Sujet Le Pub de l'écologie
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Et moi de même.
Et moi de même.
Comme « branlette » fait deux lettres de moins que « puérilement », j’égalise en ajoutant : na !
oryjen
17704
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
Tu prends ça comme tu veux, c'est ton affaire.
Pas la mienne en tout cas.
Il n'y avait aucune attaque dans ma remarque, qui avait une portée collective...
-> Pis "logorrhée" pour un post de 4 lignes, je ne vois pas non plus...
Pas la mienne en tout cas.
Il n'y avait aucune attaque dans ma remarque, qui avait une portée collective...
-> Pis "logorrhée" pour un post de 4 lignes, je ne vois pas non plus...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 21/12/2017 à 08:55:18 ]
Anonyme
24800
Dr Pouet
52156
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
Citation de oryjen :
Pouet: Je réponds si tu retires piteusement ce terme gratuitement injurieux.
Et moi de même.
Citation :
Il n'y avait aucune attaque dans ma remarque, qui avait une portée collective...
Et moi de même.
Comme « branlette » fait deux lettres de moins que « puérilement », j’égalise en ajoutant : na !
[ Dernière édition du message le 21/12/2017 à 12:04:14 ]
Anonyme
5668
Anonyme
141
Anonyme
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Dr Pouet
52156
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141
Dr Pouet
52156
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oryjen
17704
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
Excellent anatonh!
>Pouet: C'est un horrible malentendu (sincèrrissime premier degré là) que je tiens à dissiper: Le terme "puéril" ne s'adressait pas à toi, puisqu'il qualifiait l'idée d'"environnement". Tu avais utilisé le terme "vivarium", que je trouve admissible moralement (l'autre non) puisqu'il place l'occupant des lieux sur un plan plus modeste.
Il y a eu pour moi effet d'association d'idée: Ton terme de "vivarium" m'a fait instantanément penser à cette supercherie morale à quoi se bornent 80 bons % des postures écologistes: cette idée puérile (j'insiste) d'environnement, qui semble sous-entendre (et sa filiation culturelle l'atteste évidemment) que la nature n'est qu'un écrin pour sa création la plus aboutie et toute cette merde auto-suffisante et auto-congratulante.
L'auto-suffisance ("suffisance" au sens du défaut moral bien connu, 'spas) et l'auto-congratulation permanentes ne nous rapprochent pas de la solution; elles nous conduisent droit à l'opposé. C'est même là et pas ailleurs qu'il faut chercher les causes profondes du merdier où nous nous sommes mis nous-mêmes: On s'est servi et on a abîmé sans compter pendant deux petits siècles à peine, comme si tout ça était à nous, offert sur un plateau, avait été mis là expressément pour notre usage, sans contrepartie: tu vois les gosses pourris-gâtés?
Ce n'est pas un sursaut technologique (seulement) qui nous permettra d'amender les énormes bêtises que nous avons accumulées en si peu de temps.
C'est un sursaut de conscience.
Nous ne sommes pas un aboutissement, car cette idée ne peut être philosophiquement étayée que par une vision des choses déiste.
Se réfugier là-dedans ressemble à un caprice de gosse de riche. En outre je vois dans cette posture une teinte profondément archaïque: Nous ne sommes pas responsables, tout se décide ailleurs et hamdoulillah! Classic prehistoric shit...
Partant de là, la solution morale de l'affaire est évidente: Ce qui nous entoure n'est pas notre écrin.
Nous ne sommes pas propriétaires.
Au mieux, notre "conscience" (pour ne pas parler de l'inconscience de nos conduites collectives) nous place en position de gestionnaires, mais c'est sans doute encore trop ambitieux, car nous n'en savons pas assez sur la complexité des échanges dans un système vivant si étendu, pour faire des prévisions fiables et anticiper les conséquences. A peine pouvons-nous, en ramant des années, piger les grandes lignes de ce qui s'est passé quand le désastre est là...
Nous sommes locataires.
Et responsables de l'état du logement.
Au centime près.
Donc désolé pour la méprise.
J'ai l'impression qu'hier tout le monde était sur les dents.
Le stress d'avant les fêtes?
>Pouet: C'est un horrible malentendu (sincèrrissime premier degré là) que je tiens à dissiper: Le terme "puéril" ne s'adressait pas à toi, puisqu'il qualifiait l'idée d'"environnement". Tu avais utilisé le terme "vivarium", que je trouve admissible moralement (l'autre non) puisqu'il place l'occupant des lieux sur un plan plus modeste.
Il y a eu pour moi effet d'association d'idée: Ton terme de "vivarium" m'a fait instantanément penser à cette supercherie morale à quoi se bornent 80 bons % des postures écologistes: cette idée puérile (j'insiste) d'environnement, qui semble sous-entendre (et sa filiation culturelle l'atteste évidemment) que la nature n'est qu'un écrin pour sa création la plus aboutie et toute cette merde auto-suffisante et auto-congratulante.
L'auto-suffisance ("suffisance" au sens du défaut moral bien connu, 'spas) et l'auto-congratulation permanentes ne nous rapprochent pas de la solution; elles nous conduisent droit à l'opposé. C'est même là et pas ailleurs qu'il faut chercher les causes profondes du merdier où nous nous sommes mis nous-mêmes: On s'est servi et on a abîmé sans compter pendant deux petits siècles à peine, comme si tout ça était à nous, offert sur un plateau, avait été mis là expressément pour notre usage, sans contrepartie: tu vois les gosses pourris-gâtés?
Ce n'est pas un sursaut technologique (seulement) qui nous permettra d'amender les énormes bêtises que nous avons accumulées en si peu de temps.
C'est un sursaut de conscience.
Nous ne sommes pas un aboutissement, car cette idée ne peut être philosophiquement étayée que par une vision des choses déiste.
Se réfugier là-dedans ressemble à un caprice de gosse de riche. En outre je vois dans cette posture une teinte profondément archaïque: Nous ne sommes pas responsables, tout se décide ailleurs et hamdoulillah! Classic prehistoric shit...
Partant de là, la solution morale de l'affaire est évidente: Ce qui nous entoure n'est pas notre écrin.
Nous ne sommes pas propriétaires.
Au mieux, notre "conscience" (pour ne pas parler de l'inconscience de nos conduites collectives) nous place en position de gestionnaires, mais c'est sans doute encore trop ambitieux, car nous n'en savons pas assez sur la complexité des échanges dans un système vivant si étendu, pour faire des prévisions fiables et anticiper les conséquences. A peine pouvons-nous, en ramant des années, piger les grandes lignes de ce qui s'est passé quand le désastre est là...
Nous sommes locataires.
Et responsables de l'état du logement.
Au centime près.
Donc désolé pour la méprise.
J'ai l'impression qu'hier tout le monde était sur les dents.
Le stress d'avant les fêtes?
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 22/12/2017 à 09:49:02 ]
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