** THE MAMAS & THE PAPAS ** (Le coin des Papas et des Mamans Afiens)
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VFred
19498
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 15/11/2003 à 02:25:56** THE MAMAS & THE PAPAS ** (Le coin des Papas et des Mamans Afiens)
=============== Cet espace est dédié à nos enfants ===============
Couches, biberons, éducation et caca-boudin… Ici on échange propos, photos et vignettes Panini.
Elle vient de prononcer son premier mot… criez-le tout haut !
Il vient de faire son premier pas… Montrez-le juste en bas !
KoalaMan
19513
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
14001 Posté le 01/09/2017 à 22:14:29
Citation de Rifki :
Nous avons eu ma femme et moi une conversation avec notre second fils qui a fait sa rentrée aujourd'hui. Il voudrait devenir comédien au théâtre. Pour cette raison nous l'avons (et il a réussi l'admission) inscrit en parallèle au cours Florent (Montpellier).
Comme beaucoup de parents, nous avons envie qu'il réussisse. Mais, en fait, je me rend compte qu'on leur met la pression. Qu'il ait de bon résultats pour s'assurer d'une reconversion éventuelle par exemple.
Sincèrement, c'est très compliqué de trouver les mots justes pour motiver un enfant.
Je pense que le bac est un minimum à avoir.
Essayes de lui faire comprendre que, bien souvent, dans les métiers artistiques, c'est l'aspect extra artistique qui fait qu'on a le boulot.
Je connais de supers musiciens qui bossent peu parce que pas fiables. Et des mecs vachement pas trop bons qui enchainent les dates parce qu'ils ont le permis camion et savent brancher une console de mix.
C'est pareil, je pense, dans le théâtre : le type qui sait chanter, danser et causer anglais va avoir plus de taf que celui qui ne fait qu'une chose (et peut-être mieux).
On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.
Rifki
16822
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
14002 Posté le 01/09/2017 à 22:14:42
CloudBreak > Pas de problème pour qu'il devienne comédien. Au contraire le pied !
Dans le doute, le mieux ça serait quand même une ligne inox.
Rifki
16822
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
14004 Posté le 02/09/2017 à 00:24:21
Justement. Je me suis mal exprimé. On ne veut pas qu'il néglige l'école. D'autant plus qu'il a le niveau pour d'excellents résultats.
Dans le doute, le mieux ça serait quand même une ligne inox.
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
14005 Posté le 02/09/2017 à 08:45:12
J'ai eu un "problème" du même genre avec mon 2ème fils il y a 2 ans. Ce gamin réussit dans beaucoup de domaines : études, culture, dessin, musique, informatique... Pas forcément le meilleur, mais bon partout. Et tout semble une passion chez lui.
Après son bac, il s'inscrit en prépa avec pour projet d'intégrer une grande école d'ingés et de passer un CAPES en même temps. Je précise que c'était son projet, et qu'en rien, sa mère ou moi n'avons tenter de l'influencer.
En prépa, ça a été catastrophique : comme beaucoup d'élèves "faciles", il n'a jamais vraiment travaillé et en prépa, ça ne pardonne pas. Avec de la motivation, il aurait dû s'en sortir mais au cours du 1er trimestre, il était évident qu'il n'était pas fait pour ça (merci au passage pour l'intervention d'un super AFien, Ninspade, qui l'a reçu pour discuter de tout ça).
En échangeant avec lui, il nous a dit que son projet ne le motivait pas mais qu'il l'avait envisagé, élaboré, car il savait que ça ME plairait à MOI !!!
Ca m'a choqué car je n'ai jamais projeté quoique ce soit sur lui. Je serais super content s'il devient un plombier heureux ou un dessinateur de BD, sans le sou, mais heureux, un cuisinier de fast-food heureux...
On a fait le tour de ses passions, et à chaque fois je lui ai proposé des solutions pour y parvenir : métiers de la musique, du jeu vidéo, de l'informatique...
Finalement, il fait de l'informatique. J'espère que c'est son vrai choix. Qu'il n'a pas été tenté par une "décision raisonnable". Il me l'assure et je lui fais confiance.
Après son bac, il s'inscrit en prépa avec pour projet d'intégrer une grande école d'ingés et de passer un CAPES en même temps. Je précise que c'était son projet, et qu'en rien, sa mère ou moi n'avons tenter de l'influencer.
En prépa, ça a été catastrophique : comme beaucoup d'élèves "faciles", il n'a jamais vraiment travaillé et en prépa, ça ne pardonne pas. Avec de la motivation, il aurait dû s'en sortir mais au cours du 1er trimestre, il était évident qu'il n'était pas fait pour ça (merci au passage pour l'intervention d'un super AFien, Ninspade, qui l'a reçu pour discuter de tout ça).
En échangeant avec lui, il nous a dit que son projet ne le motivait pas mais qu'il l'avait envisagé, élaboré, car il savait que ça ME plairait à MOI !!!
Ca m'a choqué car je n'ai jamais projeté quoique ce soit sur lui. Je serais super content s'il devient un plombier heureux ou un dessinateur de BD, sans le sou, mais heureux, un cuisinier de fast-food heureux...
On a fait le tour de ses passions, et à chaque fois je lui ai proposé des solutions pour y parvenir : métiers de la musique, du jeu vidéo, de l'informatique...
Finalement, il fait de l'informatique. J'espère que c'est son vrai choix. Qu'il n'a pas été tenté par une "décision raisonnable". Il me l'assure et je lui fais confiance.
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
Rifki
16822
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
14006 Posté le 02/09/2017 à 10:42:28
Il était dans quel état lorsqu'il a rencontré Ninspad ?
J'ai le sentiment que parfois les enfants ont parfois peur de décevoir.
Mon fils aîné, tout petit était passionné par les trains. Il voulait devenir cheminot. Profession presque idéale à nos yeux car il est tres sociable. J'étais heureux pour lui et je l'imaginais à la porte de sa locomotive vérifier que tous les passagers soient bien rentrés.
Jusqu'à ce qu'un copain à nous lui dise que conducteur de train c'était nul. Que faire ça toute sa vie c'était ... Je me rappelle plus en fait. J'en ai voulu à ce gars et j'ai râlé après lui parce que mon fils a totalement abandonné l'idée de réaliser ce métier.
J'ai le sentiment que parfois les enfants ont parfois peur de décevoir.
Mon fils aîné, tout petit était passionné par les trains. Il voulait devenir cheminot. Profession presque idéale à nos yeux car il est tres sociable. J'étais heureux pour lui et je l'imaginais à la porte de sa locomotive vérifier que tous les passagers soient bien rentrés.
Jusqu'à ce qu'un copain à nous lui dise que conducteur de train c'était nul. Que faire ça toute sa vie c'était ... Je me rappelle plus en fait. J'en ai voulu à ce gars et j'ai râlé après lui parce que mon fils a totalement abandonné l'idée de réaliser ce métier.
Dans le doute, le mieux ça serait quand même une ligne inox.
Anonyme
4631
14007 Posté le 02/09/2017 à 10:58:26
D'un autre côté tu as l'air d'avoir une vision très romantique du métier qui n'a probablement rien à voir avec la réalité du métier de cheminot actuel.
C'est d'ailleurs souvent ce qui se passe entre les rêves d'enfants et les choix d'adultes. On se rend compte que la réalité n'a rien à voir avec le conte de notre enfance.
C'est d'ailleurs souvent ce qui se passe entre les rêves d'enfants et les choix d'adultes. On se rend compte que la réalité n'a rien à voir avec le conte de notre enfance.
Anonyme
65640
14008 Posté le 02/09/2017 à 11:08:55
Citation :
je l'imaginais à la porte de sa locomotive vérifier que tous les passagers soient bien rentrés.
C'est joli et mignon tout plein, mais pour le coup je crois que le papa a la même vision enfantine (j'emploie ce mot sans connotation péjorative) du métier que le fiston.
Ceci dit ta phrase m'a évoqué le film des frères Lumières sur le train arrivant en gare de la Ciotat.
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
14009 Posté le 02/09/2017 à 11:12:10
Notamment on tient souvent compte de la matière, du domaine (trains, médecine, informatique) mais par exemple pas de l'environnement de travail : est-ce qu'on va travailler tout seul (médecin libéral, cheminot) ou à plusieurs ? Ça peut aller jusqu'à devenir enseignant en "truc" parce-qu'on adore "truc", puis on découvre que l'enseignement n'est pas trop notre vocation. Et il y a plein d'autres paramètres : est-ce un métier où on voyage beaucoup ? Est-ce un métier qui change régulièrement ? Etc...
D'un autre côté, c'est difficile de se poser ce genre de questions quand on ne connaît pas encore le monde du travail. Et c'est encore plus dur d'avoir une idée fiable de si ça va nous plaire ou pas.
D'un autre côté, c'est difficile de se poser ce genre de questions quand on ne connaît pas encore le monde du travail. Et c'est encore plus dur d'avoir une idée fiable de si ça va nous plaire ou pas.
[ Dernière édition du message le 02/09/2017 à 11:14:06 ]
Anonyme
4631
14010 Posté le 02/09/2017 à 11:22:17
Je dirais que même à 32 ans je ne suis pas sûr d'avoir les réponses à ces questions. Mais personnellement ça ne me dérange pas d'essayer différents trucs jusqu'à ce que mort s'ensuive.
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