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Economie-fanzine

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Sujet de la discussion Economie-fanzine

Pour parler de la science des idéologies qu'est l'économie.

 

Tu sais tout des Futures, des cycles schumeteriens, tu es fan de l'école de Chicago mais tu détestes la house ?

Hayek et fais bander mais t'aimes pas les actrices latinos ?

Tu shortes en intraday dans une stratégie win-win sur le forex ?

 

T'as rien compris aux phrases précedentes, mais tu veux apprendre ?

 

C'est ici. Les débats idéologiques seront tolérés, dans la limite de la courtoisie argumentée, et de la pédagogie de bon aloi.

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526
Minc découvre que beaucoup de dogmes auxquels lui et beaucoup d’économistes ont cru étaient faux :

Citation de Alain :
TRIBUNE - Nous avons cru en des lois économiques qui se trouvent aujourd’hui invalidées par les faits. Aussi avons-nous besoin de grands penseurs à la hauteur de ces bouleversements, alerte l’essayiste.

Nous avons depuis cinquante ans été formés à respecter des tables de la loi économiques peu nombreuses mais très strictes: le plein-emploi crée l’inflation et celle-ci pousse les taux d’intérêt à la hausse. Le financement de l’État par une banque centrale est un anathème car facteur d’inflation. La création monétaire doit demeurer dans des limites raisonnables sous peine, là aussi, de nourrir l’inflation. Et enfin, plus globalement, une révolution technologique engendre des progrès de productivité qui constituent le meilleur adjuvant de la croissance. Les dix dernières années viennent de nous démontrer que ces principes fondateurs n’ont plus lieu d’être et nous sommes, dès lors, désemparés car privés de boussole macroéconomique.


Cf : https://fr.audiofanzine.com/le-pub-des-gentlemen/forums/t.180851,cafe-du-commerce-analyse-et-commentaire-de-l-actualite-politique,post.10055514.html
527
Des que ce type ouvre la bouche j'ai tendance a me méfier (litote...) :facepalm:
528
Ils n'ont jamais entendu parler de Keynes ? :mdr:

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

529
Qui peut m'expliquer pourquoi il faut rapatrier des touristes ?

https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/faillite-de-thomas-cook-l-industrie-du-voyage-est-elle-vraiment-en-crise_2099380.html

voilà : je suis déjà parti avec ce voyagiste. A priori, on paie d'avance : on serait donc en droit de croire que les trajets, les hébergements et autres sont aussi payés par Cook à ses prestataires. Visiblement non.
Cook garde l'argent alors et le fait travailler pour sa pomme, ce serait çà ? Les clients font sa trésorerie alors ?

Et Cook ne garderait pas en réserve sa "dette" vis-à-vis de ses prestataires et ses clients ? Si on faisait ça là où je travaille (secteur bancaire) on aurait direct tous les organismes de régulation européens et mondiaux sur le râble...

Et vu les taux actuels, cette tréso doit en plus leur rapporter des clopinettes, à comparer avec la marge prise par Cook qui est assez copieuse, surtout pour un service qui souvent se limite à faire l'intermédiaire avec le vrai prestataire, l'agence sur place qui arrange vraiment le voyage.
Bref, tout ça me semble louche...

Complot !
Macron démission !
hum, mais je m'emballe moi :oops2:

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

530
Question d’assurances principalement. La compagnie étant en faillite, les contrats sont caduques. Les avions ne peuvent plus voler, plus rien n’est couvert. Donc on rapatrie avant qu’un idiot ne se retourne un ongle en s’installant dans une chaise longue.

La trésorerie ne couvre probablement pas les 2 milliards de dettes existantes.

[ Dernière édition du message le 24/09/2019 à 17:59:46 ]

531
C'est alors que je m'interroge sur la notion de créanciers prioritaires. Les clients passent après les autres visiblement ! :oops2:

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

532
Forcément hein. Shareholders über alles.
533
ouais, mais pourquoi je suis encore étonné moi :facepalm:

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

534
on s'en fout, revenons à l'essentiel : MACRON DEMISSION

Non je ne mettrai pas de pull

535
Un gars que je ne connaissais pas et qui a l’air d’être une pointure :

Citation :
Vaclav Smil : " La croissance doit cesser. Nos amis économistes ne semblent pas s'en rendre compte.

https://www.facebook.com/notes/jean-marc-jancovici/vaclav-smil-la-croissance-doit-cesser-nos-amis-%C3%A9conomistes-ne-semblent-pas-sen-r/10156908452503191/

Extraits :
Citation :
(...)
J.W. : Vous démystifiez les projections optimistes des techno-croyants, qui disent que nous pouvons résoudre tous nos problèmes avec des ordinateurs plus intelligents, et des économistes, qui promettent une croissance capitaliste sans fin. Dans de nombreux pays, les inconvénients de la croissance matérielle semblent aujourd'hui plus importants que les avantages, ce qui conduit à ce que vous appelez des "atteintes anthropiques aux écosystèmes". Est-ce que c'est un bon résumé ?

