Sujet Charlie Hebdo 7 janvier 2015 - Paris 13 novembre 2015
- 10 849 réponses
- 195 participants
- 593 141 vues
- 129 followers
Oiseau Bondissant
Je ne trouve pas les mots...juste envie d'exprimer ma tristesse ici-même.
D'ailleurs j'ai une demande solennelle à faire aux responsables d'AF : mettre le logo du site en berne, un ruban noir, une marque, un signe de solidarité, ce que vous voulez mais quelque chose.
On vient assassiner mon enfance, mon présent, mon avenir?
« Ce n'est pas sur une montagne qu'on trébuche, mais sur une pierre. » - Proverbe indien
Magnesium
Les troubles mentaux sont relativement fréquents (1% de la population rien que pour la schizophrénie) et les malades ne sont dans l'immense majorité des cas dangereux que pour eux-même, c'est pourquoi le premier réflexe des psychiatres n'est heureusement pas d'enfermer les malades. Il y a de quoi s'intéroger s'il n'a pas été suivi par contre, ne serais-ce pour les effets secondaires des anti-pyschotiques qui nécessitent une sureillance sur le long terme.
Je vois pas trop l'intérêt du débat. Un gus qui fonce dans une foule de badauds avec un camion en essayant d'en écrabouiller le plus possible, on peut supposer qu'il a pas le gaz à tous les étages non ?
Pas forcément plus que les chrétiens qui au moyen-âge ont envahi, tué et torturé au nom du dieu unique en masse.
[ Dernière édition du message le 17/07/2016 à 14:34:27 ]
Bernadette Michelle
Je vois pas trop l'intérêt du débat. Un gus qui fonce dans une foule de badauds avec un camion en essayant d'en écrabouiller le plus possible, on peut supposer qu'il a pas le gaz à tous les étages non ?
Après, les méchanismes du passage à l'acte et les techniques utilisées par Daesh pour embaucher ses zombies, on devrait surement s'y intéresser d'un peu plus près.
Le débat est juste fondamental. Le suivi des malades mentaux est en France souvent assez défaillant. Parmi ces malades mentaux peuvent se trouver des individus dangereux. Or, le fait de mieux les suivre pourrait diminuer beaucoup d'incidents regrettables (pour eux même, leurs proches mais aussi leurs victimes). Daesh et sa propagande ont en général peu de prises sur les gens en mesure de raisonner correctement.
Existe-il quelque chose de plus chiant que la musique ?
empism
Les diagnostics après-coup, on appelle ça de la pseudo-science, ce sont des babillages.
Message écrit en mode HTML
Anonyme
Lahouiaej Bouhlel, l'auteur de l'attentat de Nice, a consulté en 2004 un psychiatre tunisien. Interrogé par L'Express, le docteur Chemceddine Hamouda se souvient d'un "garçon en proie à des troubles du comportement" mais refuse d'y voir une justification à son acte
mouais théorie de psychiatre en herbe sur af...
Anonyme
Ca c'est lui qui le dit. Le témoignages des proches ainsi que des comportements vraiment significatifs lors de la séance de diagnostic, peuvent parfois rapidement amener à un diagnostic fiable.
Ces propos démontrent une méconnaissance de la schizophrénie de la part du psy.
As tu des informations à communiquer la dessus ? Après avoir fait une rapide recherche, et lu cet article, il semblerait que le diagnostique de la maladie ne soit pas forcément évident.
Oui, il est léger dans le sens où il ne constitue pas une preuve solide de la schizophrénie du bonhomme. D'ailleurs, je n'ai jamais affirmé que ce type l'était.
Ca pue la schizophrénie...
Mouais, t'avouera que ça porte un peu à confusion quand même.
Bernadette Michelle
Citation :Ca c'est lui qui le dit. Le témoignages des proches ainsi que des comportements vraiment significatifs lors de la séance de diagnostic, peuvent parfois rapidement amener à un diagnostic fiable.
Citation :Ces propos démontrent une méconnaissance de la schizophrénie de la part du psy.
As tu des informations à communiquer la dessus ? Après avoir fait une rapide recherche, et lu cet article, il semblerait que le diagnostique de la maladie ne soit pas forcément évident.
Pas évident pour toi, mais il l'est probablement plus pour les psychiatres en général.
Les symptômes positifs sont les plus impressionnants : un sentiment de persécution (paranoïa), une mégalomanie, des idées délirantes bizarres, invraisemblables et excentriques, mais également d’hallucinations sensorielles. Ces dernières sont le plus souvent auditives, avec une ou plusieurs voix discutant des pensées du patient. Elles peuvent aussi être visuelles, olfactives, tactiles ou gustatives.
Les symptômes négatifs correspondent à un appauvrissement affectif et émotionnel avec une mise en retrait par rapport à la famille et la société. Les cliniciens parlent souvent d’"émoussement" de l’émotivité, de la communication et de la volonté. Les patients s’isolent, présentent une perte d’intérêt, une difficulté à entreprendre des actions et paraissent insensibles au monde extérieur.
