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Economie-fanzine

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Sujet de la discussion Economie-fanzine

Pour parler de la science des idéologies qu'est l'économie.

 

Tu sais tout des Futures, des cycles schumeteriens, tu es fan de l'école de Chicago mais tu détestes la house ?

Hayek et fais bander mais t'aimes pas les actrices latinos ?

Tu shortes en intraday dans une stratégie win-win sur le forex ?

 

T'as rien compris aux phrases précedentes, mais tu veux apprendre ?

 

C'est ici. Les débats idéologiques seront tolérés, dans la limite de la courtoisie argumentée, et de la pédagogie de bon aloi.

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111
Citation :
états qui s'en serviront pour la société

Comme sauver les banques, s'augmenter de 300%, ou signer des contrats d'armement à Kadhafi ? Ou plutôt acheter des avions que l'on ne revendra jamais, c'est peut-être de ça dont tu parlais ?
:oops2:^infini.
Mais sérieusement, je suis sceptique, tu l'auras compris...

- Vous êtes contre tout ce qui a été fait depuis la dernière guerre...
- Vous vous trompez de date. Je suis contre tout ce qui a été fait depuis Adam

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Disons que je choisi le moins pire. La perfection est un voeu pieux.
113

dans la série mékisonons, ZH m'a bien fait marrer avec cet article ('tention, humour geek only):

 

Citation :

here are three phrases the market never wants to hear. Ever. They are "contingency", "just in case", and "only." Alas, it just got all three of them in an article just released by French Le Figaro which, per Bloomberg, has disclosed that "France has been working for a number of days on a plan that would allow the state to take a stake in the country’s financial institutions if needed, Le Figaro reports, citing a source.

 

[...]

 

Uhhh, all we can say to this is, LEEEEEEEROOYYYYYYY JENKINS.

 

 

je me suis empressé d'aller chercher qui est ce leeroy... ne connaissant pas le mème:

 

c'est tellement con, j'en rigole encore bave

La musique adoucit les meurtres...

114

interview de Olivier Delamarche, toujours aussi direct:

 

 

 

 

La musique adoucit les meurtres...

115
Je flague parce que je comprends rien à l'économie:bravo:
116

Je te conseille de te procurer ce très bon numéro qui vient de sortir (6,90 €):

 

Je trouve aussi l'édito très bon:

Citation de Antoine de Ravignan et Sandra Moatti
Alternatives Economiques Hors-série n° 090 - octobre 2011 :

Des chiffres et des lettres

Les marchés financiers s'abreuvent de chiffres mais ils ont un respect craintif des lettres. Les premiers, pléthoriques, sont le bruit de fond au rythme duquel ils s'agitent continuellement ; les secondes, plus rares, impriment leurs tendances durables. C'est fou, par exemple, l'effet que peut avoir sur les marchés la disparition d'un A ! La Grèce en sait quelque chose, pour qui cette mésaventure, a marqué le début d'une longue descente aux enfers. L'Italie, qui vient d'en perdre un, s'accroche à celui qui lui reste. La France, qui en a trois, veille dessus comme sur un trésor.

Les oracles modernes qui s'expriment par lettre dans cet univers de chiffres, ce sont bien sûr les agences de notation. Ces entreprises font profession de juger la qualité du crédit - comprendre : la capacité d'un emprunteur à honorer ses dettes. Trois lettres, A, B, C, constituent leur seul alphabet pour exprimer leur " opinion " - elles tiennent beaucoup à ce terme qui les protège de toute poursuite au nom de la liberté d'expression.

Comment ces trois lettres continuent-elles à faire la pluie et le beau temps sur les marchés, quand on sait leur responsabilité dans le déclenchement des crises financières, notamment celle des subprime ? Les agences avaient à l'époque donné l'onction de leur triple A - moyennant de juteuses commissions - à l'émission de titres d'une complexité baroque, avant de les déclarer toxiques, sonnant ainsi le début de la débâcle.

Aujourd'hui, elles s'acharnent sur les dettes publiques des pays riches. Non sans raison diront ceux que l'envolée de l'endettement public inquiète. Sauf que chaque baisse de note fait le lit de la suivante, en rendant plus difficile et plus cher l'accès aux financements pour les Etats qui la subissent. Les économistes appellent cela une prophétie auto-réalisatrice.

