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Sujet Economie-fanzine

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Sujet de la discussion Economie-fanzine

Pour parler de la science des idéologies qu'est l'économie.

 

Tu sais tout des Futures, des cycles schumeteriens, tu es fan de l'école de Chicago mais tu détestes la house ?

Hayek et fais bander mais t'aimes pas les actrices latinos ?

Tu shortes en intraday dans une stratégie win-win sur le forex ?

 

T'as rien compris aux phrases précedentes, mais tu veux apprendre ?

 

C'est ici. Les débats idéologiques seront tolérés, dans la limite de la courtoisie argumentée, et de la pédagogie de bon aloi.

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Citation :

une analogie pas trop mauvaise serait un système de paris avec des cotes négatives:
exemple: je mise 100€, selon le résultat, je gagne 1000 ou je perd 400
je vais donc au moment de prendre mon paris payer ma mise et le book maker (selon le risque, ma solvabilité, etc.) va me demander un dépôt de garantie pour couvrir mon éventuelle perte de 400 (dépot qui pourra être de 400€, 300€ ou même 500€ selon les conditions du moment)

kravatorf t'es un chef icon_rolleyes.gif

 

Citation :


sinon en saine lecture il y a tout bêtement les revues "alternative éco" et "l'économie politique". C'est pas parfait, mais abordable et plutôt de bon niveau.

ah oui, j'ai oublié, d'autres liens, peut-être un peu plus économiquement corrects:

- plutôt généraliste, dommage, ce bandeau de pub incessant:

http://la-chronique-agora.com/

- des analyses comme des articles plus généraux:

http://www.objectifeco.com/

- et enfin, un dernier, champion de l'apocalypse celui-là (mais au moins, ils donnent des chiffres):

http://www.leap2020.eu/Sommaires-des-precedents-numeros_r40.html

(voir le résumé gratuit dans chaque sommaire)

 

Désolé si certains liens sont carrément orientés trading, mais j'essaie de m'intéresser depuis peu à l'économie, et c'est vraiment là l'oeil du cyclone.

J'ai réalisé que récemment à quel point ça pouvait être intéressant, surtout en parallèle avec l'actualité (franchement, allez trainer sur zerohedge...). C'est peut-être aussi à cause du traitement de l'actualité financière dans les média (la voix liturgique de Jean Pierre gaillard ne m'ayant jamais fait bander).

La musique adoucit les meurtres...

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Je suis en train de lire La prospérité du vice de Daniel Cohen. Spas mal. Une grosse partie historique qui commence avec le néolithique jusqu'à la révolution industrielle.

De la bonne vulgarisation pour les débutants.

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Un petit UP car je viens d'apprendre qu'aujourd'hui est le premier jour de l'année où vous allez travailler pour vous et non pour l'Etat !
En comparaison, les suisses sont "libérés fiscalement" le 2 mai, et les allemands le 16 juin.
Il y en a vraiment assez de cet ultralibéralisme qui spolie les citoyens, qu'ils disaient.

Bref plus sérieusement, je me permets de vous faire part de mes quelques réflexions : aujourd'hui, autant je peux comprendre que l'on veuille d'un Etat socialiste/keynesien, comme certains dirigeants de gauche peuvent le proposer, autant ces politiciens de droite qui s'appuient sur un Etat tout aussi fort, mais aussi plus sécuritaire et oligarque, ça dépasse mon entendement.
En France, il n'y a aucun candidat qui peut prétendre porter les valeurs réelles du libéralisme et c'est à mon sens regrettable. C'est assez logique finalement, étant donné que rien que l'étiquette "libéral" a très mauvaise presse ; de plus, je vois mal un candidat arguer haut et fort qu'il ambitionne de réduire les dépenses publiques ainsi que l'impôt, arrêter les coopérations (copinages) mortifères et anti-concurrentielles public/privé.

