Le Pub de l'écologie
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Anonyme
521410
Sujet de la discussion Posté le 12/06/2006 à 09:55:45Le Pub de l'écologie
Hello les amis!
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
le reverend
33362
Vie après AF ?
Membre depuis 20 ans
21661 Posté le 08/01/2020 à 12:58:59
Un vrai récital ce mec !
Mais putain de tète de buse, on te demande pas d'être convaincu. On te demande d'additionner 1+1.
ahhh il nous ressort encore la grande peur du retour en arrière. Ca faisait longtemps.
Et si celle-là vous n'y croyez pas, je vous en sors une autre !
Citation :
Cependant, il a également déclaré : "Je n'ai jamais été totalement convaincu scientifiquement que c'était le CO2 qui était l'élément clé du changement climatique. Il y a d'autres gaz, d'autres causes". De Juniac n'a pas développé cette hypothèse
Mais putain de tète de buse, on te demande pas d'être convaincu. On te demande d'additionner 1+1.
Citation :
" Tout le monde resterait dans son petit village, derrière ses murs ", a-t-il dit. "C'est un retour en arrière, il y a presque un siècle."
ahhh il nous ressort encore la grande peur du retour en arrière. Ca faisait longtemps.
Citation :
le kérosène fabriqué à partir de déchet
Et si celle-là vous n'y croyez pas, je vous en sors une autre !
x
Hors sujet :putain, des avions qui volent au pet de marsouin.
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
[ Dernière édition du message le 08/01/2020 à 13:01:20 ]
le reverend
33362
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21662 Posté le 08/01/2020 à 13:00:38
Au fait je précise pour ceusses qui auraient un doute, les dromadaires j'ai rien contre eux hein. J'ai même un très bon ami qui est dromadaire.
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
Anonyme
24289
21663 Posté le 08/01/2020 à 13:03:32
Citation de le :
Au fait je précise pour ceusses qui auraient un doute, les dromadaires j'ai rien contre eux hein. J'ai même un très bon ami qui est dromadaire.
will_bru
24326
Vie après AF ?
Membre depuis 16 ans
21664 Posté le 08/01/2020 à 13:50:07
Non mais réduire l'aviation vous pensez à tous ces emplois perdus ! En plus on serait tous dans notre petit village, le moyen âge quoi.
Ah ? Des gens meurent ? Oui ben y zont qu'à mettre des max à gaz. Bande de ploucs.
Ah ? Des gens meurent ? Oui ben y zont qu'à mettre des max à gaz. Bande de ploucs.
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21666 Posté le 08/01/2020 à 15:04:52
Citation :
L’Australie brûle dans l’indifférence de ses journaux
Stéphane Baillargeon
7 janvier 2020
Le contraste dans la médiatisation des incendies ne pouvait être plus brûlant.
Jeudi dernier, alors que les grands médias de la planète consacraient leurs manchettes aux incendies catastrophiques ravageant l’Australie, The Australian, quotidien jugé le plus influent du pays, accordait sa première page à une chasse au trésor et à une histoire de contrôle des boissons alcooliques dans les communautés aborigènes. Cherchez l’erreur…
Un autre journal australien, le tabloïd The Courrier-Mail insistait en une sur la délirante histoire d’un devin prédisant le retour prochain de la pluie en se basant sur sa lecture des pelures d’un oignon. De même, le Herald Sun reléguait les nouvelles sur les incendies en page quatre.
Bref, l’Australie brûle et ses médias jouent de la lyre.
« The Oz », comme les Australiens surnomment The Australian, a subi un nouveau tir de barrage critique sur les médias sociaux pour son choix éditorial à la Néron. La direction a répondu en prétextant que sa salle de presse manquait de journalistes en cette période de fin d’année.
En fait, ce n’est que « business as usual », la routine habituelle, quoi. The Oz et d’autres médias australiens ne cessent de minimiser l’importance de la catastrophe incendiaire, tout en maintenant depuis le début de la crise leur couverture climatonégationniste adoptée depuis des décennies. C’était en tout cas l’exacte conclusion d’une analyse publiée vendredi par The Guardian, média britannique à l’audience mondiale qui a fait le choix contraire de s’engager à fond en faveur de la lutte contre les changements climatiques.
La veille de Noël, The Australian a par exemple dénigré comme « alarmistes » les critiques d’un ex-pompier en chef du pays jugeant sévèrement l’impréparation du pays pour faire face aux transformations du climat, réclamant la fermeture des centrales au charbon. L’Australie est le plus grand producteur mondial de houille.
La veille du jour de l’An, le même journal a publié une « nouvelle » présentée comme « exclusive » niant encore une fois l’importance des bouleversements climatiques.
Rien ne change
L’Australie est dominée depuis des décennies par des gouvernements et des médias climatosceptiques. Le pays offre un cas d’espèce sur l’alliance des sphères politique et médiatique pour fabriquer un consensus autour de cette position idéologique.