V.S. : Oui, je pense que oui. Sans une biosphère en bon état, il n'y a pas de vie sur la planète. C'est très simple. C'est tout ce que vous avez besoin de savoir. Les économistes vous diront que nous pouvons dissocier la croissance de la consommation matérielle, mais c'est un non-sens total. Les options sont très claires d'après les données historiques. Si vous ne parvenez pas à décliner, alors vous y succombez et vous ne serez plus là. Le meilleur espoir est que vous trouviez un moyen de le gérer. Nous sommes mieux placés pour le faire maintenant qu'il y a 50 ou 100 ans, parce que nos connaissances sont beaucoup plus vastes. Si on s'assoit, on peut trouver quelque chose. Ce ne sera pas sans douleur, mais nous pouvons trouver des moyens de minimiser cette douleur.

J.W. : L e juste milieu, c'est ça ? Est-ce là l'objectif que nous devrions viser plutôt que de faire pression jusqu'à ce que la croissance devienne maligne, cancéreuse, obèse et destructrice pour l'environnement ?

V.S. : Exactement. Ce serait bien. Nous pourrions réduire de moitié notre consommation d'énergie et de matières premières, ce qui nous ramènerait au niveau des années 1960. On pourrait réduire nos effectifs sans rien perdre d'important. La vie n'était pas horrible dans les années 1960 ou 1970 en Europe. Les gens de Copenhague ne pourraient plus prendre l'avion pour Singapour pour une visite de trois jours, et alors ? Ça ne changerait pas grand-chose à leur vie. Les gens ne se rendent pas compte à quel point le système est bancal.

J.W. : Vous citez la différenciation de Kenneth Boulding entre "économie de cow-boy" et "économie d'astronaute". Dans le premier cas, il s'agit de grands espaces ouverts et de possibilités apparemment infinies de consommation de ressources. Le second est une reconnaissance du fait que la planète Terre ressemble davantage à un vaisseau spatial fermé sur lequel nous devons gérer nos ressources avec soin. Le défi consiste à passer d'une façon de penser à une autre. Mais l'histoire humaine est faite de milliers d'années de cow-boys et seulement quelques décennies d'hommes de l'espace. On n'est pas câblés ?

V.S. : Il y a une tradition profonde dans les traditions orientales et occidentales de frugalité, vivant selon ses moyens et une vie contemplative. Ça a toujours été comme ça. Aujourd’hui, il y a cette voix plus forte qui réclame plus de consommation, une salle de bain plus grande et un SUV, mais il est de plus en plus évident que cela ne peut plus durer. Ce sera un peu comme le tabagisme, qui était partout il y a 50 ans. Mais maintenant que les gens réalisent le lien évident avec le cancer du poumon, cela est limité. Il en sera de même lorsque les gens réaliseront où la croissance matérielle nous mène. C'est une question de temps, je pense.
(..)


Infos sur lui et son livre :
Citation :
Vaclav Smil est un éminent professeur émérite à la faculté d'environnement de l'Université du Manitoba à Winnipeg, au Canada. Depuis plus de 40 ans, ses livres sur l'environnement, la population, l'alimentation et l'énergie n'ont cessé de gagner en influence. Il est aujourd'hui considéré comme l'un des penseurs les plus éminents de l'histoire du développement et un maître de l'analyse statistique. Bill Gates dit qu'il attend les nouveaux livres de Smil comme certains attendent le prochain Star Wars. Le dernier en date est Growth : Des micro-organismes aux mégalopoles.

J.W. : Vous êtes le nerd des nerds. Il n'y a peut-être pas d'autre universitaire qui peint des images avec des chiffres comme vous. Vous avez déterré l'étonnante statistique selon laquelle la Chine a coulé plus de ciment tous les trois ans depuis 2003 que les États-Unis n'en ont géré au cours du XXe siècle. Vous avez calculé qu'en 2000, la masse sèche de tous les humains dans le monde était de 125 millions de tonnes métriques contre seulement 10 millions de tonnes pour tous les vertébrés sauvages. Et maintenant, vous explorez les modèles de croissance, du développement sain des forêts et du cerveau à l'augmentation malsaine de l'obésité et du dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Avant d'entrer dans le vif du sujet, puis-je vous demander si vous vous considérez comme un nerd ?