Je viens de lire un petit historique politique de la Nouvelle-Zélande : ce pays, au milieu des années 50, se classait dans le trio de tête des plus fort PIB de la planète, ainsi que de plusieurs indicateurs économiques réalisés par différents instituts (IDH and co). Des années 70 à 90, les différents partis (de gauche comme de droite) ont décidé de nationaliser jusqu'à 40%, d'élever des barrières douanières, la banque centrale aux main du gouvernement (etc). S'en sont suivis une hausse du chômage, inflation, dette et dégradation au regard des mêmes indicateurs cités plus haut.
Enfin, le pays est retourné à des mécanismes de marché et, malgré la réduction d'impôts, les dépenses publiques ont augmenté de 20%, selon le mécanisme de la courbe de Laffer (à taux trop élevé, la taxation à un effet négatif sur les dépenses publiques). La productivité a progressé, et les prix des biens et services ont diminué, améliorant le pouvoir d'achat.

Ce que je veux essayer de montrer :
- ce n'est pas que le libéralisme est un modèle de société absolument parfait, seulement que, pour moi, c'est le modèle qui s'en rapproche le plus.
- c'est que le libéralisme, ce n'est pas la politique du plus riche : l'exemple ci-dessus témoigne, à mon sens, du fait que tout le monde fut gagnant dans le virage pris par le pays. Il témoigne aussi que le libéralisme comme je l'entends, c'est plus que de jolies paroles d'universitaires dans leur monde : c'est aussi une théorie applicable empiriquement.
- enfin et surtout, j'aimerais vraiment, mais alors vraiment que l'on arrête d'amalgamer le libéralisme à tous les gouvernants voyous pour qui le seul moteur de leurs actes est l'électoralisme, preuve encore que l'on ne peut mettre autant de pouvoir dans les mains d'une autorité étatique. Si le lobby des grosses firmes est si important et meurtrier, c'est aussi parce-qu'elles ont tout intérêt à copiner avec un Etat détenteur d'autant de pouvoirs. Pour finir, à part si on se pose en tant qu'anarcho-capitaliste, le libéralisme, ce n'est pas non plus l'abandon total de la force publique, mais l'adoption, en grande partie, de mécanismes de marché : une économie peut être redistributive ET concurrentielle (par exemple, des "bons" alloués pour l'école).


Tout ça donc pour dire que le libéralisme n'est donc réellement au programme d'aucun candidat pour 2012, alors qu'il me semble que c'est un modèle économique majeur, qui, dans une réelle démocratie, devrait être représenté. Tant pis.

- Vous êtes contre tout ce qui a été fait depuis la dernière guerre...
- Vous vous trompez de date. Je suis contre tout ce qui a été fait depuis Adam

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Pavé award, désolé. Et puis ça manque de smileys : 1898019.gif :bise: :fete: :aime2:

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Ce qui me dérange dans l'économie de marché actuel, c'est qu'elle a pervertie ce pour quoi elle a été inventée.
Les spéculations boursières sont une abomination.
A l'origine créées pour stabiliser et pérenniser le capital de grosse entreprises et donc gros employeurs de main d'œuvre, elles ne servent maintenant plus qu'à engraisser quelques uns au détriment de ces même entreprises.
On saigne ces sociétés pour alimenter les fonds de pension.

Au final, le but de la mise en bourse a eu l'effet inverse. On voulait développer et sécuriser un pool de main d'œuvre, on en arrive à détruire des sociétés entières avec tout le drame social de la perte d'emploi qui va avec.

Le libéralisme ne me dérangerait pas si il restait au service du vrai travail et pas d'une bulle financière déconnectée du travailleur, qui est la vrai richesse de l'entreprise.

 

 

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Citation :
Je viens de lire un petit historique politique de la Nouvelle-Zélande


Intéresse toi au Chili maintenant, tu verras c'est rigolo le libéralisme. Pas seulement le coté dictature sanguinaire de Pinochet, mais les effets réels et économiques du passage d'une politique keynesienne à une politique libérale outrancière.
On peut toujours trouver des contre exemples.
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C'est bien joli tout ça mais pour le moment, le système qui est nécessaire à ce qu'on puisse vivre à 6 milliard ou plus sans s'auto-assassiner en permanence tend bien plus vers le communautarisme que vers des dérivés libéraux ou capitalistes non ? Parce que l'économie qui ne parle que d'économie, ça va forcément droit dans le mur, y'a qu'à voir la situation mondiale actuelle...