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La catastrophe en cours ne fait qu’accentuer le paradoxe faisant que la population australienne subit les pires incendies de son histoire, plus violents et plus précoces que d’ordinaire en raison d’une sécheresse persistante, pendant que les élites se fourvoient dans le négationnisme climatique.
Le premier ministre libéral Scott Morrison, climatosceptique notoire, a répété ces dernières semaines qu’il en faisait déjà suffisamment contre les réchauffements du climat et que sa politique environnementale ne pouvait pas être tenue responsable des incendies.
Là encore, rien ne change. Les gouvernements conservateurs de Canberra restent à la solde des industries des énergies fossiles depuis des décennies. L’auteur Richard Flanagan, dans un texte publié le 3 janvier dans The New York Times, a écrit que son pays était en train de commettre un « suicide climatique » et que ses dirigeants semblaient « déterminés à l’envoyer à sa perte ».
Un classement mondial (le Climate Change Performance Index 2020) vient de placer l’Australie au 56e rang des 61 pays analysés pour ce qui est des effets combinés de ses émissions de gaz à effet de serre, de sa consommation énergétique, de son utilisation des énergies renouvelables et de ses politiques environnementales. Le Canada, classé au 55e rang, ne fait donc pas mieux.
Les États-Unis arrivent en dernière place, précédés en queue par l’Arabie saoudite. L’Australie glisse à cette toute dernière place pour les politiques climatiques, avec une note de 0 sur 100.
Rien ne bouge
La concentration de la presse place aussi la contrée australe tout en bas de la classe mondiale. L’Australie serait le troisième pays de la planète (après l’Égypte et la Chine) où les médias sont les plus concentrés.
News Corporation et les filiales du groupe Murdoch possèdent près de 90 % des quotidiens du pays. Par comparaison, le même Murdoch Group contrôle le tiers (32,5 %) du marché au Royaume-Uni, selon une enquête universitaire de la Nouvelle-Zélande datant de 2016. The Australian et The Courrier-Mail appartiennent à News Corp.
L’empire médiatique surpuissant du magnat conservateur Rupert Murdoch inclut aussi The Times de Londres, The Wall Street Journal et Fox News. The New York Times a publié en avril une enquête fouillée montrant comment la famille Murdoch a « déstabilisé les plus importantes démocraties de la planète ». Le réseau de télévision Fox a notamment contribué à faire élire Donald Trump et continue d’appuyer le président américain presque sans réserves.
En novembre, lors d’une réunion d’actionnaires de sa compagnie, le milliardaire de 88 ans Rupert Murchoch a assuré qu’il n’y avait pas d’opinions climatonégationnistes dans ses médias. Dès le lendemain, The Oz le contredisait en diffusant un texte parlant de « pollution des esprits », niant les effets des gaz à effet de serre.
Les journalistes et les chroniqueurs des sites et des journaux de News Corp n’ont eu de cesse également d’attaquer les politiques environnementalistes, de dénigrer la jeune militante Greta Thunberg, de s’en prendre directement aux médias concurrents qui relaient ou appuient les conclusions de milliers de scientifiques sur la réalité, l’ampleur et les conséquences des changements climatiques.
Ces autres médias continuent le boulot attendu sur la dévastation du pays. Les reportages et les chroniques en manchette alignent les références infernales pour faire comprendre la tragédie qui se joue dans l’Australie ignée « où le jour ressemble à la nuit », avec des flammes dépassant les 50 mètres, des tornades de feu, des millions d’acres déjà dévastés (dont une forêt classée au patrimoine mondial de l’UNESCO), peut-être un demi-milliard d’animaux brûlés et au moins 24 morts humaines.
Les récits plus classiques évoquent les tableaux d’esthétique diabolique de Jérôme Bosch ou de Brueghel l’Ancien. Les chroniqueurs plus de leur temps renvoient au monde de Mad Max. Et la saison des incendies va s’étendre sur encore plusieurs mois.
Une librairie du village de Cobargo en Nouvelle-Galles du Sud a placardé cet avertissement en vitrine : « La section des fictions postapocalyptiques a été transférée aux affaires courantes. » Le contraste avec les médias et le gouvernement australiens ne pourrait être plus ardent…
Le premier ministre libéral Scott Morrison, climatosceptique notoire, a répété ces dernières semaines qu’il en faisait déjà suffisamment contre les réchauffements du climat et que sa politique environnementale ne pouvait pas être tenue responsable des incendies.
Là encore, rien ne change. Les gouvernements conservateurs de Canberra restent à la solde des industries des énergies fossiles depuis des décennies. L’auteur Richard Flanagan, dans un texte publié le 3 janvier dans The New York Times, a écrit que son pays était en train de commettre un « suicide climatique » et que ses dirigeants semblaient « déterminés à l’envoyer à sa perte ».
Un classement mondial (le Climate Change Performance Index 2020) vient de placer l’Australie au 56e rang des 61 pays analysés pour ce qui est des effets combinés de ses émissions de gaz à effet de serre, de sa consommation énergétique, de son utilisation des énergies renouvelables et de ses politiques environnementales. Le Canada, classé au 55e rang, ne fait donc pas mieux.