La puissance prophétique des S&P, Moody's et autre Fitch ne vient pas de leurs pouvoirs extra-lucides, mais plutôt de l'aveuglement volontaire des investisseurs. Se conformant à l'adage selon lequel, sur les marchés financiers " mieux vaut avoir tort avec tout le monde que raison tout seul ", ils sont sûrs de ne pas se tromper en suivant les prescriptions - pardon, les opinions ! - des agences de notation. Celles-ci leur épargnent le souci de connaître ceux à qui ils prêtent et de se forger un jugement. Les autorités de régulation ont encore accentué leur panurgisme congénital en truffant les règles prudentielles des banques et des assureurs de référence à ces notes.

Le marché cesse ici de pouvoir prétendre être l'antichambre des libertés démocratiques. Que dirait-on, à la veille d'une élection, si les citoyens s'en remettaient pour faire leurs choix aux avis d'une agence de notation des candidats à la présidentielle ? Donner à chacun les moyens de se construire un jugement, tel est le but auquel cette nouvelle édition des Chiffres entend, modestement, contribuer. Les chiffres ont ici la vedette. Les textes qui les accompagnent sont là pour rappeler au lecteur les valeurs qui guident nos choix. Et lui laisser la liberté d'en avoir d'autres.


Antoine de Ravignan et Sandra Moatti
Alternatives Economiques Hors-série n° 090 - octobre 2011

 

Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn. Iä Cthulhu. Iä Yog Sothoth.

[ Dernière édition du message le 21/10/2011 à 13:36:10 ]

117

un reportage sur la city de Londres, je savais même pas que ça avait un tel statut juridique eek

 

 

 

 

ça parle aussi pas mal de paradis fiscaux, d'ailleurs ça  fait réfléchir quand on ne parle plus que de rigueur et que t'apprends que la grande majorité des flux qui passe par ces paradis ne sont même pas lié à des activités terroristes ou maffieuses, mais à l'évasion fiscale icon_confused.gif

La musique adoucit les meurtres...

[ Dernière édition du message le 31/10/2011 à 17:32:39 ]

118

allez, une de plus (ça date du début de l'année je pense) Comment faire du blé ?

 

 

Traumax: je m'aperçois que je tombe régulièrement des vidéos qui valent le coup d'oiel, bon souvent ça parle plus finance qu'économie, mais si ça t'embête pas, je peux les poster ici.

Bien entendu, je fais le tri, parce qu'évidemment, au passage j'ai aussi vu du graaaaaand nawak bave

La musique adoucit les meurtres...

119

Pas de probs, c'est toujours intérressant. Et je suis pas propriétaire du thread...

Le propriété, c'est le vol.

120
Citation :
On ne sait pas si ces dépenses sont constituées de seules dépenses de santé, ou englobent les cotisations vieillesse non plus.

Je me suis amusé à faire un petit calcul :
Le taux de prélèvement en France, pour les seules allocations maladie/maternité/etc... est de 14% environ (source URSSAF). Le salaire brut moyen français est à 2753 € en 2010.
On a donc : 2753 * 14% * 12 = 4625 €.

Je reviens là-dessus.


Il me semble qu'il y a un paquet d'études qui arrivent à la même conclusion : en termes d'efficacité économique (service rendu/prix) le système de santé américain est très mauvais, largement en-dessous de la plupart de ceux des autres pays industrialisés.

Je me souviens d'une étude d'une université américaine qui concluait comme le graphique de za-goat : sa santé coûte en gros 2 fois plus à chaque américain qu'à chaque français. Et encore, c'est généralement basé sur les dépenses de santé du pays ; mais ça ne prend généralement pas en compte que en France tout le monde a accès à la sécu, alors qu'aux USA il y a 25% de gens qui n'ont pas de couverture maladie.

Si je me souviens bien, chaque année il y a 6000 américains (des vrais hein, avec des papiers) qui meurent de l'appendicite car ils ne peuvent pas payer les 1000$ que coûte l'opération.

Un pote qui vivait à Boston disait qu'il payait 1500$/mois pour que sa copine ait à peu près la même sécu qu'en France (son assurance à lui était payée par la boîte). Et même si on n'aime pas Michael Moore, les témoignages qu'il y a dans Sicko sont bien réels. On voit que ceux qui ont des assurances moins chères sont mal soignés, que les médicaments sont chers... etc


Bref, tout ça va dans le même sens et semble tout à fait cohérent.

Par contre ça doit bien rapporter aux actionnaires, aux chefs de clinique...


On voit aussi dans Sicko que beaucoup de pays industrialisés ont finalement des systèmes très similaires (notamment : Angleterre, Canada, France). Les USA sont un cas très à part. La privatisation a été lancée par Nixon et finalisée par Reagan. Ça peut expliquer des trucs...

[ Dernière édition du message le 09/11/2011 à 23:19:07 ]