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lol politique

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Sujet de la discussion lol politique
En cette période électorale française est entrée en vigueur la Charte du pub spéciale élections.

Rappel du principe : on se bouffe de la politique et des politiciens partout à longueur de journée. Pour éviter de casser les noix sur AF avec ceux qui s'en tapent ou qui saturent, tout ce qui est lié à la politique est prohibé en dehors des sujets dédiés.

Donc, voici un sujet pour rigoler sur la politique ou les politiques : images, citations, etc.

Par contre, on ne discute pas de politique ici. Pour ça, il y a le café du commerce.

P.S. : si quelqu'un a une idée de titre moins pourri pour ce sujet...

P.P.S : le "P.S." si dessus signifie évidemment "Post Scriptum"
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l'islamocapitalisme

Non je ne mettrai pas de pull

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Quel baltringue !

Dans le doute, le mieux ça serait quand même une ligne inox.

 

 
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Citation :
Certes, c'était à la campagne, mais je ne vois pas pourquoi à la ville, la place des "mineurs" sans leurs parents serait obligatoirement limitée à une chambre devant un ordi ou une Playstation (ou même un bouquin).
Je l'attendais, celle la. Je parle de la défaillance des parents. De la perte d'autorité. Mais faire le con à 12 ans avec un scot volé a minuit, chez moi, ça ne passe pas. Et ce n'est pas si rare que ça. Pour moi ça n'a rien à voir avec ta condition sociale, même si j’admets volontiers que c'est pas du tout facile tous les jours dans les grands ensembles, en plus, si on rajoute les confinements, et les activités supprimées. Mais ce phénomène existait déjà avant. Pour moi, ça relève avant tout, et surtout de l'autorité parentale. Je ne tiens pas ici un discours radical à la zemmour pour ne citer que ce n...qui prétends haut et fort qu'il faut supprimer toutes les aides, qu'il faut (re)foutre des baffes à l'école, ou jeter en taule tout le monde, tout doit être dans la mesure. Je dis simplement qu'un peu de fermeté parentale ne ferait pas de mal. Ça n'a strictement rien à voir avec une condition sociale : gosse de riche, ou fils d'ouvrier, l'éducation, et la correction, pour moi, c'est pareil. Il ne faut pas perdre de vue qu'avant d'avoir été vieux, on a d'abord été jeune, avec son lot de conneries, les petits saints n'existent pas, ça se saurait. Mais fallait pas trop jouer avec ça dans le temps, sinon ça ronflait une fois rentré à la maison. Précision : je n'ai jamais été frappé de quelque manière que se soit par mes parents, c'est sans doute en partie pour ça que je n'ai pas appliqué ces principes avec mes enfants.
10855
Alors je suis 100% d'accord avec toi. Je ne parlerais d'ailleurs pas "d'autorité" parentale (c'est à dire l'exercice de contraintes par la force), mais de présence parentale. Mais passons.

Les exemples que je connais personnellement (ce qui n'en fait pas une règle) sont presque tous liés au travail. Dans les milieux sociaux aisés, des enfants laissés à eux-même parce que les parents sont immergés dans leur carrière et les délaissent, tout en leur apportant moultes compensations matérielles qui ne résolvent rien, parfois bien au contraire.

Dans les classes dites "populaires", c'est souvent le fait d'horaires de boulot à la con : des 2x8 ou 3x8, des gens qui bossent loin et ont des temps de transport de malade (parfois 3 heures), des horaires décalés qui empêchent d'être à la maison quand les petits ne sont pas à l'école.
Et si ces gens n'ont pas un entourage solide pour prendre les mômes en charge, c'est mort.

Après, il y a quelques rares cas de parents démissionnaires, la plupart du temps lié à une maladie : dépression, alcoolisme ou plus rarement longue maladie physique.

Il y a quand même beaucoup de cas de familles mono-parentales, essentiellement des femmes seules qui n'arrivent pas à affronter à la fois la nécessité de remplir le frigo dans des conditions douteuses et d'être assez présentes auprès de leur(s) enfant(s). Les pères, qui pour beaucoup abandonnent de fait leurs enfants après une séparation quand ils n'en ont pas la garde portent une très lourde responsabilité.