Les États-Unis arrivent en dernière place, précédés en queue par l’Arabie saoudite. L’Australie glisse à cette toute dernière place pour les politiques climatiques, avec une note de 0 sur 100.
Rien ne bouge
La concentration de la presse place aussi la contrée australe tout en bas de la classe mondiale. L’Australie serait le troisième pays de la planète (après l’Égypte et la Chine) où les médias sont les plus concentrés.
News Corporation et les filiales du groupe Murdoch possèdent près de 90 % des quotidiens du pays. Par comparaison, le même Murdoch Group contrôle le tiers (32,5 %) du marché au Royaume-Uni, selon une enquête universitaire de la Nouvelle-Zélande datant de 2016. The Australian et The Courrier-Mail appartiennent à News Corp.
L’empire médiatique surpuissant du magnat conservateur Rupert Murdoch inclut aussi The Times de Londres, The Wall Street Journal et Fox News. The New York Times a publié en avril une enquête fouillée montrant comment la famille Murdoch a « déstabilisé les plus importantes démocraties de la planète ». Le réseau de télévision Fox a notamment contribué à faire élire Donald Trump et continue d’appuyer le président américain presque sans réserves.
En novembre, lors d’une réunion d’actionnaires de sa compagnie, le milliardaire de 88 ans Rupert Murchoch a assuré qu’il n’y avait pas d’opinions climatonégationnistes dans ses médias. Dès le lendemain, The Oz le contredisait en diffusant un texte parlant de « pollution des esprits », niant les effets des gaz à effet de serre.
Les journalistes et les chroniqueurs des sites et des journaux de News Corp n’ont eu de cesse également d’attaquer les politiques environnementalistes, de dénigrer la jeune militante Greta Thunberg, de s’en prendre directement aux médias concurrents qui relaient ou appuient les conclusions de milliers de scientifiques sur la réalité, l’ampleur et les conséquences des changements climatiques.
Ces autres médias continuent le boulot attendu sur la dévastation du pays. Les reportages et les chroniques en manchette alignent les références infernales pour faire comprendre la tragédie qui se joue dans l’Australie ignée « où le jour ressemble à la nuit », avec des flammes dépassant les 50 mètres, des tornades de feu, des millions d’acres déjà dévastés (dont une forêt classée au patrimoine mondial de l’UNESCO), peut-être un demi-milliard d’animaux brûlés et au moins 24 morts humaines.
Les récits plus classiques évoquent les tableaux d’esthétique diabolique de Jérôme Bosch ou de Brueghel l’Ancien. Les chroniqueurs plus de leur temps renvoient au monde de Mad Max. Et la saison des incendies va s’étendre sur encore plusieurs mois.
Une librairie du village de Cobargo en Nouvelle-Galles du Sud a placardé cet avertissement en vitrine : « La section des fictions postapocalyptiques a été transférée aux affaires courantes. » Le contraste avec les médias et le gouvernement australiens ne pourrait être plus ardent…
https://www.ledevoir.com/monde/asie/570296/l-australie-et-ses-medias-contre-les-changements-climatiques
[ Dernière édition du message le 08/01/2020 à 15:05:26 ]
Anonyme
27133
21667 Posté le 08/01/2020 à 15:24:17
Citation :
L’Australie brûle et ses médias jouent de la lyre
C'est vraiment vilain de se moquer des autres, quand notre presse française - Le Monde y compris - est dans le bas du classement en termes de liberté de la presse.
J'imagine par exemple que l'Amazonie ne brûle plus... sinon, bien sûr que Le Monde en parlerait.
Bref, on reconnaît les coqs à leurs pieds pleins de merde et leur chant criard.
[ Dernière édition du message le 08/01/2020 à 15:26:52 ]
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
21668 Posté le 08/01/2020 à 15:40:35
« Le Devoir » est un quotidien québécois. Mais peut-être bien que des australiens auraient écrit la même chose.
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
21669 Posté le 08/01/2020 à 15:45:44
Quelques chiffres sur le trafic aérien en France :
En 2016 et 2017 : +4%
En 2018 : +2,85%
En 2019 : +1,5%
Les survols représentent plus de 50%, les vols domestiques seulement 13% (donc environ 37% de vols internationaux avec départ ou arrivée en France).
Le trafic baisse depuis fin septembre (-2,5% en décembre).
En 2016 et 2017 : +4%
En 2018 : +2,85%
En 2019 : +1,5%
Les survols représentent plus de 50%, les vols domestiques seulement 13% (donc environ 37% de vols internationaux avec départ ou arrivée en France).
Le trafic baisse depuis fin septembre (-2,5% en décembre).
Anonyme
27133
21670 Posté le 08/01/2020 à 15:49:16
Au temps pour moi, j'ai cru que c'était un article de Le Monde.
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