventure qui vient d'arriver, c'était en début de semaine, à un Vicois à l'âme probablement un peu trop civique. Voici son histoire. Excédé de constater le triste spectacle qu'offraient, depuis des semaines, des dizaines de pneus abandonnés dans la garrigue, en bordure de la RN112, un aventurier du recyclage peut-être trop en avance sur son temps, a décidé de faire une bonne action. Soucieux de la bonne image de sa commune, cet homme, actuellement au chômage, précise : «Depuis des semaines, des dizaines de pneus sont entassées sur ma commune, au lieu-dit "le trou de Vic". Un endroit où ils sont à la vue des milliers d'automobilistes et donc des nombreux touristes qui empruntent la route Sète-Montpellier. Or jusqu'ici personne ne s'est soucié de les enlever.» Pas lui. Un beau matin, il s'est rendu sur ce site encombré et a commencé à faire place nette. En quelques minutes, il a rempli sa remorque d'une grosse cinquantaine de pneus puis il lui a paru logique d'aller les déposer à la déchetterie dont dépend Vic-la-Gardiole, celle de Villeneuve-lès-Maguelone. Là, notre "gentil écolo" a eu la désagréable surprise de se voir tout simplement refuser le dépôt de son chargement. «On ne prend pas les pneus» lui a expliqué l'agent municipal. Après cet échec, il s'est logiquement tourné vers la mairie de Vic. Là aussi, il a eu la surprise de constater que personne n'était capable de lui indiquer où se délester de son chargement devenu soudainement bien encombrant. En désespoir de cause, il nous a alors contactés pour nous conter sa mésaventure et nous interroger : «Dois-je remettre ces pneus dans la nature ?» La réponse d'un technicien de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) que nous avons contacté, est à la fois simple et également surprenante : «Le traitement des pneus a un coût, pour 160 pneus (environ 1 tonne), il est nécessaire de débourser 91,47E. Les professionnels peuvent faire appel à des récupérateurs mais il faut les payer.» Un coût qui selon l'Ademe, «incite malheureusement certains professionnels indélicats à se débarrasser dans la nature de leur stock.» Toutefois, cet acte constitue un délit. En attendant, l'Ademe conseille à notre nettoyeur, afin de lui éviter d'avoir à payer pour ce geste civique, «de négocier avec la commune car elle aurait dû déposer plainte et c'était à elle de récupérer ces pneus.» Finalement, cette histoire devrait bien se terminer puisque mardi, une grande enseigne de l'équipement automobile a accepté, à titre exceptionnel, de recevoir les pneus du globe-trotter vicois en vue d'un recyclage.
Jean-Pierre SOUCHE

Plus sérieusement JM nous parle d’actions organisées par sa mairie et toi tu fustiges en racontant une initiative personnelle.