Il existe par ailleurs une désorganisation de la pensée, des paroles, des émotions et des comportements. Les patients évoquent des sentiments contradictoires dans une même discussion, tiennent des discours incohérents. A ces symptômes s’ajoutent très souvent une baisse de l'attention, de la concentration, de la mémoire ou encore de la compréhension. Cela se traduit notamment par une incapacité à planifier des tâches simples, comme faire son travail ou des courses, source d’un handicap majeur dans la vie quotidienne.
Citation :Oui, il est léger dans le sens où il ne constitue pas une preuve solide de la schizophrénie du bonhomme. D'ailleurs, je n'ai jamais affirmé que ce type l'était.
Citation :Ca pue la schizophrénie...
Mouais, t'avouera que ça porte un peu à confusion quand même.
Je vois ça.
Existe-il quelque chose de plus chiant que la musique ?
[ Dernière édition du message le 17/07/2016 à 15:04:27 ]
El Migo
Pour moi la partie décisive du cocktail c'est le côté frustration/exclusion. Dommage que pas grand monde n'ait envie de mettre le nez là-dedans, ça serait reconnaitre implicitement la faillite de notre "monde civilisé".
Des bargeots il y en a toujours eu, des mecs qui foncent dans la foule en camion c'est la conséquence d'une société en situation d'échec.
Bernadette Michelle
Combo frustration+fragilité mentale.
Pour moi la partie décisive du cocktail c'est le côté frustration/exclusion. Dommage que pas grand monde n'ait envie de mettre le nez là-dedans, ça serait reconnaitre implicitement la faillite de notre "monde civilisé".
Des bargeots il y en a toujours eu, des mecs qui foncent dans la foule en camion c'est la conséquence d'une société en situation d'échec.
Il n'est nul besoin de vivre dans une société capitaliste pour connaitre la frustration et l'exclusion. L'homme de base, exclu.
Pour moi la partie décisive du cocktail c'est le côté frustration/exclusion.
Non, pas tout le temps. Il existe de nombreux cas de crimes qui n'étaient pas motivés par une frustration ou un sentiment d’exclusion.
Existe-il quelque chose de plus chiant que la musique ?
[ Dernière édition du message le 17/07/2016 à 15:08:28 ]
Bernadette Michelle
Le drame de Pau est le nom donné à un fait divers survenu dans la nuit du 17 au 18 décembre 2004 à l'hôpital psychiatrique de Pau où l'aide-soignante Lucette Gariod, 40 ans et l'infirmière Chantal Klimaszewski, 48 ans ont été tuées dans un bâtiment de l'hôpital psychiatrique.
Cet événement très médiatisé en France, où l'une des victimes a été décapitée, s'inscrit dans une série de violences par d'autres malades mentaux tant dans les services de psychiatrie qu'à l'extérieur. Certaines personnes disent qu'il a véhiculé toutes les peurs et a mis en lumière des carences en matière de politique de gestion de la santé mentale en France : la sécurité, les effectifs, le manque de psychiatres, un suivi des malades insuffisant.
Faits
Romain Dupuy, déjà interné à trois reprises pour schizophrénie à l'hôpital psychiatrique de Pau, quitte son domicile le 17 décembre 2004 après avoir passé des heures à jouer à Predator et fumé une quinzaine de joints1. Agressé selon lui trois jours plus tôt dans un quartier de Pau où il était venu se procurer du cannabis, il a rempli ses poches de vis cruciformes, pensant que des chiens sauvages peuvent l'attaquer en chemin et a pris un couteau de cuisine pour se venger de ses agresseurs. Ne les trouvant pas, il se rend à l'hôpital psychiatrique. Croisant deux infirmières, il poignarde la première et décapite la seconde, déposant sa tête sur un poste de télévision2. Le 29 janvier 2005, Romain Dupuy est arrêté pour tentative de meurtre sur des policiers de la Brigade anti-criminalité de Pau lors d'un contrôle de routine. Il est confondu par son ADN prélevé par la police sur son sang laissé lorsqu'il a brisé un vasistas de l'hôpital3.
« J’ai vu de la lumière dans le couloir, une femme est apparue et m’a demandé ce que je faisais là, je l’ai poignardé ». Dans le bureau voisin, la seconde femme qu’il découvre subit le même sort.
Mettant en avant ses « délires », il à ajouté s’être senti « agressé, et avoir perdu son sang froid », et au moment du drame « un basculement, confronté à la réalité, alors que je m’attendais à voir des monstres ».
http://www.metronews.fr/fr/article/2007/11/07/18/3223-38/index.xml
Existe-il quelque chose de plus chiant que la musique ?
[ Dernière édition du message le 17/07/2016 à 15:15:50 ]
- < Liste des sujets
- Charte