V.S. : Pas du tout. Je ne suis qu'un scientifique à l'ancienne qui décrit le monde et la situation du pays tels qu'ils sont. C'est tout ce qu'il y a à faire. Il ne suffit pas de dire que la vie est meilleure ou que les trains sont plus rapides. Vous devez trouver les chiffres. Ce livre est un exercice pour étayer ce que j'ai à dire par des chiffres afin que les gens voient que ce sont les faits et qu'ils sont difficiles à contester.

J.W. : Growth est un livre énorme - près de 200 000 mots qui synthétise nombre de vos autres études, couvrant le monde entier et explorant loin dans le passé et l'avenir. Voyez-vous cela comme votre opus magnum ?

V.S. : J'ai délibérément décidé d'écrire le mégabook sur la croissance. D'une certaine façon, c'est lourd et déraisonnable. Les gens peuvent en retirer un nombre illimité de livres - les économistes peuvent lire sur la croissance du PIB et de la population ; les biologistes peuvent lire sur la croissance des organismes et des corps humains. Mais je voulais réunir tout cela sous un même toit pour que les gens puissent voir comment ces choses sont inévitablement liées et comment tout cela partage une même clarté cristalline : cette croissance doit prendre fin. Nos amis économistes ne semblent pas s'en rendre compte.
536
J'ai hésité entre le mettre ici et le mettre dans le pensAFauto

https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9licopt%C3%A8re_mon%C3%A9taire#Critiques

Citation :
Hélicoptère monétaire

L'Hélicoptère monétaire est un type de politique monétaire consistant, pour une banque centrale, à créer de la monnaie et de la distribuer directement aux citoyens, à la manière d'un dividende citoyen1.



Bon ça a l'air très sérieux mais je sais pas pourquoi, j'ai une image de gens très sérieux en costards-cravate en train de faire des hélicobites au prochain G8

(et en plus c'est sexiste ! D'ailleurs c'est quoi l'équivalent féminin d'un hélicobite ? Un hélicoseins ?)

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

537
Citation :
j'ai une image de gens très sérieux en costards-cravate en train de faire des hélicobites au prochain G8


C'est pas réellement ce qu'ils font ?

Citation :
(et en plus c'est sexiste !


Statiquement y a jamais eu que 3 femmes à un G8 : tatcher, Merkel et Rousseff, donc bon ça hélicobite tranquille.

[ Dernière édition du message le 18/10/2019 à 17:22:29 ]

538
Citation :
C'est pas réellement ce qu'ils font ?


ptain mais oui t'as raison ! :bravo::facepalm:

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

539
Citation de le :
(et en plus c'est sexiste ! D'ailleurs c'est quoi l'équivalent féminin d'un hélicobite ? Un hélicoseins ?)


Un "pecto-boom-boom" comme disait mon ex?
Elle faisait un truc à la Sarah Mills
Al bundy vs Georges abitbol

[ Dernière édition du message le 19/10/2019 à 07:37:05 ]

540
Citation :
Urgence climatique, malaise chez les économistes

Recherche. Sur les 77 000 articles publiés depuis leur création par les neuf revues scientifiques les plus importantes en économie, seuls 57 portaient sur le changement climatique. Le Quarterly Journal of Economics, la revue la plus citée dans le champ de l'analyse économique, détenant le triste record de n'avoir jamais publié un seul article sur le sujet.

Voici le résultat d'une étude de deux économistes reprise par le professeur Michel Damian sur le site The Conversation. «Le changement climatique a été initialement perçu et conceptualisé comme une « externalité », un problème d'environnement classique à peu près comme les autres, donc « gérable » ; pas comme un problème structurel de modes de produire, de consommer et de styles de développement. Immense erreur de perspective», écrit-il.

Le point de vue de la communauté des économistes sur le changement climatique semble avoir évolué ces dernières années mais personne ne semble avoir trouvé comment «concilier urgence climatique (et donc réduction drastique des émissions) et croissance forte».


https://www.liberation.fr/direct/element/urgence-climatique-malaise-chez-les-economistes_105923/

Sans parler de leur obsession sur la croissance, l’absence de publications en rapport avec les enjeux écologiques donne l’impression qu’ils sont dans une sacrée tour d’ivoire...
541
Citation :
revues scientifiques les plus importantes en économie


ce n'est pas une science

la preuve :
Citation :
le changement climatique a été initialement perçu et conceptualisé comme une « externalité »


Non je ne mettrai pas de pull

542
Citation :
ce n'est pas une science


oui et non

oui : y a quand même objectivement une méthode scientifique.

non : les axiomes de bases ne sont pas venus de calculs mathématiques, mais de la lecture des entrailles de poulet, ainsi que de l'analyse de sueurs froides consécutives aux rêves prémonitoires.

