Sujet de la discussionPosté le 07/01/2015 à 21:29:32Charlie Hebdo 7 janvier 2015 - Paris 13 novembre 2015
Je ne trouve pas les mots...juste envie d'exprimer ma tristesse ici-même.
D'ailleurs j'ai une demande solennelle à faire aux responsables d'AF : mettre le logo du site en berne, un ruban noir, une marque, un signe de solidarité, ce que vous voulez mais quelque chose.
On vient assassiner mon enfance, mon présent, mon avenir?
« Ce n'est pas sur une montagne qu'on trébuche, mais sur une pierre. » - Proverbe indien
En tout cas, son billet (de merde) fleure bon le bon vieux colonialisme à l'arrière grand-papa, quand on faisait des affaires avec les chefs indigènes, en enrichissant ces chefs pour qu'ils le restent, chefs, et en faisant semblant de pas voir la misère sociale et culturelle.
Pis on sent la fine analyse politique, celle du type qui confond les pompiers et les pyromanes. Mais bien sûr, c'est la France qui a causé l'apparition de daech, sans même parler du grand satan américain.
Chirac a au moins eu l'intelligence de comprendre que l'intervention voulue par Bush et Blair ne pourrait qu'avoir une issue funeste, Sarkozy a bel et bien changé la donne et Hollande est resté dans cet axe, donc, Cantona ou pas, ce qu'il pointe n'est pas faux.
Quant au rôle actuel des Frances dans le conflit actuel en Syrie, internet, ses merveilleux outils de communication et d'imprudences vous ouvre les bras. Pour ma part, au bout de 48h de recherches intensives, l'avertissement du patron de la DGSI résonne de façon sinistre.
The Stranger within my gate,
He may be true or kind,
But he does not talk my talk—
I cannot feel his mind.
I see the face and the eyes and the mouth,
But not the soul behind.
The men of my own stock,
They may do ill or well,
But they tell the lies I am wonted to,
They are used to the lies I tell;
And we do not need interpreters
When we go to buy or sell.
The Stranger within my gates,
He may be evil or good,
But I cannot tell what powers control—
What reasons sway his mood;
Nor when the Gods of his far-off land
Shall repossess his blood.
The men of my own stock,
Bitter bad they may be,
But, at least, they hear the things I hear,
And see the things I see;
And whatever I think of them and their likes
They think of the likes of me.
This was my father's belief
And this is also mine:
Let the corn be all one sheaf—
And the grapes be all one vine,
Ere our children's teeth are set on edge
By bitter bread and wine.