Le problème, c'est aussi l'homogénéité sociale et géographique. Quand je vivais à la campagne ou dans des petites villes, les gamins dans cette situation vivaient avec des gamins qui étaient bien entourés de leurs parents. Les bandes étaient hétérogènes et donc les gamins abandonnés n'allaient pas faire de conneries puisqu'ils étaient avec des gamins qui n'en faisaient pas (en dehors des classiques conneries de mômes pour lesquelles on ne faisait pas forcément les patacaisses qu'on fait aujourd'hui pour le moindre truc). Ces gamins délaissés trouvaient aussi des temps familiaux et l'écoute d'adultes dans les familles de leurs potes.

Quand tu mets ensemble des gamins qui sont tous abandonnés, forcément, ça merde.

[ Dernière édition du message le 25/03/2021 à 12:13:16 ]

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Citation :
patacaisses
:mrg:
J'imagine une caisse de pâte de fruits là...

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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Citation de Will :
Le problème, c'est aussi l'homogénéité sociale et géographique. Quand je vivais à la campagne ou dans des petites villes, les gamins dans cette situation vivaient avec des gamins qui étaient bien entourés de leurs parents. Les bandes étaient hétérogènes et donc les gamins abandonnés n'allaient pas faire de conneries puisqu'ils étaient avec des gamins qui n'en faisaient pas (en dehors des classiques conneries de mômes pour lesquelles on ne faisait pas forcément les patacaisses qu'on fait aujourd'hui pour le moindre truc). Ces gamins délaissés trouvaient aussi des temps familiaux et l'écoute d'adultes dans les familles de leurs potes.

Quand tu mets ensemble des gamins qui sont tous abandonnés, forcément, ça merde.

Là 100% d'accord. Une école que j'ai fréquenté était extrêmement hétérogène, des enfants de petits bourgeois comme d'ouvriers de la ville voisine, des paysans des alentours à la mentalité bien carrée et aussi ceux et celles de l'internat de l'école, majoritairement des gosses qui avaient été exclus de parfois plusieurs écoles et qui atterrissaient là en dernier recours parce que c'était la politique de la direction de ne refuser personne.

L'internat (en pleine cambrousse, ça ne servait à rien de faire le mur) n'avait rien de disciplinaire et l'école elle-même était franchement cool, les règles étaient souples et la répression absente. Il y avait une forme d'auto-discipline parce qu'on se rendait compte intuitivement jusqu'où on pouvait aller sans que ce soit trop loin. Limite les rappels à l'ordre on se les faisait entre nous, et ça marchait aussi avec les supposés voyous de l'internat.

Dans un monde parfait la société entière serait comme ça. Dans un monde imparfait je trouve que l'idée de l'internat, sans esprit punitif, dans une école hétérogène, pour disperser et re-sociabiliser ceux qui vivent dans un environnement toxique ce ne serait pas une mauvaise solution. Même si j'en vois déjà d'un côté hurler à la séparation forcée des parents et des enfants et de l'autre côté hurler à la mauvaise influence de ces voyous imposés sur leurs chérubins parfaits.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


[ Dernière édition du message le 25/03/2021 à 12:41:20 ]

10860
Moi qui suis beaucoup passé par les internats (pour de simples questions pratiques), je trouve très dommage leur quasi disparition.

Dans un monde idéal, en ce qui me concerne, une femme seule avec enfants ne devrait pas avoir à aller travailler à une heure de transports de chez elles à des horaires décalés la rendant absente les fins d'après-midi et souvent le soir, de surcroît avec un salaire de merde ne lui permettant pas de payer une personne pour pallier son absence ou des activités pour occuper ses enfants.

C'est d'ailleurs pour ça, alors que je suis moi-même très peu les horaires et jours classiques, j'étais et reste farouchement contre le travail du dimanche.

Dans un monde idéal, des parents ne devraient pas être à ce point obnubilés par leur carrière et le pognon qu'il gagnent au point de délaisser leurs enfants.