[ Dernière édition du message le 02/12/2019 à 13:21:20 ]

543
Revue scientifique veut dire revue à comité de lecture, dans le jargon.

Je ne suis pas sûr que Marx ou Keynes posent ce genre d'axiomes... Mais la microénonomie se prétend être la branche la plus formalisée et mathématique de l'économie.

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

544
Citation :
Les économistes orthodoxes d’aujourd’hui ne sont pas particulièrement doués pour prédire les krachs financiers, ni pour œuvrer à la prospérité de la société, ni encore pour produire des modèles pour lutter contre le changement climatique. En revanche, quand il s’agit de s’ériger en qualité d’autorité intellectuelle, malgré ces échecs, ils sont sans égaux. Il faudrait étudier l’histoire des religions pour trouver quelque chose de ce genre. Aujourd’hui, l’économie continue d’être enseignée non pas comme un fatras de controverses – non pas comme n’importe quelle autre science sociale, comme une pléiade de perspectives théoriques souvent antagonistes – mais plutôt comme une discipline qui se rapprocherait de la physique, de la concrétisation progressive d’universelles et irréprochables vérités mathématiques. Les théories économiques dites « hétérodoxes » existent, bien sûr (ex : institutionnaliste, marxiste, féministe, autrichienne, post-keynésienne…), mais leurs tenants sont quasiment exclus des départements universitaires considérés comme « sérieux » et même les résistances directes de certains étudiants (depuis le mouvement des étudiants pour la réforme de l’enseignement de l’économie, en France, jusqu’à la Post-Crash Economics Society en Grande-Bretagne) ont dans une large mesure échoué à les faire prendre en considération dans les programmes de base de l’enseignement.

En conséquence de quoi les économistes hétérodoxes continuent d’être traités comme des simili-cinglés, en dépit du fait qu’ils ont souvent de bien meilleurs antécédents quant à la prédiction d’événements économiques réels. De plus, les hypothèses psychologiques de base qui fondent l’économie (néo-classique) – bien qu’elles aient été réfutées depuis longtemps par de véritables psychologues – ont contaminé le reste du monde académique et ont profondément altéré la compréhension du monde par les gens


https://www.les-crises.fr/contre-l-economie-par-david-graeber/

Non je ne mettrai pas de pull

545
Qu'en termes choisis le gars dit que l'économie enseignée c'est de la fumisterie.:bravo:

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

546
Quand j'étais un fac de droite, on avait un cours s'intitulant littéralement : économie politique. je vous laisse imaginer le level de débilité du cours.
Le prof, un vieux de 80 ans qui rentrait sa cravate dans son pantalon et qui portait ladite cravate avec une chemise manches courtes, foutait 0 à tout le monde à l'examen, puisque c'était éliminatoire (même en ayant le nombre de points requis on devait redoubler).
Sur 800 éleves il y avait 700 qui avaient 0.

J'imagine que ça doit encore exister à l'identique dans les facs de droite actuelles, enfin au moins l'autre raclure est probablement crevée.
547
C’est clair que dans l’économie orthodoxe il y a beaucoup de dogmes, pour lesquels la répétition ad nauseam tient lieu de démonstration.

Et il y a actuellement une chose très étrange : les économistes qui se penchent sur ou intègrent les questions écologiques, sont extrêmement peu nombreux. Est-ce parce-qu’il faudrait reconnaître beaucoup d’erreurs et admettre que le club de Rome avait raison ? Ça ne m’étonnerait pas.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Club_de_Rome

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Limites_à_la_croissance
548
Parce que ça rapporte pas une thune. Ça se finance comment une chaire d’économie ? En allant lécher les boules des think-tanks qui sont subventionnés par des fondations de milliardaires.
549
Plus classiquement : les étudiants paient leurs frais de scolarité, ça et les subventions que l'école touche ça devrait permettre de payer les profs. Mais c'est peut-être trop demander...

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

550
Ça payent les profs, mais pas les thésards, les fellows, les frais de publication, les frais de représentation ou d’organisation de colloque, les abonnements aux revues, le matériel (bon ok pour l’économie ça doit pas peser lourd dans le total).