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

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Le communautarisme c'est mignon, mais ca marche pour un village, pas une planète. A partir du moment ou les échanges se font entre personnes qui ne se connaissent pas, le moteur essentiel de l’activité humaine est la cupidité. Croire qu'il peut en être autrement est au mieux naif, au pire, stupide.
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Citation :

On saigne ces sociétés pour alimenter les fonds de pension.

si j'ai bien suivi, les fonds de pensions sont encore bourrés des produits toxiques que leur ont refourgué les banques, si ça pète, y' a un paquet de gus qui verront pas la couleur de leur retraite (et ça pètera).

 

Citation :

Intéresse toi au Chili maintenant, tu verras c'est rigolo le libéralisme. Pas seulement le coté dictature sanguinaire de Pinochet, mais les effets réels et économiques du passage d'une politique keynesienne à une politique libérale outrancière.

Pinochet qui appliquait à la lettre les préceptes des "Chicago boys", formés par Friedman. On peut difficilement faire plus libéral.

Le Chili a vraiment été un laboratoire du libéralisme le plus débridé (vraisemblablement mis en place par les USA). C'est un peu au libéralisme ce que la Russie est au communisme.

Citation :

C'est bien joli tout ça mais pour le moment, le système qui est nécessaire à ce qu'on puisse vivre à 6 milliard ou plus sans s'auto-assassiner en permanence tend bien plus vers le communautarisme que vers des dérivés libéraux ou capitalistes non ?

 

en ce moment, c'est le capitalisme qui se repaît du communautarisme, dans le sens où plus tu protèges les états, plus ils s'en mettent dans les poches. C'est un peu pour ça que WC666 a pas vraiment tort quand il dit que l'interventionnisme fout la merde.

 

La musique adoucit les meurtres...

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Bam, direct, y'a pas que le communautarisme.

 

Citation :

 

mais ca marche pour un village, pas une planète

 

Comment tu le sais ? Et puis j'ai pas l'impression que le capitalisme ou le libéralisme "marchent" vu le monde actuel...

Citation :

 

le moteur essentiel de l’activité humaine est la cupidité

 

Non pas du tout, tu peux vérifier toute les études sociologique, anthropologue etc., le moteur de l'activité humaine c'est 4 besoins primaires.

Que l'on ai fait de la cupidité un vecteur essentiel et que certains l'entretiennent consciencieusement, OK, mais si c'est une situation provoquée alors l'inverse est possible. Une preuve simple et irréfutable : tous les gens ne sont pas des gros enculés qui ne pensent qu'à eux, y'en à même qui sont complètement l'inverse. Je suis sûr que ton fils n'est pas encore cupide pourtant il rencontre sans arrêt des gens qu'il ne connait pas pour faire des échange avec eux, j'imagine. mrgreen

 

Citation :

 

Croire qu'il peut en être autrement est au mieux naif, au pire, stupide.

 

Evite ce genre de phrase, tu es beaucoup plus intelligent que ça, j'ai l'impression de te lire à tes débuts sur Af comme tu dis  bravo Tout est possible je crois, je n'ai qu'une certitude ou presque, en dressant ce genre de postulat, tout ce qu'on fait c'est fermer des portes...

 

Citation :

 

A partir du moment ou les échanges se font entre personnes qui ne se connaissent pas

Dans ce cas pourquoi vouloir à tout prix faire des échanges partout avec tout le monde ? Pourquoi aller au delà d'une certaine échelle si ce n'est pas viable ? Tu vois ce que je veux dire ? Dans ma vision du monde tel qu'il devrait évoluer, je pense que les gens doivent agir à leur niveau, nous devons trouver cette échelle qui nous permettra de vivre bien sans pour autant en arriver là où nous en sommes... Alors oui c'est sûr, ça implique de supprimer 80% des loisirs existants, 98% des marchandises existantes, 90% des statuts existants, etc. Mais je doute qu'il y ai un salut égal pour tous ailleurs.

Et on peut en parler de ces statuts qui nous pourrissent la vie : toi t'es noir, toi t'es patron, toi t'es avant-centre, etc. Pour moi, dans l'absolu, il n'y peut en avoir que 2 : l'humanité et l'individu. Dépasser ça, c'est peut-être commencer la conversion à la cupidité.

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier