Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
FR
EN

** THE MAMAS & THE PAPAS ** (Le coin des Papas et des Mamans Afiens)

  • 19 170 réponses
  • 257 participants
  • 751 905 vues
  • 180 followers
Sujet de la discussion ** THE MAMAS & THE PAPAS ** (Le coin des Papas et des Mamans Afiens)
  • Parce qu’on parle souvent d’eux au détour de nombreux sujets…

  • Parce qu’ils sont les plus beaux du monde…

  • Parce qu’ils sont au centre de notre vie…


  • =============== Cet espace est dédié à nos enfants ===============

    Couches, biberons, éducation et caca-boudin… Ici on échange propos, photos et vignettes Panini.

    Elle vient de prononcer son premier mot… criez-le tout haut !
    Il vient de faire son premier pas… Montrez-le juste en bas !

    Afficher le sujet de la discussion
    15001
    Merci. Je note. On va voir, mais pour l'instant, elle n'a pas l'air de s'intéresser des masses au trucs agricoles / campagne.

    Par contre, j'ai la fille d'un copain qui est à fond dans le cheval. Elle fait des concours et va passer son diplôme de moniteur / éducateur, toussa. Son père n'a pas un rond (il s'est tapé un cancer sévère et comme il était indépendant...), mais ils ont quelques relations (il a longtemps bossé dans le monde du cheval comme sellier) et la gamine a séduit un éleveur friqué qui, pour l'instant, la nourrit, l'héberge et lui prête des bêtes de concours en échange de boulot dans le haras.
    A voir...

    Dans tous les cas, grand merci pour la proposition.
    15002
    C’est sûr que c’est chaud de devoir prendre des décisions à 16 ans qui peuvent avoir un impact important sur nos futures possibilités professionnelles. Dans Agace au taf, les démarches de Truelle est un manche rappellent combien ne pas avoir un bac complique les possibilités de reconversion.
    Côté restauration, c’est sûr qu’il y a de grandes chances de devoir bosser le soir ; et c’est assez impactant sur sa vie personnelle.

    Bref, pas facile à gérer, alors bonne persévérance à vous.
    15003
    J'ai deux amis d'enfance qui ont démarré par des CAP pour terminer en BTS. C'est pas forcément fermé dès le départ et puis cela peut donner une expérience pro non négligeable.

    Dans le doute, le mieux ça serait quand même une ligne inox.

     

     
    15004
    Oui, mais pour ça, il faut passer beaucoup d'années à l'école et je ne pense vraiment pas qu'elle en ait envie.

    On lui a parlé de son année "sympathique" au dîner. Elle a flippé : "je suis trop jeune", "je parlais pour plus tard"...
    Je m'y attendais. Mais je vois aussi que l'idée a porté et que ça va la travailler.
    15005
    Remarque, que si elle est déjà bien avancée en Bac pro, autant l'encourager pour aller jusqu'au bout.
    Dans le doute, le mieux ça serait quand même une ligne inox.

     

     
    15006
    Comme je l’ai dit, ma conviction personnelle est qu’il est délicat, voire voué à un tas de biais et autres erreurs, que de vouloir « mesurer l’intelligence », et bien plus vain encore de vouloir « mesurer la créativité ».

    Par conséquent on pourrait croire naïvement en regardant de très loin :oops2: que je me contredis en proposant un guide d’anti-créativité pour réussir à l’école :

    L’Art de parler pour ne rien dire, par Antoine Amarilli
    https://a3nm.net/work/writing/riendire/riendire.pdf

    :facepalm: :volatil: :fleche:

    (Bref j’ai trouvé ça amusant. Et puis ça me semble souligner un nombre de coutumes de la rédaction scolaire, dont une part est probablement plus déprimante que réellement utile. Du coup ce recueil serait un peu à la rédaction scolaire ce que sont « Les Moisissures argumentatives » aux débats. Ça a été écrit par un étudiant qui a justement plutôt bien gazé en milieu scolaire.)
    15007
    Rifki : elle fait sa première année, là.
    C'est sur que si elle était en term, on ne la laisserait pas abandonner. Quoi que j'ai vu un paquet de gens abandonner l'année du bac et les parent n'y peuvent pas grand chose si les mômes ne veulent rien faire.

    Enfin bon, abandonner une filière en seconde, c'est pas la fin du monde. Quand la grande a voulu aller en bac pro métiers de la mode et du vêtement, ma douce n'y croyait pas trop vu qu'elle ne montrait pas un intérêt extraordinaire pour les fringues et ne cousait pas à la maison. Mais ma douce a dit "si c'est ce que tu veux, essaye. Tu as le droit de te tromper et de changer si ça ne te convient pas."

    C'est allé tout seul. Elle qui n'avait pas forcément de facilités scolaires a beaucoup bossé, elle s'est choppé plein de super stages, a eu son bac sans problème, est entrée en BTS dans (de ce qu'on sait) le meilleur établissement de l'ouest de la France pour ça, y est plutôt bien notée et se cherche une boîte pour faire une licence pro en alternance l'année prochaine.

    Pour la petite, on pensait que ça serait facile, malgré les mêmes réserves quant à sa pratique de la cuisine.
    Bon, si c'est finalement pas sa voie, il va falloir qu'elle trouve la bonne et basta. Choisir à 16 ans, c'est pas évident. Et on ne peut pas lui laisser du temps de mûrir et de réfléchir en passant un bac général vu qu'elle s'emmerde grave à l'école.
    15008
    A 16 ans, c'est pas mal aussi de découvrir que le monde est fait de contraintes. S'imposer un bac est une contrainte, et qui n'interdit pas de rêver non plus.
    Je pense que l'année sympathique peut venir après le cycle bac, en murissant son projet alternatif durant ces années.
    Elle en est d'ailleurs consciente apparemment.

    Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

    15009
    Citation :
    la fille d'un copain qui est à fond dans le cheval


    Vaut mieux ca que l'inverse
    15010
    Citation de dana12 :
    A 16 ans, c'est pas mal aussi de découvrir que le monde est fait de contraintes.

    Euh... Franchement, je ne crois pas qu'à 16 ans, on découvre les contraintes. Après 4 années de collège...

    Sinon, les trucs chiants, les obligations de la vie, les jeunes les découvriront toujours bien assez tôt. On peut les laisser rêver aussi, tant les rêves ne nuisent pas à leur accomplissement.

    Bon, là, apparemment, son rêve est d'entrer en apprentissage pour bosser dans le concret et gagner des sous. icon_facepalm.gif

    ça me navre automatiquement. Après, si c'est vraiment son truc, je respecte. Mais j'ai l'impression qu'elle passe à côté de choses beaucoup plus intéressantes et pour lesquelles elle aurait le talent et je n'arrive pas à savoir pourquoi : peur ? Manque d'ouverture ? De perspectives ? D'horizons ?

    Enfin bon, elle ne va pas perdre ses qualités parce qu'elle bosse quelques années dans une profession manuelle. Et si elle choisit la pâtisserie, c'est un truc où elle pourra exprimer (ô combien) ses talents créatifs.
    15011
    Tu n'imagines pas combien les ados sont surpris de découvrir le monde du travail, lors de stages pro notamment avec la filière Bac pro ou CAP !
    "Ah bon ? Faut que j'vienne tous les jours ? Et à 9h ? Ouais mais là j'ai que 2h de retard ! Ah mais hier j'ai pas pu venir, ma mère vous a pas dit ?..."
    Ce n'est sûrement pas au collège qu'ils ont pris conscience de tout ça. Pour eux, le monde adulte, c'est la thune et la liberté que ça donne.
    Sinon, j'abonde dans ton sens sur l'apprentissage d'un métier manuel et créatif, ou de toutes façons elle saura trouver le moyen d'exprimer sa créativité.

    Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

    15012
    Citation :
    Bon, là, apparemment, son rêve est d'entrer en apprentissage pour bosser dans le concret et gagner des sous.


    Explique lui que si elle se donne la peine de travailler quelques années de plus (et en alternance c'est possible), elle pourra gagner beaucoup plus d'argent et avoir un boulot potentiellement bien plus intéressant et moins chiant par certains aspects.

    Par contre heu, à 16 ans il faut être capable de se projeter un peu, et la réponse, "je sais pas j'ai envie de rien faire", ben c'est juste pas recevable. Ca fait peut être vieux con de dire ca, mais il faut arrêter de rêver, et se poser un peu et réfléchir à ce qu'on veux faire, ce qui est important et tout
    15013
    Citation de dana12 :
    Tu n'imagines pas combien les ados sont surpris de découvrir le monde du travail, lors de stages pro notamment avec la filière Bac pro ou CAP !
    "Ah bon ? Faut que j'vienne tous les jours ? Et à 9h ? Ouais mais là j'ai que 2h de retard ! Ah mais hier j'ai pas pu venir, ma mère vous a pas dit ?..."
    Ce n'est sûrement pas au collège qu'ils ont pris conscience de tout ça. Pour eux, le monde adulte, c'est la thune et la liberté que ça donne.

    Oui, enfin, ça dépend un peu des parents et du milieu social, aussi... Il paraîtrait même que certains parents participent à l'éducation de leurs mômes, et vont jusqu'à leur apprendre des trucs sur la vraie vie en dehors de l'école.

    Il n'y a pas d'autre monde. Il y a simplement une autre manière de vivre.

    15014
    Oui, entièrement d'accord, mais j'en rencontre tout de même pas mal de l'autre catégorie icon_wink.gif

    Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

    15015
    Citation de dana12 :
    "Ah bon ? Faut que j'vienne tous les jours ? Et à 9h ? Ouais mais là j'ai que 2h de retard ! Ah mais hier j'ai pas pu venir, ma mère vous a pas dit ?..."


    Moui, ou alors on peut aussi essayer de leur dire qu'un autre monde est possible, à base de sobriété, de 4/5eme, de vacances voir même de revenu de base.

    Et qu'il y a plein de raisons qui font qu'on a mieux à faire que bosser.
    (le meilleur exemple étant le congé maladie qui est quand même mieux à faire à la maison, plutôt que d'aller au travail, mais pas travailler, en étant malade comme un chien, juste parce qu'il faut y être)

    Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
    homme à tête de zizi.

    http://soundcloud.com/djardin

    15016
    Will, est-ce qu'elle a déjà bossé pour de vrai ? Je veux dire, petit job d'été, boulot étudiant les weekends etc ? Même faire un peu de service pour les mariages ou un truc du genre.

    Si elle a jamais fait ça, je ne saurais trop que lui conseiller.

    Après le bac, j'avais un peu envie de glander et de pas forcément me bouger le derrière. Besoin de sous, j'ai bossé dans une blanchisserie industrielle reliée à un hôpital psychiatrique deux étés. Nettoyer la merde humaine (pas figurative) incrustée dans les draps, 8 heures par jour, ça donne envie de faire des études. Marrant, hein ? :-D

    On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel. 

    [ Dernière édition du message le 25/02/2018 à 20:57:48 ]

    15017
    Elle a fait des stages. Pas de boulot d'été : elle n'a eu ses 16 ans qu'en janvier, donc n'était légalement pas embauchable avant.
    Elle a souvent filé des coups de mains sur des événments type festivals, notamment en service resto. Et y a épaté tout le monde par le boulot qu'elle abattait, avec le sourire malgré certains connards dans les "clients". Et parfois dans les autres bénévoles qu'elle était sensée aider et dont elle abattait 80% du travail.

    Citation :
    Par contre heu, à 16 ans il faut être capable de se projeter un peu, et la réponse, "je sais pas j'ai envie de rien faire", ben c'est juste pas recevable. Ca fait peut être vieux con de dire ca, mais il faut arrêter de rêver, et se poser un peu et réfléchir à ce qu'on veux faire, ce qui est important et tout


    Ben non. Désolé, mais personnellement, je pense que si tu ne rêves déjà plus à 16 ans, c'est bien mal barré pour la suite. T'es parti pour être un petit vieux à 20 ans.

    Ensuite, elle n'a jamais dit qu'elle n'avait rien envie de faire. Au contraire, il semble qu'elle soit un peu trop pressée à notre goût de se précipiter dans le monde du travail. :-D

    Ce qu'il y a, c'est qu'elle ne semble pas sure du tout de ce qu'elle veut faire comme travail.

    Pour la question de vieux con, je te renvoie au post de Djardin. :bravo:

    Je dirais juste que s'il s'agit de réfléchir à ce qui est important dans sa vie, j'espère que ça ne sera pas le travail (ou l'argent). :-D

    Pas que le travail ne soit pas important : vu le temps qu'on y passe, autant faire quelque chose qu'on aime. J'estime juste qu'il y a bien des choses autrement plus importantes que le travail dans la vie. Même quand c'est une vraie passion.
    Il n'y a, par exemple, peu de gens qui me fassent plus tiep que ceux qui délaissent leurs enfants au profit de leur travail, même lorsqu'ils sortent l'excuse que c'est pour leurs enfants qu'ils bossent.

    Et, par ailleurs, il y a 99.9 % de chances qu'une jeune de sa génération, non seulement ne fasse pas le même travail toute sa vie, mais change carrément de branche. Déjà qu'à la mienne...

    J'aurais préféré qu'elle se facilite les choses avec un niveau d'enseignement / diplômes initial un peu élevé parce qu'en France, le culte du diplôme est encore largement dominant. Mais vu qu'elle n'aime pas l'école...
    et que j'ai du mal à lui donner tort...
    15018
    Citation :
    J'aurais préféré qu'elle se facilite les choses avec un niveau d'enseignement / diplômes initial un peu élevé parce qu'en France, le culte du diplôme est encore largement dominant.


    Personnellement d’après mon expérience (peut-être un peu extrême ok) je dirais également que plus on va loin plus au final il est facile d’essayer/d’apprendre des nouveaux trucs tout au long de sa vie. Car au final en faisant des études plus ou moins longues, on apprend surtout à apprendre. Alors oui ça peut probablement se construire également sans étudier, mais je dirais que les études supérieures offrent quand même un champ d’experimentation sans prendre trop de risque inégalé.
    15019
    je passe pour le vieux con de service qui interdit aux jeunes de rêver icon_wink.gificon_mrgreen.gif alors que je suis d'accord avec 80% de ce qui est dit ici.

    Bien sûr qu'à 16 ans il vaut mieux avoir des rêves que des certitudes, et même à 60 piges, on doit encore rêver.
    Ce que je dis, c'est que rêver et se donner les moyens de réaliser tout ou partie de ses objectifs impose des contraintes, et qu'en prendre conscience tôt, c'est pas tant mal.

    Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

    [ Dernière édition du message le 26/02/2018 à 05:35:50 ]

    15020
    Citation :
    en faisant des études plus ou moins longues, on apprend surtout à apprendre.

    +1

    L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon

    15021
    Noté, Dana12. :bravo:

    Personnellement, je suis anti-école, mais pro études. Cherchez pas, c'est comme ça.
    Le fait qu'elle ne veuille pas faire d'études me navre, mais en même temps, je pense qu'il y a d'autres moyens d'accomplir sa vie.

    Citation :
    en faisant des études plus ou moins longues, on apprend surtout à apprendre.

    Je suis d'accord. A la nuance près qu'on apprend à apprendre un certain type de savoir. Je ne suis pas sur du tout que ça soit valable pour tous les types de savoir.

    [ Dernière édition du message le 26/02/2018 à 09:48:58 ]

    15022
    Je ne sais pas si ça doit aller dans ce topic ou dans celui des rêves chelous, mais voici : cette nuit, j'ai rêvé que je devais arracher les dents de lait de ma fille (beaucoup plus âgée dans le rêve qu'en vrai) parce qu'elles ne tombaient pas toutes seules*. Le pur cauchemar de devoir me tenir derrière elle, lui maintenir la tête pour qu'elle ne bouge pas (et en plus elle était sage comme tout), choper une dent entre les doigts et devoir tirer dessus... J'osais pas tirer, je voulais pas lui faire mal même pour une seconde puis c'était dégueulasse aussi (je supporte pas la bave ou rien de ce qui est gluant, en dehors des têtards, grenouilles et crapauds).

    * Pour info, c'était le cas du papa, il a dû se aller chez le dentiste tous les mois à l'adolescence pour se les faire retirer...

    "La musique existe pour ceux qui ne savent pas s'exprimer avec des mots."

    Chanteuse au sein de Grapehill et Alter Ego 60 - Autrice de poèmes et de nouvelles.

    [ Dernière édition du message le 26/02/2018 à 10:20:26 ]

    15023
    Citation :
    A la nuance près qu'on apprend à apprendre un certain type de savoir. Je ne suis pas sur du tout que ça soit valable pour tous les types de savoir.

    Perso ce que j'ai appris, m'a grandement facilité l'apprentissage d'un métier manuel après. Je sais pas si c'est lié au fait qu'à la base j'étais plutôt scientifique, mais analyser un peu froidement ce qu'il faut faire et essayer de trouver la logique derrière ça aide à pas faire de chaque obstacle un truc insurmontable.

    L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon

    15024
    Citation de dana :
    Ce que je dis, c'est que rêver et se donner les moyens de réaliser tout ou partie de ses objectifs impose des contraintes, et qu'en prendre conscience tôt, c'est pas tant mal.


    Voilà qui est savoyardement raisonné :bravo:.



    Citation :
    Désolé, mais personnellement, je pense que si tu ne rêves déjà plus à 16 ans, c'est bien mal barré pour la suite. T'es parti pour être un petit vieux à 20 ans.


    A contrario, laisser rêvasser son petit-monde à 16 ans, c'est aussi prendre sur soi le risque de le tenter à le laisser rêver un peu trop longtemps.
    Ce qui lui est irréversiblement préjudiciable, au final.
    Jamais on n'est dans la tête de l'autre (déjà, rien que dans la propre-nôtre se hachurent bien des bugs et des hoquets)...

    Mon exemple (qui n'en est pas un, ayant rêvé ma vie de 0 à 20 ans, puis ayant vécu mon rêve de 20 ans à aujourd'hui (mine de rien, bah ça fait 30/40 balais que je m'amuse, en somme:-D), mon "exemple" donné ici à titre purement informatif pour être celui que je connais le mieux, m'inviterait carrément à vous faire insister sur l'aspect technique de la chose.

    Comme d'autres précédemment, je veux dire que sans avoir eu des contraintes -mathématiques en ce qui me concerne (j'ai eu ça en horreur de la seconde à la terminale, objectif bac '82 ou '83 réputé comme le + dur de tous les temps en section E)- , si nul ne m'avait donné des obligations quasi-écrasantes pour entreprendre des choses ardues -et les vacances à taper dans les murs si j'avais pas la moyenne-, jamais sans doute je n'aurais eu suffisamment d'opiniâtreté pour entreprendre ce qu'on peut décrire aujourd'hui comme étant une carrière dans le métier qui me tenait à cœur et que j'ai toujours voulu contre leurs vents et grandes mar(r)ées.

    La foi en ce qu'on entreprend, ça ne s'achète pas en gélules ni en poudres magiques.
    La foi, hélas ! est bien ce qui fait grand défaut à nos jeunes d'aujourd'hui, bien + qu'hier.

    En clair, c'est : "tu as un projet, on va pas y passer le réveillon : on te suit. T'en n'as pas, ben nous non plus".
    Hé, ho ! J'ai exactement le même (15 ans) à la maison, on va pas me la faire :-D

    A un moment, les deals et parmi eux les + avouables, ça s'arrête toujours. C'est pas pour avoir raison -car j'espère me tromper !- : si elle ne veut pas pousser le bouchon, si elle ne veut rien foutre à l'école, ben ma "foi"... foutez-lui la paix.
    A ce stade, "anti-école et pro-études" comme tu le décris, quoique tu fasses et pour nobles soient vos dispositions et propositions, ça vous rebondira toujours dans la poire.

    :le_vrai_vieux_con_a_parlé:

    #dana13 :boire:






    15025
    Citation de Will :
    Ma seconde belle-fille semble s'être plantée en allant en bac pro cuisine. Elle kiffe les TP, mais se fait toujours autant chier dans les cours généraux.


    Peut être qu'elle ne saisit pas comme beaucoup d'enfants l'intérêt de ces matières.
    Dans le doute, le mieux ça serait quand même une ligne inox.